David Bouttin – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org Festival du court métrage de Clermont-Ferrand | 31 Janv. > 8 Fév. 2025 Thu, 18 Mar 2021 08:50:35 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.5 https://clermont-filmfest.org/wp-content/uploads/2017/10/lutin-sqp-1-300x275.png David Bouttin – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org 32 32 Clermont dans la lucarne : avril 2018 https://clermont-filmfest.org/clermont-dans-la-lucarne-avril-2018/ Thu, 12 Apr 2018 22:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/clermont-dans-la-lucarne-avril-2018/ Votre planning télévisuel mensuel des diffusions de courts métrages passés par le festival du court métrage de Clermont-Ferrand, émission par émission.

Vous avez loupé une édition ? Voici quelques sessions de rattrapage.

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Dimanche 8 avril sur Canal+ Cinéma

À 22h15, découvrez un Top Of The Shorts spécial « David Bouttin, nouveau talent, signe deux courts combattifs ».

Au programme, la diffusion de Boomerang, réalisé par David Bouttin (France, 2017, 20min) sélectionné en compétition nationale au Festival 2018.

Synopsis : De petits boulots en missions d’intérim, Paul, la quarantaine, essaie de sortir de la galère. Condamné à un retrait de permis pour non-paiement de son assurance automobile, il doit trouver des solutions pour se rendre au travail et continuer à avancer. Mais de toute façon, comment faire autrement ?

Découvrez notre interview de David Bouttin à propos du film.

 

Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 avril, après minuit sur Arte.

Si vous ne l’avez pas encore vu, il n’est pas trop tard ! Kötü Kiz [Vilaine fille], court métrage d’animation d’Ayce Kartal (France/Turquie, 2017, 8mn) est à voir et à revoir. Il a reçu le Grand Prix National au Festival de Clermont-Ferrand 2018.

Synopsis : S. est turque et a huit ans. Elle est dotée d’une imagination débordante et elle aime la nature et les animaux. Alors que, depuis sa chambre d’hôpital, elle se remémore les jours heureux passés dans le village de ses grands-parents, des souvenirs sombres et terrifiants surgissent.

Le film sera suivi d’une rencontre avec le réalisateur.

Découvrez notre interview de Ayce Kartal à propos du film.

L’émission se poursuivra avec un portrait de Sébastien Laudenbach, auteur de 8 court métrage dont Journal (Prix de la Jeunesse au Festival 1999) et Vibrato (sélectionné en compétition nationale au Festival 2018).

© Veeren / UniFrance

 

histoirescourtes

Dans la nuit du dimanche au lundi sur France 2, présenté par Pauline Dévi

Dimanche 15 avril, découvrez le cycle « Limite limite » avec Nuit Debout avec le comédien Pierre Lottin, réalisé par Jean-Charles PaugamNuit Debout a été sélectionné en compétition nationale au Festival 2018.

Synopsis : Paris, avril 2016. Franck se fait virer de chez le pote chez qui il squattait. Après avoir désespérément cherché un endroit où crécher, il n’a plus qu’une seule solution : draguer une meuf dans l’espoir qu’elle le ramène chez elle. Heureusement, il y a Tinder ! Malheureusement, il y a « Nuit debout ».

Découvrez notre interview de Jean-Charles Paugam à propos du film.

Le cycle « Limite limite » se poursuit avec Maître-Chien réalisé par Jean-Alain Laban, et sélectionné en compétition nationale au Festival 2016.

Synopsis : Didier, 55 ans, est maître-chien à la porte d’un supermarché, situé dans une cité sensible. Il surveille les allées et venues des clients en observant le ballet incessant des petits dealers du quartier, qui volent ses caddies. Un jour, c’en est trop : Didier décide d’agir.

Découvrez notre interview de Jean-Alain Laban à propos du film.

Dimanche 22 avril, le cycle « Limite limite » continue avec Samedi réalisé par Hannibal Mahé et sélectionné en compétition nationale au Festival 2016.

Synopsis : Manu fugue de son IPPJ (Institution publique de protection de la jeunesse). Dehors, personne ne l’attend.

Découvrez notre interview de Hannibal Mahé à propos du film.

La soirée continue avec Flytopia réalisé par Saul Freed et Karni Arieli. Il a été sélectionné en compétition internationale au cours du Festival 2013.

Synopsis : Un homme conclut un pacte avec tous les insectes qui habitent dans sa maison.

 

Dimanche 29 avril, le cycle « Limite limite » du mois d’avril se clôture avec Mescaline de Clarisse Hahn (-12), avec Agathe Bonitzer. Le film a été sélectionné en compétition nationale au Festival de Clermont cette année.

Synopsis : Un couple de français à la recherche d’un cactus hallucinogène s’introduit comme un virus dans un paysage mexicain dont il ignore codes et usages. À leur insu, Agathe et Mehdi vont bouleverser l’équilibre d’une famille de villageois.


