D’où est venue l’idée de Cinco Estrellas ?
Ça vient d’un article que j’ai lu. Dans un journal anglais, une publicité touristique invitait à visiter les endroits les plus déprimants de la Grèce. J’ai simplement remplacé le mot « Grèce » par « Espagne » : ce sont deux pays avec de grandes inégalités sociales.

Le film est tourné en noir et blanc, pourquoi ce choix ?
Je souhaitais rendre hommage aux films que des réalisateurs comme Ferreri ou Berlanga ont faits dans les années 60. Ces comédies noires reflètent bien la dure réalité de l’Espagne de l’époque.

À l’écriture du scénario, aviez-vous un type spécifique de spectateur en tête ?
Non, mais j’aimerais que mon court métrage donne à penser, à réfléchir au spectateur.

Selon vous, qu’est-ce qui fait un bon film ?
Un bon film, c’est celui qui ne nous laisse pas l’impression d’avoir perdu notre temps quand on sort de la salle.

Pour voir Cinco Estrellas (Cinq étoiles), rendez-vous aux séances de la compétition internationale I2.