Dernier verre avec I Kemi Varros Baballarët (On a enterré nos pères)
Entretien avec Hekuran Isufi, réalisateur de I Kemi Varros Baballarët (On a enterré nos pères)

Le film parle d’un pays marqué encore par son passé, par la guerre, et ce passé qui pèse sur cette jeune génération qui n’a pas vécu la guerre en tant que telle mais a vécu ses conséquences. Entre ceux et celles qui sont partis et veulent revenir et les autres qui sont restés mais veulent partir.

C’est assez surprenant mais la direction des comédiens fut simple, que ce soit pour les acteurs principaux ou bien ma famille qui est présente dans la première séquence, tout le monde savait jouer ! Il y a juste eu un gros travail en amont pour familiariser Don, l’acteur qui interprète Dardan, avec ma famille.


Il faisait froid, très froid, mais la convivialité des acteurs et de ma famille, et la bonne humeur de l’équipe apportaient la chaleur nécessaire sur le tournage.

L’école m’a permis et surtout m’a laissé faire le film que je voulais, sans aucune concession.


Pour ce film, Little Odessa de James Gray et le court métrage The Van d’Erenik Beqiri que j’ai vu au festival de Clermont il y a maintenant 4 ans.

C’est un rêve ! Grâce à la Cinéfabrique, on a eu l’opportunité de venir au festival trois années de suite, de voir une centaine de courts métrages et de rêver d’être pris un jour dans ce même festival.
Pour voir I Kemi Varros Baballarët (On a enterré nos pères), rendez-vous au séance de la compétition nationale F4.
