Javier García – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org Festival du court métrage de Clermont-Ferrand | 31 Janv. > 8 Fév. 2025 Thu, 18 Mar 2021 10:50:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.5 https://clermont-filmfest.org/wp-content/uploads/2017/10/lutin-sqp-1-300x275.png Javier García – Clermont ISFF https://clermont-filmfest.org 32 32 Jour 9 : Rideau ! https://clermont-filmfest.org/jour-9-rideau-2/ Fri, 10 Feb 2017 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/jour-9-rideau/

À Clermont, on n’a peut-être pas de paillettes, mais on a des confettis ! © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Nine Antico et Alberto Vazquez en pleine séance de dédicaces à Esprit BD © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Nine Antico et Alberto Vazquez en pleine séance de dédicaces à Esprit BD © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Michael Grudsky, réalisateur de « The Transfer » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Vincent Lynen, réalisateur de « Play Boys » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Javier Garcia, réalisateur de « Norte » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Marc Reisbig, réalisateur de « Working With Animals » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Or Sinai, réalisatrice de « Anna » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Reed Van Dyk, réalisateur de Dekalb Elementary » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Bryony Dunne, réalisatrice de « Gasper » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

L’équipe des Expresso au grand complet ! © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Arthur Cahn, réalisateur de « Hecrulanum » © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Chuan-Yang Li, réalisateur de « Coin Boy » © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Jordi Perino et Coralie Russier, réalisateur et actrice de « Marie salope » © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Jules Janaud, co-réalisateur de « Animal »© Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Ladj Ly et une partie de l’équipe de « Les misérables » © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Lise Akoka et Romane Gueret, réalisatrices de « Chasse royale » © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Marie Misset et Armel Hemme, maîtres de cérémonie © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Les Vercingétorix sont prêts ! © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Arthur Cahn reçoit le Prix de la presse Télérama pour « Herculanum » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Le tout premier Prix du meilleur film documentaire (Documentaire sur grand écran) est remis à José Miguel Ribeiro pour « Estilhaços » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Paul Jadoul, lauréat du Prix du meilleur film d’animation francophone (SACD) pour « Totems » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Le Belge Vincent Lynen reçoit le Prix Canal+ labo pour « Play Boys » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Le couple Fanny Liatard et Jérémy Trouilh reçoit le Prix Canal+ national (ex æquo) pour « La république des enchanteurs » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Ladj Ly reçoit le Prix Canal+ national (ex æquo) pour « Les misérables » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Kouther Ben Hania remet la nomination aux European Film Awards à Jannis Lenz, réalisateur de « Wannabe » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Olivier Strauss, lauréat du Prix de la meilleure première œuvre de fiction avec « Dirty South » © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Le Prix du meilleur film d’animation international est remis à la Polonaise Renata Gasiorowska pour « Cipka » par la jurée Ohna Falby © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Robin Fresson, ici avec le réalisateur Lorenzo Bianchi, reçoit le Prix de la meilleure photographie pour son travail sur « Le petit » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Matthieu Vigneau est auréolé du Prix de la meilleure musique originale pour « En cordée » © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Lou Jomaron, productrice de « Koropa », reçoit le Prix égalité et diversité © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Anand Kishore, réalisateur de « Disco Obu », reçoit la mention spéciale du jury international © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

La seconde mention spéciale du jury international revient à Makoto Nagahisa pour « And so we Put Goldfish in the Pool » © Sauve qui peut le court métrage, Baptiste Chanat

Fernando Garcia-Ruiz Rubio reçoit sa deuxième distinction pour « Como Yo Te Amo » : le Prix du public international © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Stephan Castang, doublement récompensé ce soir avec son « Panthéon Discount » : Prix étudiant et Prix du public nationaux ! © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Amaury Chabauty, compositeur du film « Féfé Limbé » de Julien Silloray, vient recevoir le Prix spécial du Jury national ainsi que le Prix ADAMI d’interprétation meilleur comédien pour la performance de Pierre Valcy © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Douwe Dijkstra reçoit le Grand Prix Labo pour « Green Screen Gringo » ! © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Reed Van Dyk, auréolé du Grand Prix international pour « Dekalb Elementary » © Sauve qui peut le court métrage, Rémi Boissau

Emmanuel Marre, un peu ému, reçoit le Grand Prix national des mains du jury : « Le film de l’été » est le grand gagnant © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Une belle brochette : Olivier Babinet, Marie Misset, Franco Lolli, Jean-Claude Saurel, Armel Hemme et Benoît Delépine © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Vous reprendrez bien un peu de jurés ? Franco Lolli, Kaouther Ben Hania et Ohna Falby © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

