Canada – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org Festival du court métrage de Clermont-Ferrand | 31 Janv. > 8 Fév. 2025 Thu, 18 Mar 2021 16:23:40 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.5 https://clermont-filmfest.org/wp-content/uploads/2017/10/lutin-sqp-1-300x275.png Canada – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org 32 32 Café court – Patrick Bouchard https://clermont-filmfest.org/cafe-court-patrick-bouchard/ Fri, 08 Feb 2019 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/cafe-court-patrick-bouchard/

Découvrez l’interview du cinéaste québécois Patrick Bouchard à propos de son court métrage Le sujet présenté dans la compétition labo 2019 (programme L3).
Une vidéo réalisée en complicité avec les étudiants de l’Arfis École.

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Café court – Guillaume Fournier, Yannick Nolin & Samuel Matteau https://clermont-filmfest.org/cafe-court-guillaume-fournier-yannick-nolin-samuel-matteau/ Tue, 05 Feb 2019 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/cafe-court-guillaume-fournier-yannick-nolin-samuel-matteau/

Découvrez l’interview des réalisateurs canadiens Guillaume Fournier, Yannick Nolin & Samuel Matteau à propos de leur court métrage Acadiana (L’Acadiane) présenté dans la compétition labo 2019 (programme L2).
Une vidéo réalisée en complicité avec les étudiants de l’Arfis École.

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Classe de maîtres : Patrick Bouchard et Theodore Ushev https://clermont-filmfest.org/classe-de-maitres-bouchard-ushev/ Mon, 04 Feb 2019 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/classe-de-maitres-bouchard-ushev/ Lundi 4 février 2019 à l’IADT.
À l’occasion de la rétrospective Ô Canada, Québec, Premières Nations, etc., Patrick Bouchard et Theodore Ushev, tous deux cinéastes d’animation primés à Clermont-Ferrand, donneront une classe de maîtres en duo. Cette discussion, animée par Christian Guinot, ancien responsable de la compétition internationale du festival de Clermont et fin connaisseur du court canadien, sera l’occasion de revenir sur leurs nombreux films, leur travail d’exploration des différentes techniques d’animation et leur collaboration avec l’Office national du film du Canada (ONF).

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Café court – Alex Boya https://clermont-filmfest.org/cafe-court-alex-boya/ Sat, 02 Feb 2019 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/cafe-court-alex-boya/

Découvrez l’interview du réalisateur canadien Alex Boya à propos de son court métrage Turbine présenté dans la compétition internationale 2019 (programme I2).
Une vidéo réalisée en complicité avec les étudiants de l’Arfis École

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Café court – Joseph Amenta https://clermont-filmfest.org/cafe-court-joseph-amenta/ Sat, 02 Feb 2019 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/cafe-court-joseph-amenta/

Découvrez l’interview du réalisateur canadien Joseph Amenta à propos de son court métrage Haus présenté dans la compétition internationale 2019 (programme I10).
Une vidéo réalisée en complicité avec les étudiants de l’Arfis École.

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Breakfast avec Sigismond sans images https://clermont-filmfest.org/sigismond-sans-images/ Tue, 31 Jan 2017 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/sigismond-sans-images/  

Entretien avec Albéric Aurtenèche, réalisateur de Sigismond sans images


la mouche cf Pourquoi Sigismond affirme-t-il qu’il s’identifie à Écho et pas à Narcisse ?

