Envie de Tempête – Prix Procirep 2014
Chaque lauréat du Prix Procirep du meilleur producteur se voit offrir, l’année suivante, une carte blanche par le festival.
« Nijuman No Borei » (200 000 fantômes) de Jean-Gabriel Périot (France – 2008)
« A l’heure où j’écris ce mot :
– Envie de Tempête vient d’avoir 15 ans.
– Le nombre de chômeurs en France a passé la barre des 3 432 500.
– L’écart entre pauvres et riches ne cesse de croître de par le monde.
Tout ceci, bien sûr, sans corrélation aucune avec notre anniversaire précité !
De ces états de fait, nous vous avons concocté deux programmes : un programme « Politique » et un autre « Envie de Tempête ».
Premier temps.
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » – Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
Le court métrage reste, à mon sens, l’endroit de la prise de parole directe, sans censure. J’ai toujours admiré et aimé accompagner les films et les auteurs qui font preuve d’une vraie proposition de regard sur notre monde.
Ce programme est donc l’occasion de vous faire découvrir un panel de films très différents dont le point commun est de ne pas être consensuels et d’appeler, directement ou non, à la révolte !
Second temps.
« Produire : assurer les actions diverses qui concourent à fournir sur le marché commercial certains biens ou services. » – Larousse
Si j’avais lu cette définition il y a 15 ans, je n’aurais jamais choisi ce métier ! Pour moi, produire c’est partager, créer, échanger… Bref, faire du cinéma comme on aime la vie.
Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur des films qui ont marqué l’histoire de notre société et de remercier une nouvelle fois tous les auteurs qui ont accompagné notre route et nous ont fait partager leurs convictions, leurs univers ainsi que tous mes camarades stagiaires, producteurs, assistants, copains, qui ont bâti avec moi Envie de Tempête ! »
Frédéric Dubreuil
« On a train » (Dans un train) de Barnabás Tóth (Hongrie – 2003)