Goûter avec L’Inspection
Entretien avec Frédéric Bas et Caroline Brami, coréalisateurs de L’Inspection
D’où vous est venue l’idée de cet entretien entre l’inspecteur et l’enseignante ?
Nous cherchions une situation peu vue dans les films autour de l’école et qui soit susceptible de poser le plus de questions possibles sur notre métier. La discussion entre un inspecteur et une professeure d’histoire nous a semblé idéale.
Qu’aviez-vous envie d’explorer au travers de ce dialogue ?
C’est comme un dialogue philosophique entre l’expérience, incarnée par la professeure, et l’institution qui en a la charge : l’inspecteur vient pour commenter, questionner la pratique de Julia. Le spectateur assiste à cet échange tendu entre deux points de vue sur l’école.
Comment s’est déroulée votre collaboration ?
Nous avons un terrain d’entente qui est notre métier : nous sommes tous les deux professeurs depuis plus de quinze ans ! Pour le reste, c’est un échange de balles, très complémentaire et très complice pour faire les dialogues les plus justes.
Quels sujets ou genres cherchez-vous à aborder en tant que cinéaste ?
Des thèmes et des sujets réalistes qui questionnent notre rapport au réel, qui explorent l’expérience des gens…
Y a-t-il un court métrage qui vous a particulièrement marqués ?
Il y en a beaucoup. Tout doit disparaître de Jean-Marc Moutout (pour Frédéric), Masel Tov Cocktail de Arkadij Khaet et Mickey Paatzsch (pour Caroline).
Selon vous, qu’est-ce qui fait un bon film ?
Le public doit oublier les intentions de départ, être pris par la mise en scène…
Pour voir L’Inspection, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F9.