Découvrez l’interview de la cinéaste française à propos de son court métrage :

 

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Dans la nuit du vendredi au samedi à 00h sur France 3

Vendredi 20 avril, Libre Court est sous le signe du cinéma engagé. La soirée débute avec The nest (Le nid) de Jamie Jones, sélectionné en compétition internationale au Festival 2017.

Synopsis : À Londres, une mère célibataire et ses enfants se font expulser de leur maison pour être remplacés par une famille d’origine étrangère. Devant cette situation, la jeune femme est poussée à bout.

Découvrez notre interview de Jamie Jones à propos du film.

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Breakfast avec Boomerang https://clermont-filmfest.org/boomerang/ Wed, 14 Feb 2018 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/boomerang/  

Entretien avec David Bouttin, réalisateur de Boomerang

la mouche cf Malheureusement, la situation – touchante – dans laquelle se trouve Paul n’est pas unique. Y a t-il un événement en particulier qui vous a inspiré la trame du film ?
Non, aucun événement en particulier, mais plutôt une somme de choses et d’injustices sociales qui me touchent. J’ai bien entendu pensé à ces gens sur Paris qui ont un boulot et qui dorment dans leur voiture car ils ne gagnent pas assez d’argent pour se payer un logement. J’ai repensé également au livre de Florence Aubenas, Les Quais de Ouistreham, dans lequel elle décrit le monde des chômeurs qui viennent faire les ménages sur les ferrys. Tout accepter pour quelques euros de plus par mois, pour ne pas mourir et continuer à vivre, à vivre pour travailler encore et encore. Il y a une forme d’absurdité dans le monde d’aujourd’hui. Nous sommes, il me semble, de plus en plus civilisés et philosophes, nous avons un vrai regard critique sur le passé, et à la fois nous sommes toujours dans un système féodal, colonial et esclavagiste dans lequel les puissants exploitent les faibles. Dans Boomerang, Paul se retrouve à terre alors qu’il a toujours été un bon petit soldat, et il doit trouver des solutions pour s’en sortir. « Il faut imaginer Sisyphe heureux », écrit Albert Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Cette idée est également à la base du film car dans sa vie absurde, Paul n’a pas d’autres choix que d’avancer.

la mouche cf [ATTENTION SPOILER] D’où vous est venue l’idée du cheval ?
Le fait qu’un homme n’ait pas d’autres solutions que d’aller travailler à cheval est la vraie idée du film, son point de départ. Une sorte de retour en arrière, de régression inconcevable et inacceptable en 2017. Une image d’un autre temps, celui du 19e siècle sûrement et qui semble inconcevable aujourd’hui. Je suis sûr qu’on serait tous choqués si on entendait à la radio une info déclarant qu’on a retrouvé à proximité d’une usine un cheval car un des ouvriers n’ayant plus les moyens d’avoir une voiture, n’a pas eu d’autres solutions que d’aller travailler à cheval. On serait tous choqué, mais je crois qu’on ne serait pas étonné.

la mouche cf Votre précédent court racontait aussi l’histoire de personnes qui sont victimes de réalités socio-économiques qui les dépassent. Quels sujets aimeriez-vous explorer par la suite ?
Ce sujet me touche particulièrement. Les réalités socio-économiques, voilà bien le cœur du problème de notre humanité. « La haine vient de la hiérarchie sociale » chantait le groupe Kanjar’Oc. Toutes les inégalités de notre société sont issues de l’exploitation des hommes. Je travaille en ce moment sur l’écriture de mon premier long métrage. Il traitera de ce sujet-là. L’économie libérale est en train de ruiner les rapports humains, mais elle n’est que la suite logique de systèmes comme l’esclavagisme ou la colonisation. Le monde a changé et il faut aujourd’hui réfléchir différemment en remettant les valeurs humaines au centre de nos priorités et non pas l’économie comme seule valeur absolue à notre épanouissement. En ce sens, le cinéma est pour moi un bon moyen d’expression car il me permet d’ajouter de l’émotion aux idées et de redonner de la sensibilité à une réalité souvent trop dure à accepter.

la mouche cf Vous réalisez également des documentaires. Souhaitez-vous vous concentrer plus sur la fiction ou continuer à travailler avec ces deux formats ?
J’aimerais en effet aujourd’hui me concentrer sur la fiction, mais une fiction qui n’est jamais très loin du travail de documentariste. Un cinéma « du réel » fortement inspiré par la société et les rapports humains avec un travail d’enquête sur le terrain. Ce que j’aime avec la fiction, c’est l’émotion des comédiens, la liberté de la mise en scène, le processus de création et d’invention dans l’écriture du scénario. Pour capter la réalité, l’idée de travailler avec des comédiens non professionnels me plait bien. C’est le cas de la juge dans Boomerang, qui est une avocate dans la vie, ou des femmes qui font le ménage au début du film, qui sont les vraies femmes de ménage du ferry.

