Cannes 2013 : ils sont passés par Clermont-Ferrand
Le 66e festival de Cannes vient de dévoiler sa sélection officielle, l’occasion de revenir sur « les courts des grands » qui sont passés par le festival international du court métrage de Clermont-Ferrand.
Félicitons en tout premier lieu Mahamat-Saleh Haroun, membre du jury international à Clermont-Ferrand en 2012, sélectionné dans la compétition officielle du festival de Cannes avec son long métrage Grisgris. Nous lui souhaitons bonne chance pour la carrière de son film. Rappelons que Mahamat-Saleh avait été sélectionné à Clermont-Ferrand en 1995 pour son premier film, le court métrage Maral Tanié, dont il rappelait lors de son séjour à Clermont-Ferrand en 2012 combien cette sélection avait été importante pour sa carrière.
Mahamat-Saleh Haroun, invité en tant que membre du jury international du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2012
Nos félicitations s’adressent également à Arnaud des Pallières, sélectionné en compétition officielle du festival de Cannes pour son film Michael Kohlhaas. Il avait obtenu la mention spéciale du jury et la mention du jury jeunes en compétition nationale pour son court métrage Diane Wellington en 2011 qui a durablement marqué les esprits. Arnaud des Pallières fait partie de ces réalisateurs qui n’hésitent pas à alterner courts et longs métrages, puisqu’il avait également procédé au tournage de son film Adieu (2003) dans la région Auvergne.
Arnaud Desplechin, qui présente cette année son long métrage Jimmy P. en compétition à Cannes, est aussi passé par le festival de Clermont-Ferrand en 1991 avec son court métrage La vie des morts, sélectionné en compétition nationale.
François Ozon, en compétition officielle à Cannes pour son long métrage Jeune et jolie, est un habitué du festival de Clermont-Ferrand, puisqu’il y a été sélectionné à quatre reprises en compétition nationale avec Victor en 1994, Une rose entre nous en 1995, La petite mort en 1996 et X 2000 en 1999, édition durant laquelle il a reçu une mention spéciale du jury pour l’ensemble de ses courts métrages.
François Ozon posant devant l’affiche du festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 1995
Enfin, du côté des jurés, nos pensées vont vers la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion, Palme d’Or à Cannes en 1993 pour La leçon de piano, qui présentait en 1986 son court métrage After Hours en compétition internationale à Clermont-Ferrand. Elle sera cette année présidente du jury des courts métrages et de la Cinéfondation au festival de Cannes.
Nous pensons également au talentueux Thomas Vinterberg, président du jury Un Certain Regard à Cannes, qui avait notamment été sélectionné en 1995 en compétition internationale à Clermont-Ferrand pour ses courts métrages Sidste omgang (La dernière tournée) et Drengen der gik bagloens (Le garçon qui marchait à reculons), ce dernier ayant obtenu la mention spéciale du jury et le Prix du public.
Thomas Vinterberg à Clermont-Ferrand en 1995
L’attractivité du festival de Clermont-Ferrand persiste et signe : pour l’édition 2013, nous avons reçu 7 730 courts métrages, soit plus du double du festival de Cannes, qui comptabilise 3500 films inscrits pour la Palme du court métrage, preuve de l’importance de la place occupée par notre festival sur la scène internationale.