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  • Dernier verre avec Carrière de Pissy

    2 février 2020
    Festival, Rencontre avec...
    By Clotilde Couturier
    • carriere-de-pissy_rvb

     

    Interview de Eliott Chabanis, réalisateur de Carrière de Pissy

    Comment avez-vous connu la carrière de Pissy ?
    Beaucoup de hasard. Carrière de Pissy est un film étudiant réalisé dans le cadre de Ciné Nomad School : un projet d’échange international entre plusieurs écoles de cinéma (Burkina Faso, Bénin, Nigeria, Pologne et France). L’idée du projet est de faire un film à l’étranger avec une équipe réunissant des élèves de tous ces pays exceptés ceux du pays d’accueil. Mon projet était de faire un film sans vraiment savoir ce qu’on allait faire. Le but était de casser le mode de création « standard » pour ne pas reproduire ce que l’on sait déjà faire, mais chercher d’autres manières de créer dans l’espoir d’exprimer quelque chose de nouveau. Un projet où l’on n’attend rien, mais où on essaye des choses sans prétention. J’avais quand même lancé une direction, un thème : la lutte. C’est quoi « lutter » de nos jours ? Comment lutter ? Comment se faire entendre ? Arrivé sur place, j’ai rencontré Malik Borro, un chef décorateur burkinabé qui a été un super collaborateur ! On a pas mal échangé sur le thème et il m’a emmené visiter plusieurs lieux avec différentes formes de lutte. Jusqu’à la carrière. En découvrant la carrière, une grosse prise de conscience m’est tombée dessus. J’ai vu l’enfermement que notre système économique pouvait imposer aux plus démunis. Se confronter à certaines réalités de ce lieu n’a pas été évident du tout.

    Vous êtes-vous renseigné sur la situation, financière et familiale, des chercheurs de pierre que l’on voit dans le film ?
    Ce sont des casseurs, ils extraient le granite de la roche pour en faire des cailloux. C’est utilisé comme matière première pour la construction des voiries burkinabé. J’étais au Burkina Faso pour un mois, avec deux semaines de préparation tout seul où j’ai pu aller à la rencontre de certains travailleurs et deux semaines de tournage avec l’équipe. J’ai préféré faire un film sur ma sensation de ce travail, de ce lieu et de ces personnes plutôt que sur une explication directe de la situation qui me semblait trop univoque.

    Savez-vous depuis combien de temps environ le plus ancien chercheur de la carrière pratiquait-il cette activité ?
    Je n’ai pas la date exacte, mais la carrière existe depuis la période coloniale. Elle a été exploitée par les Français.

    Pourquoi ne voulez-vous pas qu’on entende de voix distincte et compréhensible dans le film ?
    Parce que la parole raconte peu dans les films. J’essayais de faire un film où l’expression venait d’un ressenti, non pas de l’intellect. Pour moi l’image et le son en mouvement ont un vrai potentiel sensitif qui me semble être l’une des particularités et forces du medium cinématographique. Quant aux mots, ils touchent un autre mode d’expression qui est plus du code/décodage, de la réflexion, quelque chose à comprendre et qui souvent prend trop de place. Ici, c’est plutôt la gestuelle de ces travailleur.euse.s qui fait l’expression du film. Avec du recul, je ne me sens simplement pas suffisamment à l’aise avec les mots pour que ça ajoute une profondeur dans l’expression du film.

    Combien de temps avez-vous passé à composer la bande son à partir du matériau original ? Avec quelles intentions ?
    J’aime bien penser le son pour ce qu’il raconte à lui tout seul, sans être dépendant de l’image ou de la synchro. Je cherche toujours à ce que le son ne dise pas ce que l’image exprime déjà, et inversement. Il y a eu une semaine de montage son et une autre de mixage. Je n’avais pas forcement d’intentions pour toutes les séquences, donc Marilou, au montage son, et Tom, au mixage, m’ont fait plusieurs propositions jusqu’à que ça nous plaise.

    Qu’est-ce qui vous intéressait dans le personnage féminin ? L’avez-vous rencontré au sein de la carrière ou amené avec vous ?
    Madeleine avait une présence dans le lieu qui m’a beaucoup attiré. Je l’ai rencontrée au sein de la carrière comme tous les autres personnages du film mais sans vraiment les rencontrer en même temps. Durant mes deux semaines de préparation, je suis allé tous les jours à la carrière à la rencontre des travailleur.euse.s. Très vite, je me suis rendu compte qu’une vraie proximité était compliquée à avoir en deux semaines avec le gouffre économique, culturel, de langage, de confort… qui nous séparait. Le « blanc » est vite vu comme un « patron ». Cette posture est compliquée à détruire surtout quand tu sais que ta caméra c’est 4 ans de salaire dans la carrière. Cette posture m’a fait flancher psychologiquement, personne ne venait en confrontation avec moi, c’était comme si je faisais ce que je voulais et que leur image n’avait aucune importance. Beaucoup de responsabilités reposaient sur mes épaules. J’ai cherché au mieux à respecter cette distance et être le plus honnête sur nos rapports dans le film. Finalement, je trouve que cette distance est aussi une forme de proximité.

    Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées en particulier ?
    La liberté de se planter. Il y a beaucoup moins de pression, avec moins d’argent en jeu et sans l’obligation de devoir être rentable. Une liberté d’autant plus grande quand tu es étudiant, encore plus à la CinéFabrique.

    Quelles sont vos œuvres de référence ?
    J’en ai beaucoup mais pas forcément une sélection en particulier pour faire ce film. En général, j’aime beaucoup les films avec une nouvelle utilisation du medium cinématographique. Il me semble qu’avant de partir les derniers films qui m’avaient particulièrement plu étaient Combiné nordique de Bogdan Dziworski ou Le dormeur de Pascal Aubier. En revanche, c’est qu’après avoir fini le film que j’ai découvert La maison est noire de l’incroyable poétesse iranienne Forough Farrokhzad. La maison est noire est un film sur une léproserie à Tabriz où Forough Farrokhzad redéfinie notre regard sur la laideur. Elle commence son film par ce carton : « Ce monde est plein de laideur. Il y en aurait encore davantage si l’homme en détournait les yeux. Vous allez voir sur cet écran une image de la laideur, un portrait de la souffrance, qu’il serait injuste d’ignorer. Par respect pour l’homme, nous devons lutter contre cette laideur, alléger cette souffrance. C’est cet espoir qui a inspiré ce film. ». Je m’identifie beaucoup à cette démarche.

    Pour voir Carrière de Pissy, rendez-vous aux séances de la compétition labo L2.

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