Clermont, ville ouverte (sur le monde)
Le visuel de l’édition 2020 du festival du court métrage de Clermont-Ferrand a été réalisé par l’illustratrice portugaise Susa Monteiro, qui nous avait fait l’honneur d’y participer en février dernier en tant que membre du jury international.
Voici ce qu’elle en dit :
« Après avoir découvert Clermont-Ferrand et assisté à une superbe édition du festival du court métrage en 2019, j’ai voulu, à travers cette image, combiner le paysage volcanique unique et imposant qui surplombe la région, avec l’atmosphère colorée et chaleureuse créée par les festivaliers.
Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand, c’est ça : autant de films que de personnalités venus des quatre coins du monde, formant un bouillonnement culturel inédit, fait de curiosité, de moments de partage et d’allégresse.
Ce que j’ai souhaité mettre à l’honneur dans cette affiche, c’est l’exotisme qui naît de la rencontre de ces différents univers autour de cette belle manifestation au cœur de l’hiver. »
Loin des idées reçues, Susa donne un coup de pied dans la cordillère et dresse le portrait d’une ville à la croisée des mondes. Le temps d’une semaine, l’irruption d’un ailleurs dans le froid mordant de février transforme Clermont en une oasis fabuleuse.
Du 31 janvier au 8 février 2020, même les volcans sortiront de leur torpeur !
Susa Monteiro vit à Beja au Portugal, ville où elle est née en 1979. Elle a étudié les costumes et la scénographie à l’université et le cinéma d’animation, ce qui lui a permis par la suite de travailler comme costumière ou décoratrice.
En 2003, elle devient membre du groupe d’auteurs de bandes dessinées Toupeira, à l’origine du festival international de bandes dessinées de Beja et quitte le milieu du spectacle vivant pour se consacrer aux arts graphiques.
Le travail de Susa est à destination d’un public jeune et adulte, on retrouve ses illustrations en couverture de livres, en affiche pour différentes institutions ou festivals au Portugal. Ses bandes dessinées et illustrations sont régulièrement publiées dans divers albums collectifs, fanzines, journaux ; et aussi visibles dans des expositions individuelles ou collectives dans des galeries ou festivals à travers le monde.