Dernier verre avec Es Muss (Ainsi soit-il)
Entretien avec Jumana Issa et Flavio Luca Marano, réalisateurs de Es Muss (Ainsi soit-il)
Comment est née l’idée de Es Muss ?
Dans un roadtrip qui nous a laissé plein de temps pour penser à nos mères.
Vous pouvez nous en dire plus sur le personnage de Sylvia, et sur la façon dont elle décide d’affronter l’adversité ?
C’est quelqu’un qui ne s’affirme jamais vraiment, mais le jour où tout ce qu’il lui restait se désintègre, il lui faut agir.
Es Muss a gagné cet été le Prix du Meilleur Espoir Suisse au festival de Locarno. Êtes-vous satisfait de l’accueil du film jusqu’à présent ?
Oui.
Quelles ont été les inconvénients et les avantages de travailler ensemble sur le film ?
– Luca, c’est juste un emmerdeur. – Jumana est vraiment adorable. On plaisante, on est toujours chacun un peu des deux, mais c’est ce qui rend l’aventure merveilleuse. Et ça s’est fait naturellement, parce que nous sommes partenaires dans la vie en général comme au cinéma. Ce qui est la même chose, à notre avis.
Y a-t-il un court métrage qui vous a particulièrement marqués ?
Un chant d’amour de Jean Genet, Un chien andalou de Luis Buñuel et Der einsame Wanderer de Philip Sauber.
Selon vous, qu’est-ce qui fait un bon film ?
Un bon film remet les choses à leur place. Comme quand Charlie Chaplin nous montre un flic qui ne résout aucune enquête, n’est utile à personne, mais s’avère toujours n’être qu’un casse-pieds de plus.
Pour voir Es Muss (Ainsi soit-il), rendez-vous aux séances de la compétition internationale I4.