la mouche cf Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées en particulier ?
Le court métrage permet d’aller facilement au bout d’une idée. Il a un côté percutant qui me plaît. Il apporte à la fois une grande liberté car il n’est pas soumis à une économie, mais en contrepartie il bénéficie de moins de moyens pour pouvoir aller au bout de sa création. Mais je crois que ce qu’il y a de plus fantastique dans le court métrage, c’est l’énergie avec laquelle tout le monde le fait. On est une petite équipe avec peu de moyens mais avec de grandes idées. Ça permet d’être vif et créatif et d’aller à l’essentiel, de l’écriture au tournage, et ce jusqu’au montage. C’est sûrement cette énergie là qu’il faut arriver à garder pour le long métrage.

la mouche cf Si vous êtes déjà venu, racontez-nous une anecdote vécue au Festival de Clermont-Ferrand ?
Sinon, qu’en attendez-vous ?
Je ne suis jamais venu ni à Clermont-Ferrand, ni au festival et ça sera donc une double première. J’étais invité en 2015 pour le film, Je suis un Migrant, mais je n’avais hélas pas pu venir. Je suis vraiment très heureux d’y participer cette année. Clermont-Ferrand, c’est un peu le rêve de l’étudiant en cinéma que j’étais il y a longtemps. J’attends de ce festival de belles rencontres humaines bien sûr, mais aussi de l’inspiration. Ce sont des moments dans lesquels il faut justement faire le plein d’énergie et repartir gonflé à bloc avec la seule envie de continuer à faire des films.

Pour voir Boomerang, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F2.

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Radio Nova en direct du festival 2018 https://clermont-filmfest.org/radio-nova-festival-2018/ Tue, 13 Feb 2018 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/radio-nova-festival-2018/ Jeudi 8 février 2018, Radio Nova était en direct du 40e Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand et recevait ceux qui le font : bénévoles, réalisateurs, acteurs – tout le monde était la partie. Retrouvez ici leurs interviews.

– Rencontre avec Rachel Miaouli, bénévole depuis des années ici.

Carine May est une habituée du festival. Et elle venu nous parler de son court métrage Master of The Classe – co-réalisé avec Hakim Zouhani, et du court métrage Derrière le Nuage de Baer Xiao qu’elle a notamment coscénarisé.

– Rencontre avec Mikael Marignac, qui nous raconte sa toute première réalisation : Kajaani

– Un bon court métrage c’est aussi une affaire de complicité : et nous recevons un duo de réalisateur / comédien dont l’amitié et l’engagement font le très fort court métrage Boomerang : David Bouttin & Nicolas Devanne étaient avec nous.

– Rencontre avec William Laboury, que l’on recroise ici en sélection nationale, son court Chose mentale nous parle d’électrosensibilité et du virtuel avec toujours autant de talent.

– À Clermont-Ferrand aussi il y a des marches, et nous avons cueilli Pierre Boulanger, réalisateur du très enthousiasmant Bye Bye les Puceaux à la sortie de sa projection.

Vendredi 9 février, toujours en direct : les réveils piquent un peu plus, on sent que les acteurs, réalisateurs et membres du jury que Nova recevait ont aussi le cœur à la fête. Et c’est pour le meilleur :

– Commençons par rappeler l’importance de ceux qui œuvrent à ce festival Clémence Salat, bénévole qui nous raconte les coups de coeur qu’elle a vécus ici.

– Rencontre avec Michel Bras, cuisinier qu’on ne présente plus, mais qui s’est découvert ici à Clermont un nouveau talent : jury de la compétition Laboratoire.

– Clermont-Ferrand c’est aussi l’occasion pour certains de tester de nouvelles choses : Noé Debré, scénariste que l’on a vu aux côtés d’Audiard notamment, s’est ainsi essayé à la réalisation avec Le septième continent. Pour nous parler de ce film halluciné, nous le recevons avec l’acteur principal : Thomas Blumenthal.

– Autre juré, autre ambiance : Franc Bruneau, acteur qui pour une fois n’est pas sélectionné ici, et qui se retrouve donc dans le jury national.

– Il y a ici des films coups de poing : Prends mon Poing en est un. Réalisé par Sarah Al Atassi, interprété par Michel Mhanna Santoni – c’est un film comme on en voit peu, et nous en avons discuté avec les principaux intéressés.

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Festival 2018 en images, jour 5 : Des rencontres avec les réalisateurs, des portraits Expresso, et de la bonne humeur ! https://clermont-filmfest.org/festival-2018-en-images-jour-5/ Tue, 06 Feb 2018 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/festival-2018-en-images-jour-5/

 

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