Carnet de bord #2 : au festival de Clermont-Ferrand dans la peau d’un… scénariste
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J’ai la confirmation de mon accréditation. C’est l’équipe Off-Courts qui gère. Là-bas, durant le festival, nous allons tenir un stand au Marché du Film et parler du festival de Trouville-sur-mer, en Basse-Normandie, de la réception des films pour le marché et la compétition, du labo kino durant le festival, etc. De mon côté, je vais retrouver des gens avec qui je travaille à distance.
DAY D.
Après un agréable voyage dans le bus de l’équipe, on arrive à Clermont, directement chez les habitants chez qui nous allons loger, puis nous filons au Marché pour déposer le gros du matériel pour monter le stand. C’est le plus beau de tout le marché et on y sert le café. Cette année, le plus, ce sera la Photobox, une cabine où tout le monde peut se prendre en photo et faire du stop motion.
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On monte le stand, assez rapidement. La photobox en dernier, on espère que les gens vont s’en servir. Au retour, il faut que cela devienne un clip !
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Au stand nous accueillons réalisateurs, producteurs, diffuseurs, comédiennes et comédiens, et habitués du festival. Derrière le comptoir, fidèle à son poste jusqu’au bout du festival, Lucie fait tourner les cafés. La Photobox n’est pas en reste non plus, on va l’avoir, ce clip. De mon côté, rencontre avec des réalisateurs et des producteurs que je connais ou non. Lecture de scénarios en vue. Fabienne Aguado du moulin d’Adné nous a rejoint. Elle conseille les réalisateurs et scénaristes pour la prochaine commission d’aide à l’écriture et au développement.
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Lecture d’un scénario proposée par une jeune réalisatrice. C’est une adaptation et l’atmosphère du récit est magique. Grand potentiel. J’en sors ravi et me dirige vers le marché du film. C’est l’heure de l’apéro !
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Lecture de deux scénarios. Le premier est celui d’une jeune réalisatrice et productrice. Là encore, belle et grande surprise. L’histoire est carrée, les personnages et les scènes dialoguées terribles, mais quelques scènes demandent un petit travail de réécriture et je conseille de changer ou enlever quelques séquences. Ensuite, c’est un producteur qui me demande de lire le scénario qu’on lui a envoyé et qu’il pourrait soumettre à une commission. Je lis le scénario en lui précisant que s’il me tombe dans les mains des membres d’une commission à laquelle je participe, je le donnerai à un collègue. Le scénario se révèle décevant au point que je lui déconseille de le présenter. Apéro un peu triste, mais rencontres professionnelles très amicales.
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Après une bonne et belle soirée, on remballe le stand. La Photobox a marché du tonnerre, on a notre clip ! Discussions autour des « nouvelles » formes de diffusion des films sur internet, notamment. Les chaînes n’ont qu’à bien se tenir : Netflix a l’air de faire école. Très bien, faut se réveiller et faire des films. Au revoir Clermont, à l’année prochaine !
Biographie de Hugues Fléchard scénariste
Né en Basse-Normandie, Hugues a suivi des études de Lettres et de japonais. Après une formation de scénariste à Avignon, il travaille pour plusieurs maisons de production en tant que lecteur de scénario, script doctor, puis scénariste. Début des années 2000, il signe le scénario d’un long métrage pour Christian Fechner, et le scénario d’une trilogie pour la bande-dessinée avec les éditions Emmanuel Proust et Dupuis. Aujourd’hui, Hugues travaille essentiellement comme script doctor, fait partie de commissions de lecture, donne des conférences et anime des ateliers autour du scénario et publie des nouvelles notamment pour les éditions Camion Blanc et Buchet Chastel. A côté de l’écriture de deux courts métrages ambitieux, il prépare l’écriture d’un long et d’un roman, dont un extrait est publié par la prestigieuse revue « ESPACE(S) » éditée par le CNES.
http://www.wearetales.com/
http://www.buchetchastel.fr/ramones–collectif-9782283024904
http://www.camionblanc.com/?p=detail_livre&ID=682
http://www.cnes-observatoire.net/index.html
http://www.dupuis.com/matiere-fantome/bd/matiere-fantome-tome-1-alpha-tome-1-3/8236