International Short Film Festival of Clermont-Ferrand – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org Festival du court métrage de Clermont-Ferrand | 31 Janv. > 8 Fév. 2025 Wed, 17 Mar 2021 10:57:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.5 https://clermont-filmfest.org/wp-content/uploads/2017/10/lutin-sqp-1-300x275.png International Short Film Festival of Clermont-Ferrand – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org 32 32 Breakfast avec Le chat qui pleure https://clermont-filmfest.org/le-chat-qui-pleure/ Thu, 31 Jan 2019 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/le-chat-qui-pleure/  

Entretien avec Alain Gagnol, coréalisateur de Le chat qui pleure

la mouche cf Comment avez-vous eu l’idée de l’échange entre l’enfant et l’homme âgé ?
L’idée de départ était de faire un dessin animé autour de deux personnages qui ne bougent pas. Ils sont assis autour d’une table et restent figés, le vieil homme avec sa main tendue et le garçon pétrifié sur sa chaise. Il y a forcément une forme d’humour et de jeu à faire un dessin animé basé sur l’immobilité. Avec Jean-Loup (Felicioli, ndlr) nous avions déjà abordé ce principe il y a quelques années avec un autre de nos courts métrages, Le couloir. Les deux personnages se sont définis au cours de l’écriture. Ils me permettent d’avoir les deux âges extrêmes de la vie, face à face et face à eux-mêmes.

la mouche cf Comment avez-vous travaillé les effets d’ombre ?
Nous employons la même technique d’animation et de mise en couleurs depuis le début de notre collaboration. Cela nous permet d’affiner notre style mais aussi d’avoir une cohérence entre nos différents films. Les ombres sont mises en place par les animateurs, au dos de la feuille de papier, puis elles sont ensuite remplies à la main, au crayon de papier. Nous obtenons ainsi une vibration de la couleur.

la mouche cf Comment avez-vous procédé pour l’animation des dessins ?
C’est une animation très classique puisqu’elle utilise encore le papier. Nous mélangeons les effets créés par informatique et cette façon très ancienne de dessiner.

la mouche cf Qu’est-ce qui vous intéressait dans la présence du chat et le fait de raconter son histoire, en plus des deux histoires principales qui se font face : celle de l’enfant et celle de l’homme âgé ?
L’histoire du chat a deux raisons d’être.Tout d’abord, elle donne la possibilité de nous échapper du huis-clos pendant quelques instants. Elle apporte une petite surprise qui modifie le rythme du film au milieu. C’est aussi un conte que le vieil homme raconte à l’enfant, et dont la morale serait qu’il faut se méfier de ses propres désirs car ils peuvent nous conduire à notre perte.

la mouche cf Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apporté en particulier ?
Le court métrage est un format que j’aime beaucoup car il permet de condenser l’énergie sur une durée courte de travail. Cela donne une légèreté et une vitesse qui favorise la création.

 Pour voir Le chat qui pleure, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F4.

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Goûter avec Love He Said (L’Amour dit-il) https://clermont-filmfest.org/love-he-said/ Thu, 31 Jan 2019 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/love-he-said/  

Entretien avec Inès Sedan, réalisatrice de Love He Said (L’Amour dit-il)

la mouche cf À quel point appréciez-vous Charles Bukowski et comment avez-vous eu connaissance de cette intervention publique ?
J’ai fait la connaissance de cette intervention publique de Bukowski presque par hasard, j’étais en train de travailler sur un autre projet de dessin animé pendant que j’écoutais Tom Waits sur YouTube, et soudain la lecture automatique me balance sur cet audio incroyable de Bukowski. J’ai arrêté tout de suite ce que j’étais en train de faire et je me suis immergée dans l’ambiance de cet enregistrement. Les images sur son poème Loveme venaient les unes après les autres et à la fin de cette lecture, dans ma tête, j’ai vu Bukowski pleurer, c’est à ce moment précis que j’ai décidé de faire un film sur cet enregistrement. Je me suis acheté un livre avec tous ses poèmes, j’ai lu et relu ses romans, je voulais comprendre qui était cet écrivain punk et vulgaire. Bukowski a été un homme qui a donné tout pour sa création, un battant, un homme qui, malgré tout, croyait en l’amour et, après deux ans de travail sur ce court métrage, je peux dire que Bukowski est devenu mon meilleur ami, comme Bowie ou Frida Kahlo, ces artistes qui nous aident à traverser des moments difficiles.De temps en temps, je lis son poème (mon poème préféré de Bukowski) The Genius of the Crowd, et ça me donne le courage de continuer avec ma folie, ma vie.

