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Dernier verre avec Je finirai en prison

22 janvier 2020
Festival, Rencontre avec...
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Entretien avec Alexandre Dostie, réalisateur de Je finirai en prison

Comment est née l’idée de Je finirai en prison ?
C’est d’abord la chanson du célèbre cowboy québécois André Guitar, Je finirai en prison, et qui titre ce film, qui m’a mis sur la piste. La country québécoise est de nature plutôt joyeuse et banale, mais cette murder ballad racontait quelque chose de spécial, de dark. Je suis tombé en amour avec le morceau. Il y avait là un univers qui me plaisait. Je voulais raconter quelque chose du genre. Puis, un ami m’a raconté l’histoire de sa vieille tante qui un jour s’était retrouvée au volant d’un énorme camion à tracer à haute vitesse dans la campagne. Le compteur de vitesse du camion était en miles à l’heure, alors qu’elle croyait rouler en kilomètres. Cette image m’est resté dans la tête, un personnage intéressant qui se mettait dans le danger sans le savoir. Finalement, en me demandant ce qu’elle faisait là, j’ai découvert que la dame au volant fuyait. Et que cette dame, c’était ma mère.

Comment avez-vous travaillé avec les acteurs du film ?
Le tournage de Je finirai en prison a été vraiment hardcore. Ce qui devait être un film d’automne s’est transformé en film d’hiver quelques jours avant de shooter. Il faisait -25° Celsius, 3 pieds de neige au sol, tout le monde devait se lever tôt à cause des heures d’ensoleillement limitées, nos journées étaient très intenses et physiques. Heureusement, les acteurs étaient prêts. Nous avons beaucoup travaillé en amont à ce qu’ils comprennent dans le moindre détail la mécanique psychologique de leurs personnages et surtout, qu’ils trouvent une façon personnelle d’y accéder. Nous avons donc beaucoup discuté. Pour moi, le travail avec les acteurs est surtout un exercice de communication à cœur ouvert, d’osmose. Certains réalisateurs n’aiment pas les acteurs qui posent beaucoup de questions sur leurs personnages ou sur le récit. Ils sentent leur vision challengé… C’est vrai que ça peut être dur, mais moi j’adore ça. Ce processus raffine toujours ma vision de réalisation et donne du pouvoir aux acteurs. C’est gagnant-gagnant. En fait, j’ai toujours eu l’impression que mon travail de réalisateur prenait son sens à travers cette communion. Autrement, je ne sais même pas si j’utiliserais le cinéma pour raconter mes histoires. J’accorde beaucoup d’importance à l’apport créatif des acteurs et je me réjouis quand ils comprennent l’âme de leur personnage au point de transcender l’outil qu’est le script.

Quelles sont vos œuvres de référence ?
Je suis un lecteur assidu depuis toujours. J’irais même jusqu’à dire que la littérature a une place plus importante dans ma vie que le cinéma. Pour Je finirai en prison, c’est l’œuvre de Flannery O’Connor, auteure américaine du courant Southern Gothic, qui m’a beaucoup inspiré. J’ai découvert plusieurs similitudes entre le cadre moral à symétrie variable de ses histoires et celui de mes univers. Il y a aussi le background rural de ses nouvelles, l’importance du territoire, avec lequel j’ai beaucoup connecté. Au cinéma, Badlands était dans mon esprit au moment de composer ce film, un peu pour les mêmes raisons que O’Connor d’ailleurs. Ce qui m’a beaucoup impressionné dans le film de Malick, c’est la force de ce duo improbable que compose Kit et Holly et la névrose qui se tisse entre eux deux dans un monde qui leur est hostile. Découvrir des points de références entre les univers qui émergent de mon imagination et les œuvres d’autres artistes est pour moi une expérience grisante, quasi spirituelle. Cette communion d’idée à travers le temps et l’espace est l’un de mes moments préférés du processus d’écriture.

Vous travaillez, entre autres, comme distributeur. Que pensez-vous de la visibilité des courts métrages en général ?
Je crois que le court métrage n’a jamais eu autant de visibilité qu’aujourd’hui, mais aussi que le travail des artisans du court métrage n’a jamais eu autant de valeur qu’à notre époque. Le public de la planète a grande soif de nouveaux contenus et les plateformes, autant physiques que virtuelles, se démultiplient pour les satisfaire. D’autre part, le court métrage n’a plus l’aura d’une école du cinéma, mais est bien le vecteur de visions cinématographiques intégrales, audacieuses et nouvelles. Il y a donc un pari très intéressant à faire, tant pour le public que l’industrie, avec le talent qui se montre au monde à travers le court métrage. Avec la démocratisation des outils du cinéma, il n’y a plus de frontière au talent et la lutte pour se tailler une place au soleil est globale. Ça force les créateurs à aller plus loin. À oser. À sacrifier. Je crois que c’est une bonne affaire.

Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées ?
Pour moi, la liberté qu’apporte le court métrage c’est celle de s’investir. Le court métrage n’a pas à composer avec les compromis du long. Ainsi, j’adore que l’on puisse tout y risquer. Qu’il n’y ait pas grand-chose à perdre en prenant le pari du court. Personnellement, j’ai foncé avec ce que j’avais dans la tête pour Je finirai en prison et mon précédent court, Mutants. J’encourage tout le monde à faire pareil. À tout miser. À s’investir entièrement.

Pour voir Je finirai en prison, rendez-vous aux séances de la compétition internationale I5.

 

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