Toute la team de « Como Yo Te Amo » est là (en espagnol dans le texte) ! © Sauve qui peut le court métrage, Juan Alonso

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Dîner avec Norte (Nord) https://clermont-filmfest.org/norte/ Tue, 07 Feb 2017 23:00:00 +0000 https://www.clermont-filmfest.org/norte/  

Entretien avec Javier García, réalisateur de Norte (Nord)

 

la mouche cf Qu’est-ce qui vous a poussé à faire un film sur ce programme ?
Je me suis toujours intéressé à l’exploration de l’esprit humain à travers le cinéma. Un jour, Sergio Arróspide m’a fait lire son scénario et je suis instantanément tombé amoureux de son texte. Il s’inspire d’une histoire vraie. Les autorités basques ont lancé un dispositif de « rencontres réparatrices en face à face », au cours desquelles la victime était enfermée dans la même pièce que l’ex-terroriste de l’ETA. Le but de ces rencontres était de leur apporter à tous deux une certaine sérénité.

la mouche cf Que pensez-vous de cette condition selon laquelle on ne doit ni s’excuser ni pardonner ?
Faire des excuses ou pardonner, ce n’était pas le but de ces rencontres. Pour avoir le droit de participer, le terroriste devait avoir renié le groupe ETA et avoir exprimé des regrets. Le but était de trouver un sujet commun qui permettrait de retrouver la paix intérieure. Je pense que c’est le seul moyen d’avancer. Le ressentiment ne sert à rien, il aggrave même les choses pour la personne qui en a.

la mouche cf Pourquoi avoir choisi ce titre ?
C’est une métaphore de la géographie et de l’esprit. Le Pays Basque est situé au nord de l’Espagne, mais on dit aussi en espagnol « perdre le nord » pour désigner un état de confusion mentale qui, s’il survient dans la jeunesse, peut amener une personne à commettre des actes qu’elle regrettera plus tard.

la mouche cf Parlez-nous de votre style cinématographique (vous filmez un personnage, puis l’autre) et de votre scène finale.
J’ai choisi de filmer en plan-séquence pour plusieurs raisons. La première, c’est que cela oblige le spectateur à accompagner l’acteur avec plus d’intensité que s’il y avait des raccords. Braquer la caméra sur un personnage plutôt qu’un autre est logique lorsqu’on veut que le spectateur écoute ce que disent les personnages. En outre, le fait de ne pas voir la réaction de l’autre ajoute une certaine tension. Et la caméra n’est pas positionnée de façon symétrique. Elle est plus proche de l’ex-terroriste. La raison est que l’on a forcément un préjugé à l’encontre de l’ex-terroriste, et je voulais tenter d’en faire table rase. La caméra se rallie à lui pour créer un équilibre. Le mouvement de la caméra converge vers la fenêtre, ce qui symbolise le chemin de la lumière mais aussi la liberté. Les croisillons de la fenêtre dans la scène finale symbolisent les barreaux derrière lesquels vit le terroriste.

la mouche cf Quels ont été vos coups de cœur au cinéma l’an dernier ?
J’adore des films comme Coherence de James Ward Byrkit, ou The Lobster de Yorgos Lanthimos. Ils mettent tous les deux en scène la nature humaine dans des situations extrêmes. Pour Coherence, ce qui m’a frappé, c’est qu’on puisse faire un film aussi impressionnant avec un si petit budget.

la mouche cf Si vous êtes déjà venu à Clermont-Ferrand, pouvez-vous nous raconter une anecdote sur le festival ? Sinon, quelles sont vos attentes pour cette édition ?
Malheureusement, je ne suis jamais venu, mais j’y serai cette année avec mon producteur Manuel García, et c’est avec plaisir que nous rencontrerons d’autres réalisateurs, et que nous participerons à un des meilleurs festivals du monde. Nous sommes heureux et très fiers.

la mouche cf Est-ce que vous participerez à d’autres événements pendant le festival de Clermont-Ferrand (débats « Expresso », conférences ou autre) ?
Norte sera présent sur le stand « Shorts from Spain » où vous pourrez nous trouver en train de siroter un café et de discuter avec ceux qui souhaiteront nous rencontrer pour échanger sur le film ou sur d’autres projets.

 

 

Pour voir Norte, rendez-vous aux séances de la compétition internationale I4.

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