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Goûter avec Desert Dogs (Chiens du désert)

15 janvier 2021
Festival, Rencontre avec...
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Entretien avec Samuel Morris, réalisateur de Desert Dogs (Chiens du désert)

Comment avez-vous découvert cet univers et qu’est-ce qui vous a amené à faire un documentaire sur le sujet ?
J’ai commencé à faire du skateboard très jeune. Il y a toujours eu deux réalités dans ma vie : ma famille et le skate, ma grande passion. Elles se mélangeaient rarement, car le skate était un moyen pour moi de me rebeller. Il me permettait de m’exprimer et de rencontrer des personnes qui me ressemblaient. C’était mon truc rien qu’à moi. Mon père a grandi aux côtés de M’Bark, un jeune Marocain que ses parents avaient adopté. Il était comme un frère pour lui, mais il est mort jeune et je n’ai pas eu la chance de le connaître. Ma famille est cependant restée liée à la culture marocaine et nous nous sommes rendus plusieurs fois au Maroc tous ensemble. Nous y allions souvent, mais découvrir la culture du pays ne m’intéressait pas vraiment. Ce que je voulais, c’était faire du skateboard, et ce n’était pas possible au Maroc. Le monde marocain me restait un peu inaccessible : j’avais du mal à saisir sa culture, même si je m’en sentais assez proche. Il restait très éloigné de mon univers. Il y a deux ans, alors que je lisais une revue sur le skateboard, je suis tombé sur une photo d’un jeune Marocain tenant une planche. Je me suis dit : « C’est pas possible. Je suis déjà allé au Maroc et je n’ai jamais vu aucun skateur. » Évidemment, il fallait que j’en sache plus. J’ai appelé mon ami et directeur de la photographie Fabio Tozzo (qui fait aussi du skate) et nous avons fait le voyage pour voir comment se portait la scène du skateboard dans le pays. Et nous avons été surpris : elle est plutôt bien développée et ouverte d’esprit. Enfin le Maroc s’ouvre à moi : la culture, les gens, tout !

Comment avez-vous approché les jeunes ? Étaient-ils contents de participer au projet ?
Nous y sommes d’abord allés pour voir s’il existait bien une scène du skateboard au Maroc. Nous sommes allés à Rabat, la capitale, et à Taghazout, où de nombreux skateurs se retrouvent depuis qu’un nouveau skatepark a été construit. Nous avons fait connaissance avec plusieurs skateurs et ils étaient tous très intéressés. Nous avons échangé nos pseudos Instagram (c’est comme ça que ça passe en 2020). Nous y sommes retournés une deuxième fois, avec une équipe de trois personnes, mais nous ne savions pas précisément ce que nous voulions filmer. Nous savions juste que nous voulions brosser le portrait de la montée de la culture du skateboard au Maroc. L’équipe était composée de Fabio, Marco (un ami skateur, responsable du son), Yassine (un producteur local et notre fixeur) et de moi-même. Nous avons contacté Ibrahim et nous avons séjourné chez lui. Lorsque nous avons rencontré sa famille et qu’il nous a présenté son univers nous avons immédiatement su qu’il serait notre homme. Il était très ouvert. À l’inverse, Aya était plus secrète, surtout au début. Elle n’avait pas de smartphone et était rarement joignable sur Instagram. À Taghazout, nous avons commencé par la chercher. Cela nous a pris deux jours. Elle était très distante au départ, mais après plusieurs heures (ou plutôt plusieurs jours) elle s’est ouverte et nous sommes devenus amis.

Comment s’est déroulé le tournage au Maroc ?
C’était compliqué, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais nous avions la chance d’avoir Yassine, un producteur local, à nos côtés. Il ne nous a jamais quittés et conservait les papiers qui nous autorisaient à tourner. Les gens nous approchaient souvent, et le ton montait parfois, mais Yassine a toujours réussi à calmer la situation. Sans lui, nous aurions dû laisser tout notre matériel à l’aéroport. Nous avons aussi souvent eu affaire à la police.

Pouvez-vous nous parler de vos choix concernant la bande originale ?
Gordian Gleiss, un compositeur de musique de films très talentueux, a accepté de composer la bande originale du film. Il a réussi à associer l’oud, un instrument à cordes, a des éléments plus modernes. C’est un vrai plus pour notre film. La modernité alliée au passé. Nous avons aussi placé deux morceaux supplémentaires sous licence.

Quels sujets aimeriez-vous traiter maintenant ?
Je suis en train d’écrire un long métrage (surprenant, n’est-ce pas ?). J’adore aborder des sujets qui montrent aux spectateurs une nouvelle perspective sur un sujet donné. Un film a la capacité de présenter de nouveaux angles sur un thème ou un sujet et de permettre aux spectateurs qui ne sont pas très familiers avec celui-ci de mieux le comprendre. C’est ce qui me plaît le plus. Et c’est ce que j’ai envie de continuer à proposer dans mes films pour changer, voire créer, des perspectives.

Quel est l’avenir du format court métrage d’après vous ?
Il s’annonce chargé. Le format court est l’outil parfait pour les réalisateurs qui cherchent à expérimenter. C’est aussi le format idéal pour permettre au public d’entrapercevoir de nouvelles perspectives. Ces visions fugitives sont capables d’éveiller un sentiment particulier chez les spectateurs, qui les accompagnera pendant longtemps. C’est pour cela que j’adore les courts métrages et qu’il ne faut pas qu’ils disparaissent.

Si nous devions être à nouveau confinés, quel petit plaisir culturel ou artistique nous recommanderiez-vous pour tromper l’ennui ?
Et bien, on y est déjà non ? On est de nouveau confinés. Quand l’économie s’effondre, les emplois, les raisons de se lever le matin ou les devoirs disparaissent. Qu’est-ce qui reste ? L’art. La culture. La musique. Les films. Les livres. Art. Amis. Amour. Ces choses qui nous rendent libres, qui nous sortent de notre isolement. Ou au moins des choses qui sortent notre esprit de l’isolement, qui nous offrent de nouvelles perspectives, nous donnent de l’espoir et nous permettent de comprendre le monde. Si toutes ces choses disparaissaient, nous serions confinés pour toujours. Je vous recommanderais donc de vous poser et de vous plonger dans une activité qui vous intéresse. Ou de penser à quelque chose que vous avez envie d’exprimer, et de l’exprimer, tout simplement.

Pour voir Desert Dogs (Chiens du désert), rendez-vous aux séances de la compétition internationale I10.

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