Dîner avec A Silent Dancing (Danse silencieuse)
Entretien avec Yura Gim, réalisatrice de A Silent Dancing (Danse silencieuse)
Comment expliquez-vous le choix du titre ?
Yeonhui danse en silence. Lorsqu’elle danse en silence, elle ne peut plus parler.
Qu’avez-vous voulu montrer dans la relation entre Yeonhui et son père ?
Je voulais parler des relations dont on aimerait se défaire alors que c’est impossible. J’ai mis l’accent sur les émotions de Yeonhui, le personnage féminin, l’adolescente.
Y a-t-il une raison pour laquelle vous avez décidé que le père serait gérant d’un karaoké ?
Le karaoké est un endroit symbolique pour les hommes d’âge mûr en Corée. Il a souvent une connotation négative. Mais j’ai pensé montrer un aspect différent de ce lieu en en faisant un lieu de vie, celui de Yeonhui et son père.
C’est un film quasi muet. Était-ce un choix délibéré de votre part ?
Comme j’ai imaginé Yeonhui comme une personne très calme, le film est également calme. Mais dans les moments où la musique est à fond, ce sont les actions des personnages qui parlent.
Diriez-vous que le format court vous a donné une certaine liberté ?
Le court métrage est question de choix. Un court métrage ne raconte pas plus que ce qu’on choisit. Pour moi, faire un court métrage, ça a été beaucoup de souffrance (et un peu de bonheur).
A Silent Dancing (Danse silencieuse) a été projeté en compétition internationale.