Entretien avec Anastasia Borisova, réalisatrice de Mama (La maman)

Qu’est-ce qui vous intéressait dans ce sujet ?
Il s’agit d’un film d’études. Dans le cadre de la section documentaire à l’école de cinéma de Moscou, nous avons étudié le réalisme dans les films de fiction. Je m’intéressais aux migrants, aux étrangers qui vivent à Moscou, sans doute parce que je suis moi-même immigrée de Yakoutie. Je voulais aussi que Galina Tikhonova joue dans mon film. Comme moi, elle est originaire de Yakoutie. Je savais que c’était une excellente actrice et qu’elle vivait à Moscou. Ainsi est venue l’idée du film.

Que vont retirer les spectateurs de votre film, à votre avis ?
J’espère que le public y verra une tranche de vie dans la Russie moderne et constatera qu’on a tous les mêmes problèmes.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours de réalisatrice et de vos projets pour l’avenir ?
J’ai obtenu mon diplôme de l’école de cinéma de Moscou en 2019. Nous avons tourné mon film de fin d’études l’été dernier et nous sommes en phase de post-production. Je travaille à l’écriture d’un nouveau scénario et je cherche de nouveaux sujets.

Diriez-vous que le format court vous a donné une certaine liberté ?
Oui, pour moi, le court métrage est l’occasion d’apprendre des choses.

Quelles sont vos références cinématographiques ?
Les frères Dardenne.

Pour voir Mama (La maman), rendez-vous aux séances du programme I13 de la compétition internationale.