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29 janvier 2021
Festival, Rencontre avec...
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Entretien avec Ariq Khan, réalisateur de Transit

Qu’est-ce qui vous a motivé à raconter cette histoire ? Y a-t-il beaucoup de gens se trouvant dans cette situation de « transit » au Bangladesh ?
J’ai toujours voulu que mes films parlent de l’homme ordinaire, le type de personnages dont on ne parle pas souvent dans le cinéma moderne. À cela s’ajoute le thème de la migration qui, à mon avis, est un sujet très important dans un contexte global. Chaque année, plusieurs milliers de travailleurs bangladais se rendent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et même en Europe pour y travailler. Pour certains, obtenir ce visa pour un pays développé signifie beaucoup. Ils voient celui-ci comme un moyen de se sortir d’une situation de pauvreté quasi sans issue. J’ai eu le sentiment que c’était une histoire qui méritait d’être racontée. Dans un deuxième temps, et assez étonnamment, les gens qui vont à l’étranger se retrouvent là-bas dans la même situation. Tout d’abord, ils dépensent de grosses sommes pour obtenir légalement leur permis et visa (en contractant même des prêts qu’ils doivent ensuite rembourser). Et leurs familles vivent souvent grâce à l’argent qu’ils leurs envoient tous les mois. Ils passent malheureusement une grande partie de leur temps à l’étranger. Ce n’est pas comme s’ils pouvaient revenir chaque année pour rendre visite à leurs proches. C’est une forme d’auto-exil volontaire. Une fois, dans l’avion, j’ai rencontré un homme qui rentrait du Koweït au Bangladesh après 11 ans ! Ce n’est pas du tout une vie facile.

Que saviez-vous de la situation avant de faire ce film ? Quelle sorte de recherches avez-vous entreprises ?
Je dirais qu’être né et avoir grandi au Bangladesh m’a ouvert les yeux et fait prendre conscience de toute une variété de questions. J’avais donc déjà une idée du quotidien et de la détresse que vivent les gens dans une telle situation. Par exemple, j’avais une bonne compréhension de qui était mon personnage et de ce que pourraient être ses motivations, de quels genres d’endroits il pourrait fréquenter, de ce à quoi ressemblerait sa maison, etc. Une grande partie de tout cela relevait de simples réflexions logiques. Les détails ont été complétés par mes recherches. Je savais par exemple qu’il existait des agences qui envoient des milliers de travailleurs à l’étranger, mais je ne connaissais pas le processus exact et le temps qu’il leur fallait pour le faire. Je ne savais pas non plus s’il était possible ou non pour quelqu’un de la stature d’Abdur Rouf de voyager légalement en Italie. Voilà certains des éléments qui ont nécessité un travail de recherche plus poussé.

Comment se sont déroulés le casting et le tournage ?
Au départ, le casting a été un peu délicat. Nous savions qu’il était important de faire le bon choix afin de parvenir à capturer le réalisme auquel nous aspirions, en particulier pour le personnage principal. Au début, nous avions choisi quelqu’un d’autre, mais ça n’a pas vraiment fonctionné. Puis Jahangir (l’acteur principal) a rejoint le projet et vraiment donné vie à l’histoire. Il a travaillé très dur en façonnant véritablement le personnage et en creusant vraiment le sujet. Quant au tournage, nous avons tourné pendant 4 jours à Dhaka et dans les environs. Notez que tous les lieux dans lesquels nous avons tourné sont réels. Même la partie se déroulant dans l’agence a été tournée dans le bureau d’une vraie agence. Je dirais que le plus difficile a été le premier jour, principalement parce que l’équipe était nouvelle et avait besoin de temps pour trouver ses marques. Et puis il y a aussi le fameux trac du premier jour… Il nous a donc fallu un peu de temps pour que la mayonnaise prenne. Mais le moment le plus difficile a été le matin du deuxième jour où nous avons vraiment eu du mal avec une scène. Je ne dirai pas laquelle mais nous avons dû faire 16 prises ! Ça ne fonctionnait pas du tout et il y avait toujours une chose ou une autre qui n’allait pas. Mais à la fin, je pense que nous étions tous satisfaits du résultat obtenu.

En tant que cinéaste, quels sont les genres et histoires sur lesquels vous aimez travailler ?
J’ai toujours été fasciné par les histoires résolument humaines et réalistes, et ce dès le plus jeune âge. Je ne souhaite certainement pas me limiter à un genre particulier mais le drame social réaliste est probablement mon genre préféré (comme vous pouvez le voir avec ce film). J’ai le sentiment de pouvoir davantage m’identifier à ces sujets. Peut-être parce que j’ai grandi en regardant beaucoup de films de Satyajit Ray et Kurosawa, ainsi que de grands films issus des mouvements italiens et iraniens. Ils ont eu une influence énorme sur mon travail. J’ai l’impression qu’il y a plein d’histoires belles et uniques à raconter, et que ce sont des histoires qui ont toutes un certain attrait universel. J’aimerais faire ma part en essayant de montrer certaines d’entre elles à l’écran.

Il me semble que c’est votre film de fin d’études. Que pensez-vous faire maintenant ?
Oui, c’était mon film de fin d’études à la London Film School. Je travaille actuellement en tant que réalisateur/producteur au Bangladesh et je développe, en parallèle, mon premier projet de long métrage. Il est un peu difficile de faire des films ici car l’industrie locale n’est pas encore optimale – surtout en termes de qualité et d’infrastructure. Mais il y a beaucoup de signes positifs qui me donnent bon espoir pour l’avenir.

Quel est l’avenir du format court métrage d’après vous ?
Je pense que les courts métrages jouent un rôle très important pour un cinéaste et font partie intégrante de votre développement en tant que réalisateur. Ils n’ont malheureusement pas la reconnaissance qu’ils méritent – en particulier dans notre partie du monde. Il est presque impossible de trouver des producteurs/distributeurs pour un court métrage ici. C’est pourquoi j’ai tendance à considérer le format court comme un investissement et un tremplin pour les jeunes réalisateurs. Bien sûr, certains aspects pourraient changer, en particulier la façon et le lieu où nous visionnons les courts métrages, mais cela fait également partie du jeu. Heureusement, il existe des festivals comme celui de Clermont-Ferrand qui font de leur mieux pour inspirer les réalisateurs et faire vivre le format court.

Demain on reconfine, quels plaisirs culturels conseillez-vous pour échapper à l’ennui ?
Il y a tellement de choses à faire et à voir de nos jours ! Par exemple, je suis toujours en retard sur ma liste sans fin de films à voir, en plus des une ou deux séries que je streame à la TV. Mais parfois, je voudrais aussi juste prendre un bouquin et trouver le temps de lire. J’ai aussi regardé un peu de théâtre sur YouTube (en juin-juillet derniers). Il y a toujours beaucoup de choses à faire, pour tout le monde. Et puis, au cours des premiers mois de la pandémie, ça m’a vraiment fait chaud au cœur de voir le nombre de personnes qui ont découvert (ou redécouvert) leur fibre artistique. Les êtres humains sont créatifs par nature. J’ai vu tant de personnes commencer à peindre, à cuisiner, à écrire de la poésie, à chanter, à apprendre un instrument ou même à faire des vidéos en ligne – c’était vraiment inspirant ! J’espère que les gens continueront à pratiquer des activités artistiques et à laisser libre cours à leur créativité même lorsque la pandémie sera terminée.

Pour voir Transit rendez-vous aux séances I5 de la compétition internationale.

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