Merci pour cette merveilleuse question qui touche à l’essence même du film. Avec la généralisation du téléphone portable ces dix dernières années, la « révolution numérique » nous a permis d’avoir une maîtrise absolue des images, de leur création jusqu’à leur diffusion. L’exemple ultime est bien sûr le selfie, grâce auquel on peut choisir l’angle, le cadrage, le décor etc. de sa propre image, puis la retoucher pour lui donner l’aspect désiré, et enfin la publier sur le réseau de son choix.
Mais le selfie n’est qu’un aspect (au premier degré) de la maîtrise de notre propre image. Les réseaux sociaux permettent une maîtrise similaire en nous proposant de poster des images de nos vies, de donner notre avis sur tel ou tel sujet, de faire passer des articles, des vidéos ou des morceaux de musique dûment choisis et qui nous montrent sous notre meilleur jour. En bref, l’individu d’aujourd’hui est souvent précédé, dans la vraie vie, d’une sorte d’image virtuelle de lui-même.
Cette emprise que nous avons sur notre image pose la question : comment se construire dans une société de l’image ? Le problème, c’est qu’on a tendance à réduire la réponse à cette question à un seul et unique concept dérivé de l’hégémonie centenaire d’un philosophe : le narcissisme de Freud (un concept bien entendu remanié par ses nombreux adeptes). Il est devenu monnaie courante de considérer le mythe de Narcisse comme la base du comportement humain, à tel point qu’on l’invoque systématiquement dès qu’on parle de regard sur soi-même.
On s’en remet à cette unique interprétation sur la nature humaine pour démontrer que les gens utilisent en masse les réseaux sociaux dans le seul but de s’inventer un personnage tautologique pour leur plaisir. Voilà comment on juge la génération qui utilise massivement (pour l’instant) ces réseaux : égocentrée et narcissique. Lors de la grande grève étudiante de 2012 ici à Québec, qui a débouché sur un mouvement social général, les jeunes (ceux qu’on appelle les « Millennials » ou « génération moi ») étaient vus comme des enfants gâtés qui entravaient la bonne marche de la société de leurs parents pour des raisons purement égoïstes. Leurs revendications sociales, qui par définition visaient le bien commun, ont été réduites à un combat pour leurs intérêts personnels.
C’est pour cela que le mythe d’Écho parle à Sigismond. C’est le double (en négatif) de Narcisse, et elle représente une relation très différente aux images. Invisible à son amant, incapable de communiquer avec lui autrement qu’en répétant ce qu’il dit lorsqu’il parle tout seul, elle le regarde mourir d’amour pour sa propre image et, de désespoir, elle devient une voix sans corps, sans image, sans ego. Alors que Narcisse a une relation égocentrique aux images, Écho évoque l’exclusion du monde des images. Elle incarne ceux d’entre nous qui regardent dans le miroir non par vanité mais pour se rassurer dans un monde où règnent les apparences. Elle incarne ceux qui se construisent une personnalité virtuelle en s’imaginant que cela rendra leur existence plus vraie. Elle incarne ceux d’entre nous qui, pour une raison ou une autre, ont du mal à comprendre cette société façonnée par les autres.

la mouche cf Pourquoi vouliez-vous raconter l’histoire de Sigismond ?
J’ai modestement participé aux manifestations de 2012, dans le but de militer pour l’accès à l’éducation et contre un gouvernement néolibéral qui se croit permis de supprimer les budgets là où, à mon sens, on en a vraiment besoin. Comme tous ceux d’entre nous qui avaient plusieurs fois cédé au cynisme, j’ai cru qu’un changement était enfin possible, tout ça pour être à nouveau dupé et me heurter au mur érigé par une large majorité, indifférente et timorée. Le sentiment d’impuissance que j’ai alors ressenti, l’impression de ne pas avoir de voix, m’a inspiré le personnage de Sigismond.

la mouche cf Parlez-nous des scènes d’interrogatoire. Pourquoi les personnages se trouvent-ils dans le coin de la pièce ?
La réponse à cette question est très terre-à-terre. Le film a été tourné avec un mini budget puisé dans mon compte en banque. On a réussi à avoir le lieu de tournage gratuitement. On aimait bien la texture des parois, et je voulais filmer la première partie, avec le vieux psychiatre, avec une caméra fixe en face des personnages. On a tout simplement voulu éviter d’avoir une surface plane à l’arrière-plan. Ce qui est drôle, c’est qu’on a utilisé un seul coin de la pièce pour tous les plans de l’interrogatoire, on a juste déplacé les meubles et les accessoires.
Je suis sûr qu’on peut trouver des explications symboliques à ce choix esthétique, mais je laisse le spectateur s’en charger.

la mouche cf Si vous êtes déjà venu à Clermont-Ferrand, pouvez-vous nous raconter une anecdote sur le festival ? Sinon, quelles sont vos attentes pour cette édition ?
Je suis venu en 2008, mais avec un film qui n’était pas en compétition. J’ai fait des rencontres très intéressantes, dont certaines m’ont ouvert les portes d’autres festivals européens. Ensuite mon film a beaucoup tourné dans les festivals du monde entier.
Cela date un peu, et je n’avais pas fait de nouveau film depuis 2010 jusqu’à Sigismond. J’espère seulement que ma participation cette année va élargir la diffusion et la visibilité du film et peut-être susciter des discussions autour des thèmes qu’il aborde.
J’ai aussi un projet de long métrage coproduit par Metafilms à Montréal et Les films d’Antoine en France. Nous en sommes encore au stade des financements, qui seront sans doute français en grande partie. Je sais bien que Clermont est dédié au court métrage, mais je viendrai avec ce projet en tête.

la mouche cf Le film va-t-il bénéficier d’autres projections publiques ?
Il sera projeté fin février au Rendez-vous du cinéma québécois. En dehors de cela, je suis ouvert à toute proposition.

la mouche cf Est-ce que vous participerez à d’autres événements pendant le festival de Clermont-Ferrand (Expressos, conférences ou autre) ?
Je participe aux rencontres Expresso, et vous me verrez sans doute traîner du côté du stand Québec/Sodec au marché du film court.

 

 

Pour voir Sigismond sans images, rendez-vous aux séances de la compétition internationale I11.