la mouche cf La voix que l’on entend est bien l’enregistrement original ? Est-il complet ou l’avez-vous remodelé ?
Oui, c’est l’enregistrement original complet, on n’a même pas nettoyé le son au moment du mixage pour garder intacte la voix de Bukowski et préserver ce côté trash, un peu sale. La seule partie ajoutée à l’enregistrement sonore original, c’est celle où il pleure : dans l’audio original il ne pleure pas, j’ai voulu matérialiser l’image que j’ai eue dans ma tête quand j’ai écouté l’audio la première fois.

la mouche cf Avez-vous utilisé des images réelles comme base pour la séquence animée de lecture en public ?
Les images de la lecture de Bukowski sont réelles, mais je n’ai pas fait une rotoscopie [technique cinématographique qui consiste à relever image par image les contours d’une figure filmée en prise de vue réelle pour en transcrire la forme et les actions dans un film d’animation, ndlr]standard. Les images d’archives auxquelles j’ai eu accès étaient d’unetrès mauvaise qualité, filmées à l’époque avec une caméra 16mm et complètement abîmées après avec un transfert à VHS pour la télévision (en 1973, ça date). Donc j’ai fait un mix avec quelques photos de Bukowski fixes et les images d’archives : j’ai fait d’abord une animation cut out sur After Effects, puis j’ai dessiné sur les images, le visage, les mains, le corps de Bukowski et j’ai peint par-dessus, image par image, avec le logiciel TVPaint pour recréer visuellement cette lecture. Il n’existe pas d’images réelles de ce moment précis de sa lecture, j’ai dû prendre d’autres archives et animer aussi le visage de Bukowski pour accompagner le mouvement de bouche, le lip syncavec l’audio. Rien n’est réel dans l’animation !

la mouche cf Qu’est-ce qui vous intéressait dans le rapport entre vin et sexualité ?
Je dirais plutôt le rapport entre la sexualité et la bouteille. Dans un de ses poèmes, Bukowski fait une ode à la bière, à la petite bouteille de bière qui, à la différence des femmes qu’il fréquentait, était toujours là, fidèle, à son côté. Je me suis inspiré de ça : une bouteille peut être à la fois une femme et le sexe d’un homme, je joue avec ça dans la partie onirique de mon court métrage, où la bouteille se transforme en sextoyunisexe, remplie d’un liquide magique qui fait oublier les chagrins d’amour.

la mouche cf Êtes-vous intéressée par la thématique de la vulnérabilité que chacun porte en lui et envisagez-vous de réaliser d’autres films autour de cette question ?
Plus que la thématique de la vulnérabilité, je dirais que je suis intéressée par la nécessité urgente qu’a chaque individu d’être aimé, même un homme rude et vulgaire comme Bukowski. Oui, absolument, je travaille actuellement sur une autre idée de court métrage sur une femme qui perd la tête dans la recherche de son âme sœur, à partir d’une histoire vraie écoutée à la radio !

la mouche cf Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apporté en particulier ?
Oui, je sens qu’avec le format court, on est complètement libre, surtout dans les courts métrages d’animation, du moins dans la façon dont je travaille. Pour moi, c’est comme écrire de la poésie mais avec des images.

Pour voir Love He Said (L’Amour dit-il), rendez-vous aux séances de la compétition labo L4.

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Séance de rattrapage avec Festival Scope https://clermont-filmfest.org/festival-scope-2018/ Wed, 21 Feb 2018 10:34:58 +0000 https://clermont-filmfest.org/?p=6532  

La plate-forme Internet cinéphile Festival Scope propose une séance de rattrapage en diffusant gratuitement en ligne 23 films du palmarès du 40e festival international du court métrage de Clermont-Ferrand.

 

Du jeudi 22 février au dimanche 11 mars, vous pouvez visionner gratuitement via leur site internet des courts métrages que vous aurez sélectionné au préalable.

 

Attention, il faut veiller à s’inscrire puisque le nombre de places est limité. Vous pouvez voir chaque film une seule fois, et ainsi leur attribuer une note.

