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Dernier verre avec Trois grains de gros sel

4 février 2022
Festival, Rencontre avec...
  • Trois grains de gros sel-3-RVB-min

Entretien avec Ingrid Chikhaoui, réalisatrice de Trois grains de gros sel

Peut-on décrire Trois grains de gros sel comme un conte initiatique ? À quel point peut-on parler d’émancipation des deux enfants ?
Le film parle de ce que c’est de grandir avec un parent instable, des stratégies que l’enfance adopte pour vivre avec ça. Les enfants (et leur mère) sont en proie à des sentiments contradictoires qui existent dans toutes les familles : on s’aime puis on se déteste… Le film traite de cette ambivalence, mais j’ai tenu à ce qu’il y ait beaucoup d’amour entre les trois personnages, malgré tout. Les filles et leur mère vivent une journée particulière, mais les enfants restent dans le jeu, elles désamorcent la violence de ce qu’elles vivent avec la candeur de l’enfance. On sent qu’elles adorent leur mère et la liberté qu’elle diffuse, on peut rater l’école, dessiner sur les murs et dire des gros mots, c’est grisant jusqu’à ce que ça dérape. La grande sœur est en voie d’émancipation oui, elle a dû grandir plus vite, elle commence à comprendre qu’il faut savoir se détacher de cette mère et essaie de tirer sa petite sœur par la main. Le film raconte un jeu avec l’idée de la mort, et une part de leur innocence meurt un peu ce jour-là, même si elles ne le comprendront que bien plus tard.  

Combien de temps s’est déroulé entre la première écriture du scénario et la réalisation du film ? Avez-vous fait beaucoup de modifications ?
C’est un scénario que j’ai écrit très vite, au moment où j’ai compris ce que je voulais raconter il est sorti un peu comme ça, comme un aveu. Jusqu’au tournage il s’est passé deux ans, durant lesquels j’ai remanié un peu le scénario au gré des retours de lectures. Le choix du point de vue, qui reste celui des fillettes tout du long, m’a demandé un travail de précision. Avec Manue Fleytoux, la comédienne qui incarne la mère, on a travaillé en amont sur la construction du personnage, qui a toujours été délicat à expliquer, de l’écriture au tournage jusqu’au montage. Cette maman est instable, changeante, elle déborde de trop de mots et d’émotions exacerbées. Il fallait rendre avec justesse la non-linéarité de la crise qu’elle traverse et l’évolution du regard des enfants sur elle. Elle est déroutante, justement parce qu’elle vit une sortie de route. Il y a une part de ce personnage qui restera toujours insaisissable, d’abord parce qu’elle est irrationnelle, et surtout parce que le point de vue est celui des enfants qui ne peuvent pas comprendre précisément ce que vit leur mère.

Comment avez-vous rencontré les comédiennes ? Les très jeunes filles ont-elle une formation particulière ? Comment ont-elles été dirigées et/ou encadrées pour les séquences où les enfants sont seules ?
J’ai rencontré Manue Fleytoux en entrant à l’école de cinéma de l’université de Toulouse, l’EnSAV. Depuis on écrit ensemble, elle joue dans mes films, je l’assiste sur les siens, on est très complémentaires. Je voulais qu’elle incarne cette mère parce qu’elle sait ce que c’est de traverser ce genre de tempêtes, et je savais qu’elle le ferait avec une grande sincérité. Elle a été très impliquée depuis la genèse du film, c’est elle qui a réalisé toutes les illustrations que l’on voit dans le décor. Elle s’est beaucoup préparée pour toutes les actions un peu techniques, tout en laissant accès à une certaine vulnérabilité, j’ai trouvé ça admirable. Pour les enfants j’ai fait un long casting en Auvergne-Rhône-Alpes où nous allions tourner. Je cherchais des petites filles qui n’aient pas froid aux yeux, à l’aise dans la campagne, et assez solides pour tenir le film sur leurs épaules. Elles n’avaient pas de formation, c’était leur première expérience de jeu, et on a construit tout le dispositif du tournage autour d’elles pour qu’elles puissent être les plus libres possible. Il n’y avait pas de coach, tout le monde prenait soin d’elles, surtout la maquilleuse et leurs mamans qui étaient avec nous sur le plateau. On a travaillé avec la base du scénario et des improvisations autour, pour garder une spontanéité de réaction face à une comédienne professionnelle sur laquelle je pouvais m’appuyer. Elles ont toutes les deux très bien compris le jeu entre les deux sœurs et avec la maman. Je les dirigeais en leur donnant des indications corporelles, ce que tu regardes, ce que tu fais avec tes mains, pour ne pas les focaliser sur le texte. Parfois je leur donnais des indications contraires l’une et l’autre, en improvisation autour d’une situation, même si je savais que je ne pourrais pas l’utiliser, mais ça les amusait beaucoup et permettait de cultiver le côté ludique du tournage qui parfois leur paraissait répétitif. Elles ont relevé de défi avec une belle justesse qui m’a beaucoup touchée. Entre les poules, les poussins, les insectes, l’équipe et les enfants, on a vécu des moments très forts, et on a bien rigolé aussi, je crois que ça a infusé dans le film. Le festival de Clermont sera sa toute première projection, j’ai hâte !

À quel point êtes-vous intéressée par les personnages marginaux pour vos films en général ?
J’ai une grande empathie pour ceux qui n’appartiennent pas à la norme, qui gravitent autour, qui l’observent, ou qui en sont rejetés. Je m’intéresse à ceux-là parce que je me reconnais en eux. J’y trouve mon clan à moi, le clan de ceux qui n’appartiennent pas aux clans dominants, les bizarres et les fêlés, qui n’ont pas les codes. C’est là que je trouve ma place, à parler du monde depuis ses marges.

Y a-t-il un court métrage qui vous a particulièrement marquée ?
Ce n’est qu’après de Vincent Pouplard dont j’étais l’assistante. Nous avons rencontré ensemble beaucoup d’ados et de jeunes adultes passés par l’Aide Sociale à l’Enfance, et leurs éducateurs et éducatrices. La fabrication du film en soi m’a bouleversée dans ce qu’il racontait du cercle vicieux de la violence sociétale. Et le film est marquant dans la poésie âpre et l’espoir qu’il arrive à transmettre de ses parcours accidentés. 

Selon vous, qu’est-ce qui fait un bon film ?  
C’est une émotion, de celles qui infusent encore après que le film soit terminé, et qui restent longtemps en nous.

Pour voir Trois grains de gros sel, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F6.

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