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Breakfast avec L’ours noir https://clermont-filmfest.org/breakfast-avec-lours-noir/ Sat, 06 Feb 2016 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/breakfast-avec-lours-noir/  

Entretien avec Méryl Fortunat Rossi, co-réalisateur de L’ours noir


la mouche cfComment vous est venue l’idée d’écrire L’ours noir ?

C’est la sœur de Xavier Seron (co-réalisateur) qui est revenue d’un voyage au Québec avec le guide du Parc National Forillon, un parc où l’on peut observer des ours noirs. Il y a vraiment des règles strictes à respecter dans ce guide. Les consignes du film sont authentiques et les vaporisateurs chasse-ours existent vraiment !


la mouche cfAimez-vous particulièrement l’absurde et l’humour noir ? Avez-vous une préférence entre les deux ?

C’est vrai que ce sont deux notions que nous aimons tout particulièrement, nous essayons toujours de faire rire en dehors des sentiers battus.
Notre premier film (Mauvaise lune) en duo était un faux documentaire, une ode à l’humour noir à propos d’un alcoolique persuadé d’être un loup-garou. Ce film, c’est un peu le cousin consanguin de C’est arrivé près de chez vous.
Pour revenir à L’ours noir, on a plutôt été puiser dans des inspirations anglo-saxonnes. La meilleure référence serait Sacré Graal des Monty Python. Nous sommes ici dans un univers absurde. On voulait mélanger le gore et la comédie aussi. Il y a un coté très bricolé dans le film, une sorte d’hommage à des films comme Bad Taste de Peter Jackson. On n’a pas pensé les effets spéciaux pour qu’ils soient crédibles mais comiques avec le charme du home made.


la mouche cfPourquoi avez-vous choisi une voix off canadienne ?

La voix off québécoise vient de l’idée de départ, un faux film de prévention didactique, comme un film d’entreprise… L’action est supposée se passer au Québec donc ça devait être une voix québécoise. On l’a gardé même si le scénario s’est transformé. Au final, nous avons conservé le côté pédagogique mais cette voix s’amuse des visiteurs en ne leur donnant pas les bonnes clés au bon moment.  Nos personnages sont comme des petits élèves qui vont être punis pour ne pas avoir étudié le guide avant d’entrer dans la forêt. La voix-off canadienne, c’était une manière pour nous, les réalisateurs, de s’amuser avec les accents québécois et belges…


la mouche cfPourquoi dès le départ avez-vous positionné vos personnages dans l’exagération et créé ainsi un détachement ?

On est dans l’exagération, mais pas tant que ça. C’est sûr qu’on frôle la caricature mais c’est pour mieux nous moquer de nous-mêmes, nous, les citadins qui allons dans la Nature comme on va Disneyland. Nous, qui connaissons mieux les logos des marques que les feuilles des arbres…
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la mouche cfEt pourquoi un mariage homosexuel comme point de départ ?

Lorsque que l’on s’est finalement décidé à écrire le scénario, nous étions en pleine manifestation contre le mariage pour tous. 
Cette polémique française nous a marqués car en Belgique, il n’y a eu aucun de problème lorsque la loi est passée, ni dans d’autres pays où elle avait déjà été acceptée.
Les grandes lignes du scénario, le profil des cinq randonneurs ont été écrit en une après-midi et nous avons eu le désir d’ancrer le film dans  l’actualité, une sorte de clin d’œil. Et puis l’humour, le rire n’en est que plus savoureux quand on touche à quelque chose de réel, lorsqu’on critique, même un tant soit peu, la société. Il n’y a qu’à revoir les films de Chaplin, Billy Wilder… Si l’ours noir ne faisait simplement qu’arracher des bras, ça marcherait moins.


la mouche cfÊtes-vous intéressés par la thématique de la Nature et de sa relation avec l’Humain ?

C’est assez récurrent pour Xavier et moi, oui. On se pose la question de l’animal qui sommeille nous. D’ailleurs, on filme nos acteurs de manière assez crue, avec une animalité prononcée (c’est très vrai dans notre premier court Mauvaise lune mais aussi dans le prochain, Le plombier). Nous sommes tous des animaux mais l’homme a perdu son côté instinctif, c’est une autre critique sous-jacente de l’ours.
Quand on a écrit le personnage qui meurt en faisant un selfie, c’était juste une blague, presque too much, plus tard on a appris qu’il y avait réellement des parcs américains qui avaient dû fermer à cause de ça ! L’année dernière, il y a eu plus de personnes mortes par selfies que mordues par des requins.
Prendre comme personnage principal  un nounours géant, c’était une manière de dire que nous voyons souvent la nature avec les yeux de notre enfance, un peu comme dans les pubs Herta ou Cajoline… C’est pour le coup très caricatural mais ces histoires de selfies nous obligent à penser que bon nombre de randonneurs voient d’abord la peluche innocente, celle qui donne envie de faire un câlin avant de voir un ours prédateur. Finalement, on n’exagère pas tant que ça.


la mouche cfTrouvez-vous intéressante la question d’une Nature maîtrisée, une forêt sans ours ni loup ni serpent… finalement, faite pour l’Humain ?

