Rétrospective 2014 : courts métrages américains des années 2000
Comme chaque année, le festival du court métrage de Clermont-Ferrand met un pays à l’honneur en lui consacrant une rétrospective. Pour l’édition 2014, nous nous intéresserons aux courts métrages américains des années 2000.
Light is calling
Une lumière appelle au loin. Projection boréale, elle illumine l’écran, les yeux et les cerveaux d’explorateurs du septième art qui s’aventurent dans l’underground, subliment l’expérimental, repoussent les frontières de la fiction, brouillent toutes les pistes de la cartographie pelliculaire. Issus d’une tradition qui a presque tout digéré en cinéma, les courts métragistes américains de ces quinze dernières années s’amusent de cet héritage, en jouent, s’en affranchissent souvent pour mieux y rendre hommage. Ils ont pour noms Bill Morrison, Jem Cohen, Keith Bearden, Spike Jonze ou encore David Russo… Chacun porte en avant un regard ironique, polémique, poétique sur le land of the free. Un morceau d’Amérique. Un morceau de bravoure. Le galop creuse le sillon, la terre s’ouvre, soudain le filon scintille. Bannière étoilée, étincelle au long cours. Une lumière appelle au loin. Elle inonde la liberté de l’horizon, attend que quelqu’un reprenne la route. Un esprit pionnier qui trace tout naturellement sa voie sur les vastes territoires du pays Court Métrage.
Welcome home boys!
Terminal Bar de Stefan Nadelman (Etats-Unis, 2002)
Contact : Sauve qui peut le court métrage, Calmin borel, 04 73 14 73 32