 

Rendez-vous sur le site Internet de Festival Scope en cliquant ici ! 
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Le festival dans la lucarne https://clermont-filmfest.org/festival-dans-la-lucarne-2018/ Tue, 30 Jan 2018 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/festival-dans-la-lucarne-2018/ À l’occasion du festival, les chaînes télévisuelles programment plusieurs émissions spéciales : une bonne opportunité de se replonger dans les éditions précédentes du festival ou de découvrir un aperçu de l’édition 2018 pour les absent(e)s !

 

À l’occasion des 40 ans du Festival (dont CANAL+ est partenaire depuis 1992), la chaîne CANAL+CINÉMA marque le coup et propose du 5 au 11 février une semaine du court au long qui donne la parole aux réalisateurs de courts passés au long métrage avec l’appui et le soutien de CANAL+.

Lundi 5 février : Pour inaugurer cette semaine festive, un documentaire exclusif CANAL+ La longue histoire du court initié par Pascale Faure et produit par Studio+ est diffusé.

Chaque soir, Augustin Trapenard s’entretient avec un nouveau réalisateur sur son parcours, suivi de la diffusion de son premier long et d’un court métrage qu’il a réalisé.

Lundi 5 février : Nicolas Silhol présente Corporate suivi de son court L’amour-propre, sélectionné en compétition nationale au Festival 2011.

Mardi 6 février : Julia Ducournau présente Grave suivi de son court Junior, film inscrit au Festival 2011.

Mercredi 7 février : Xavier Legrand présente son court Avant que de tout perdre (Grand Prix, Prix du Public, Prix de la presse Télérama, Prix de la Jeunesse au Festival 2013), diffusé dans la rétrospective « À courts de rôles » ACT2, notamment le jour de la sortie nationale de Jusqu’à la garde, le 7 février.

Une avant-première exceptionnelle de Jusqu’à la garde suivi d’une projection de Avant que de tout perdre a lieu samedi 3 février à 21h à la Maison de la culture, en présence de Xavier Legrand, du producteur Alexandre Gavras et des acteurs Léa Drucker et Denis Ménochet (entrée sur présentation d’un billet Festival).

 

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Dimanche 4 février à 00h05 sur Canal+ Cinéma

Ce magazine propose des films courts, sélectionnés aux quatre coins du globe pour leur singularité, décalage, et surtout leur qualité. Top of the Shorts mettra le Festival à l’honneur à travers une émission dédiée à deux films primés au Festival 2017.

Battalion to My Beat (Bataillon à mon rythme) de Eimi Imanishi, Prix CANAL+ de la compétition internationale au Festival 2017.
Désireuse d’échapper à une vie d’enfermement dans les camps de réfugiés du Sahara occidental en Algérie, Mariam s’enfuit dans le désert pour s’engager dans l’armée, se prenant naïvement pour la Jeanne d’Arc qui sauvera son pays de l’occupation.

Interview : Découvrez notre rencontre avec la réalisatrice


DeKalb Elementary (École primaire Dekalb) de Reed Van Dyk, Grand Prix International au Festival 2017.
Un film inspiré par un appel à un numéro d’urgence passé lors d’une fusillade dans une école à Atlanta.

Interview : Découvrez notre rencontre avec le réalisateur

 

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Dans la nuit du vendredi 2 et du vendredi 9 février sur France 3

 

Vendredi 2 février : Best of Festival 2017

Red Apples (Les pommes rouges) de George Sikharulidze, sélectionné en compétition internationale au Festival 2017.
Une jeune épouse arménienne voit sa relation avec son mari mise en danger dès le premier jour de leur mariage lorsque sa belle-mère s’en mêle.

Interview : Découvrez notre rencontre avec le réalisateur


Edén de Andrés Ramírez Pulido, présent dans la rétrospective 2017 « Promesses colombiennes ».
Deux adolescents s’introduisent dans une station thermale à l’abandon, au cœur d’une épaisse végétation. Ils jouent avec un scorpion, avec une arme, nagent dans les eaux stagnantes de la piscine. Un rien suffirait à faire basculer la vie dans la violence.