Oui, justement. Aujourd’hui tout doit être mignon, joli, ne pas heurter. On mange des steaks sous cellophane et l’idée de tuer la bête nous dégoûte.
Personnellement, je mange de la viande, je vais à la pêche mais j’ai besoin de comprendre l’implication de mes actes. Avec Xavier, nous étions également interpelés par ces gens qui paient pour aller voir les pingouins en Antarctique… Ils vont sur des ferries, c’est du tourisme de masse dénué de sens. Ils vont dans la nature « sauvage », dans ces décors de cartes postales qui nous font penser aux belles aventures vues dans les films ou la littérature, on y vient une journée, une paire d’heures, on fait la photo et on s’en va.
En fait, en répondant à vos questions, je parle de tout ça, la Nature, l’Homme comme si on avait de grandes IDÉES (ou pire, un message à transmettre) mais le film reste avant tout une farce… on force le trait plus qu’on ne critique.


la mouche cfAvez-vous une connaissance particulière des ours ?

Non, aucune. On a juste potassé le guide du Parc. Ceci dit, si on nous mettait là maintenant dans un parc avec un ours, nous ne serions sans doute pas beaucoup plus avertis que nos personnages. Dans le film, nous n’avons gardé que des règles simples à retenir, mais la vérité est beaucoup plus complexe. Quand, dans le film, la voix-off conseille de monter aux arbres, c’est un conseil du guide mais le guide dit aussi que les ours monte aux arbres… et c’est comme ça dans tout le manuel : incompréhensible… l’ours bouge l’oreille, il est copain, là il remue le museau, ne bougez-pas, il montre les dents  courez… Bref, tu cours.
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la mouche cfPourquoi avez-vous ajouté un chien dans l’histoire ? Qu’est-ce que le rapport à l’animal domestique changeait ou ajoutait ?

Un chien, c’est toujours drôle, surtout lorsqu’il court avec un bras arraché au bout de sa laisse ou qu’on l’éclate sur un pare-brise. À la base, le personnage joué par François Neycken devait être obligé d’emporter le chien de sa mère (un bouledogue français). On voulait que ce soit un vrai chien d’appartement pour marquer un peu plus la différence avec l’ours sauvage ! Le petit chien à sa mémère s’en fout du grand air et des longues randonnées, c’est d’ailleurs pour ça qu’au tout début du film, Radis refuse d’avancer. Après pour le besoin du dressage, nous avons dû changer de race de chien. Ce n’est plus tout à fait la caricature que nous avions imaginée sans vouloir offenser Radis, qui a été une actrice formidable.


la mouche cfPensez-vous que le court métrage soit un bon outil pour questionner la cellule « familiale » et la « méga » cellule sociétale ?

Je ne me pose pas la question directement. On fait du court pour apprendre son métier mais aussi et surtout pour s’éclater. Un court métrage, même quand il cartonne reste visible par un public restreint. Je dirais plutôt que l’on peut observer « le court métrage » d’un point de vue sociologique. Les sélectionneurs en savent quelque chose, il y a chaque année un ou des thèmes que l’on retrouve par pays. Par exemple, les espagnols qui sont des aficionados de films de genre, ont énormément abordé la problématique de la crise économique par la fenêtre du film apocalyptique. On pourrait aussi dire que le court métrage absorbe plus rapidement l’humeur d’une société qu’un long métrage, simplement parce qu’il est généralement plus rapide à produire, ça permet de voir venir une tendance.


la mouche cfL’ours noir
a été réalisé avec une production, une coproduction ou en auto-production française. Avez-vous écrit ce film en considérant cet aspect « français » : rattaché des références cinématographiques, construit un contexte spécifique ou intégré des notions caractéristiquement françaises ?

C’est une coproduction franco-belge, Xavier est belge et moi je suis français résidant en Belgique. L’ours noir, même avec son scénario absurde, n’en reste pas moins un film très complexe à produire car très onéreux. Du coup, la co-producton devient une nécessité.  C’est comme ça qu’Origine Films est rentré dans l’aventure.  Ils ont quand même réussi le tour de force de vendre notre histoire de nounours qui décapite des touristes à ARTE ! Et puis on a eu les soutiens de la Région Champagne-Ardennes que nous avons pris pour décor (du côté de Monthermé) et de la Région Rhône-Alpes, où nous avons entre autres réalisé la post-production.
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Pour voir L’ours noir, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F9.

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