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  • Goûter avec The Drum

    11 février 2017
    Festival, Rencontre avec...
    By Abla Kandalaft
    • I7-5-Drum

     

    Entretien avec Jiyuan Ler, réalisateur de The Drum

     

    la mouche cf Pouvez-vous nous expliquer la situation de la famille ? Pourquoi le jeune homme habitait-il avec le couple ?
    Si le « jeune homme » dont vous parlez est Chandran, c’est le locataire du personnage principal du film, Kang. C’est un expatrié indien qui travaille à Singapour comme ingénieur. Le début du film correspond au moment où il rentre en Inde après avoir habité chez Kang presque trois ans. La chambre qu’il occupait était celle de Ah Boy, le fils de Kang. Comme beaucoup de personnes à Singapour, Kang avait loué l’ancienne chambre de son fils lorsque celui-ci s’est marié et a quitté la maison. Au fil des années, Kang s’était lié d’amitié avec Chandran. En revanche, il n’avait plus guère de contacts avec son fils. Inconsciemment, Kang se consolait auprès de Chandran, faisant de lui une sorte de fils de substitution. Le titre The Drum fait référence aux tablas que lui laisse Chandran. C’est l’émotion liée à son départ qui déclenche l’histoire du film.

    la mouche cf Qu’est-ce qui pousse Kang à apprendre à jouer des tablas ?
    Pour répondre court et de façon abstraite, je dirais que Kang répond à « l’appel » irrésistible du tabla. Mais voici une réponse un peu plus développée : le tabla joue un rôle central dans ce film. Pour moi, il symbolise la « grâce », ainsi que le courage de commencer une nouvelle étape. L’instrument et le personnage ont une chose en commun : ils sont vides. Je pense que c’est là le sujet du film. Comment gérer ce vide intérieur ? Va-t-on le laisser nous ronger ou va-t-on le mettre à profit pour en faire une source d’inspiration, comme le tabla qui fait un son magnifique alors que c’est un objet creux ?

    la mouche cf Pouvez-vous nous en dire plus sur la situation des Hokkien ?
    Désolé, je ne saisis pas bien votre question. Peut-être un problème de traduction. Le terme « hokkien » désigne à la fois :
    1) la langue : un dialecte parlé par les Singapouriens chinois. Il y en a beaucoup d’autres : le hakka, le cantonais, le hananais, etc.
    2) le peuple : on peut utiliser ce terme pour désigner les Chinois qui parlent ce dialecte.
    Dans The Drum, il est intéressant de noter :

    • Kang parle hokkien à tout le monde, mais il fait une exception pour la petite Elise, il lui parle en mandarin.
    • Le fils, Ah Boy, parle en mandarin à son père (il comprend le hokkien mais ne le parle pas). Eh oui, dans chaque scène entre les deux, ils parlent chacun une langue différente !

    Ah Boy parle mandarin avec sa mère, qui est une femme plus moderne, et anglais avec sa fille Elise.
    Le hokkien, comme beaucoup d’autres dialectes chinois de Singapour, est en train de disparaître. Seules les personnes âgées parlent les dialectes à présent. La plupart des gens de ma génération (j’ai 36 ans) ne parlent plus hokkien, même si nous sommes nombreux à le comprendre encore grâce à nos parents. Il est donc certain que nos enfants ne parleront pas de dialecte. On peut prédire que leur génération réalisera les objectifs de la campagne « Speak Mandarin ».
    Dans The Drum, je voulais que Kang et Ah Boy communiquent dans deux langues différentes car chacun refuse de parler la langue de l’autre. C’est un regard sur la froideur de leur relation mais à plus grande échelle, c’est aussi un regard sur l’état de notre société où tout ce qui est vieux (comme Kang ou la langue hokkien) devient rapidement obsolète.

    la mouche cf C’est une histoire très émouvante. Pourquoi avez-vous choisi d’évoquer la vieillesse et ses frustrations ?
    Lorsque j’ai commencé à réfléchir au scénario avec l’écrivain singapourien Dave Chua (qui a écrit l’histoire avec moi), j’ai appris qu’il y avait beaucoup de suicides chez les personnes âgées à Singapour. Le vide créé par la vieillesse est un vrai problème chez nous. Notre société est obsédée par la compétition, le progrès, l’efficacité, et nous effaçons constamment ce qui est vieux pour laisser la place à la nouveauté. J’imagine que, comme dans bien d’autres grandes villes du monde entier, la conséquence de cette course matérialiste sera la généralisation d’une sorte de grand vide collectif. Dans le film, Kang représente le Singapourien lambda qui a travaillé toute sa vie pour nourrir sa famille. Lorsqu’arrive subitement l’heure de la retraite forcée, il est démuni. Il ne sait que travailler. Il ne sait pas vivre !

    la mouche cf Quels sont vos projets cinématographiques ?
    Je viens de terminer la postproduction de mon nouveau court métrage Paper House. C’est également une adaptation d’une BD de Dave Chua et du dessinateur Koh Hong Teng.
    Paper House évoque les rites qui entourent un enterrement chinois traditionnel. Le film raconte l’histoire d’une famille qui se disloque après la mort du patriarche. Le titre fait allusion à une tradition chinoise qui veut que l’on brûle des offrandes en papier pour les proches décédés. Mon court métrage est un hommage à cette belle tradition en voie de disparition dans la société singapourienne moderne.
    Je n’ai pas encore inscrit ce film dans des festivals, mais j’espère qu’il marchera aussi bien que The Drum.

    la mouche cf Si vous êtes déjà venu à Clermont-Ferrand, pouvez-vous nous raconter une anecdote sur le festival ? Sinon, quelles sont vos attentes pour cette édition ?
    Ce sera la première fois que je viendrai à Clermont-Ferrand. En fait, c’est la première fois que je présente un court métrage en compétition dans un grand festival international de cinéma. Je m’identifie beaucoup à Kang, le personnage de The Drum. Comme pour lui, c’est un vide intérieur qui m’a poussé à agir pour faire quelque chose de nouveau. Cela fait plus de dix ans que je réalise des films à Singapour, principalement pour la télévision et la publicité. Après avoir travaillé dur toutes ces années, j’étais fatigué, perdu et insatisfait. Je ne savais plus très bien pourquoi j’avais choisi ce métier – pour faire des films, en l’occurrence ! Donc en 2016, j’ai décidé de faire vraiment des films. Un grand merci au Singapore National Arts Council et The Filmic Eye qui m’ont subventionné pour The Drum – qui est donc mon premier court métrage en dix ans. Il a été suivi de près par Paper House, que nous venons de terminer. Mon dernier court métrage de 2016, une comédie intitulée Cab Fight, est en cours. J’ai donc bien rattrapé le temps perdu !

     

     

    Pour voir The Drum, rendez-vous aux séances de la compétition internationale I7.

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