– Bon voyage de Marc Raymond Wilkins, sélectionné en compétition internationale au Festival 2017.
Jonas et Silvia sont en vacances en voilier sur la Méditerranée. Au large, ils tombent sur une embarcation en difficulté, des tas de réfugiés à son bord. Après avoir alerté les garde-côtes, ils perdent le bateau de vue. Le lendemain matin, ils se réveillent dans un océan de cadavres.

Interview : Découvrez notre rencontre avec le réalisateur


Vendredi 9 février : Émission spéciale Festival 2018

Lower Heaven (Premier ciel) de Emad Aleebrahim-Dehkordi, sélectionné en compétition nationale F6.
Trois jours dans la vie de deux jeunes frères afghans, arrivés en Iran depuis peu de façon clandestine. Ils voient soudain leur destin basculer alors qu’une vie meilleure semblait s’ouvrir à eux.

Ato San Nen (Encore trois ans) de Pedro Collantes sélectionné en compétition nationale F8.

– Bye bye les puceaux de Pierre Boulanger, sélectionné en compétition nationale F4.

 

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Dimanche 4 février sur France 2, présenté par Pauline Dévi


– 
Un peu après minuit de Jean-Raymond Garcia et Anne-Marie Puga, sélectionné en compétition nationale F6.
Suzanne est une jeune institutrice aveugle. Avec Pierre, l’étudiant qui lui fait office de guide et de lecteur particulier, elle suit avec assiduité un cours d’histoire de l’art consacré à l’érotologie de Satan et à la figure de la sorcière.

– Le visage de Salvatore Lista, sélectionné en compétition nationale F7.
Camille, assistante dans une galerie d’art, accueille Masato Kimura, star du jeu vidéo japonais venu présenter sa dernière création en France. Indifférente à son univers, elle se retrouve confrontée à un homme impénétrable, jusqu’à ce que Masato lui propose de devenir le visage de son prochain jeu.

 

Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 février 2018, après minuit sur Arte.

Le magazine fait la part belle à cette 40e édition en consacrant son numéro 882 à un panorama des films sélectionnés en compétition, auxquels viendront s’ajouter des reportages.

Vihta de François Bierry, sélectionné en compétition nationale F5.
Serge et ses 4 collègues sont salariés d’une petite entreprise, rachetée par un grand groupe. Comme cadeau de bienvenue, ils sont conviés par leur nouvel employeur à une journée détente dans un centre thermal. 

Vihta sera suivi d’un zoom sur le réalisateur, François Bierry, et sur son film à l’humour décalé.

Pépé le morse de Lucrèce Andreae, sélectionné en compétition nationale F11 et diffusé durant les séances scolaires.
Sur la plage sombre et venteuse, Mémé prie, Maman hurle, les frangines s’en foutent, Lucas est seul. Pépé était bizarre comme type, maintenant il est mort. 

Rencontre avec quelques professionnels du marché du film de Clermont-Ferrand à l’occasion des quarante ans du festival.

Gros chagrin de Céline Devaux, sélectionné en compétition nationale F7.
Ça va passer. On s’en remet. Jean fête son anniversaire, boit trop et se souvient du week-end désastreux qui a mené à sa rupture avec Mathilde.

Portrait de Swann Arlaud, à l’affiche de Gros chagrin, film mi-animé, mi prises de vues réelles.

Mïn Borda (Mon fardeau) de Niki Lindroth Von Bahr, sélectionné en compétition internationale I1.
Quatre séquences d’une comédie musicale apocalyptique dans un supermarché, un hôtel pour séjours de longue durée, un centre d’appels et un restaurant à hamburgers.

Meninas formicida (Les filles fourmicides) de João Paulo Miranda, sélectionné en compétition labo L5.
Dans une petite ville du Brésil, une adolescente passe ses journées à travailler dans une forêt d’eucalyptus où elle chasse des fourmis parasites à l’aide de pesticides. Mais son véritable combat est intérieur.

Découvrez la présentation du réalisateur et de son film : 

 

– Zoom sur Stéphane Olijnyk, réalisateur et scénariste, et sur son moyen métrage Ursinho tourné dans une favela à Rio de Janeiro, et suivra sa diffusion, puisqu’il est en compétition nationale F11.
Nounours, un mulâtre introverti vivant dans une favela à Rio, fantasme sur l’éphèbe de ses rêves, un prostitué exclusivement réservé à une clientèle aisée.

 

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