Lunch avec Semiliberi (À moitié libres)
Entretien avec Elettra Pierantoni, scénariste de Semiliberi (À moitié libres)
Que voulez-vous dire par « Semiliberi » ? Alessandra est-elle « à moitié libre » après ce qu’elle décide de faire ?
« Semiliberi » veut effectivement dire qu’Alessandra sera à moitié libre, mais les mots « semi liberi » signifient aussi « sperme gratuit », donc c’est un jeu de mots qui évoque le stratagème ingénieux mis en place par les détenues.
S’agit-il d’une pratique courante en prison ? Avez-vous fait des recherches sur le sujet ?
Non, ce n’est pas courant, mais l’histoire s’inspire d’un fait réel qui s’est produit en Italie. Nous avons effectué des recherches. Nous avons réalisé un documentaire dans une prison de Florence et nous avons découvert que les hommes et les femmes ont des moyens ingénieux de communiquer entre eux de leurs prisons respectives. Par exemple, ils se font passer des informations avec des mouchoirs blancs la journée, et avec des briquets la nuit.
Des projets pour l’avenir ?
L’équipe de Semiliberi prépare un nouveau court métrage sur l’immigration. C’est un sujet difficile à traiter de façon originale, mais nous essayons de conserver un style narratif bien à nous.
Quels ont été vos coups de cœur au cinéma l’année passée ?
Nous avons vu American Honey, le dernier film d’Andrea Arnold, lors du festival de cinéma de Toronto. Nous avons adoré, c’est un regard très original sur une folle aventure.
Pour voir Semiliberi, rendez-vous aux séances de la compétition internationale I10.