Breakfast avec Bonne soirée
Entretien avec Antoine Giorgini, réalisateur de Bonne soirée

Cette situation de départ (un migrant s’abrite dans une cave) est arrivée à des gens que je connais et qui habitent sur la côte. Ensuite, j’ai décidé de transformer cette situation et d’en faire un canular.

C’est la famille ou le groupe qui m’intéressaient en premier et le débat que cela génère. La présence d’un migrant imaginaire dans la cave rend la comédie plus grinçante et les personnages plus risibles car comme le dit Tim aux voisins : « Ces gens risquent leurs vies à deux pas d’ici ». Pendant qu’eux, ils débattent en s’amusant autour d’une « blague de merde ».

Avec une directrice de casting, Marine Albert et moi-même. J’ai vu beaucoup de comédiens et comédiennes, c’était passionnant et long à la fois. J’ai accordé la même attention pour les rôles secondaires, pour moi, il est primordial qu’ils soient aussi bons que les principaux, il n’y a pas de « petit rôle ». Même la silhouette qui passe m’intéresse.


Bonne soirée est une comédie et je n’ai pas de genre de prédilection. La seule chose dont je sois sûr, c’est que je serai incapable de faire un film sans humour. Cela ne veut pas dire que je ne souhaite pas faire de drame ou de thriller, bien au contraire. Mais aussi noir que sera le film que je ferai, il y aura toujours une ironie et un second degré qui traînera, c’est certain. L’enfance est un thème qui me titille.

Je n’en ai pas. J’en aime beaucoup.

Quand on reçoit un message qui vous dit que vous êtes sélectionné à Clermont, c’est une grande émotion. Car c’est un super bon moment ! De découvertes et de rencontres. Une telle mise à l’honneur du court métrage est incroyable. Il faut préserver ça.
Pour voir Bonne soirée, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F8.
