Aujourd'hui
Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand est aujourd'hui la plus importante manifestation cinématographique mondiale consacrée au court métrage. En termes d'audience et de présence professionnelle, c'est le deuxième festival de cinéma en France après Cannes. Il est au cœur de nombreuses activités et missions menées toute l’année depuis La Jetée par le collectif Sauve qui peut le court métrage. L’association emploie 18 permanent·e·s, tou·te·s basé·e·s en Auvergne, où toute une dynamique s’est créée autour de l’image.
L’édition 2024 a enregistré plus de 166 000 entrées et accueilli plus de 3 900 professionnel·le·s.
La salle Cocteau, de nos jours
2008
Après avoir vu passer plus de deux millions de spectateurs, des milliers de films, des centaines de cinéastes, onze ministres de la culture, huit directeurs du Centre National de la Cinématographie, le festival du court métrage de Clermont-Ferrand fête ses 30 ans avec un enthousiasme sans égal pour le film court.
Les Vercingétorix, trophées remis lors de la cérémonie de clôture du festival
2004
Création de l'Atelier, école éphémère de cinéma, en collaboration avec l'École nationale supérieure d'architecture de Clermont-Ferrand. Cette structure accueille plusieurs écoles formant aux métiers de l'image, du lundi au vendredi dans le cadre du festival. Véritable lieu de transmission, les étudiant·e·s des différentes écoles sont invités à présenter leurs créations et leurs savoir-faire en direction des visiteur·se·s, et plus particulièrement des élèves, privilégiant surtout les instants de partage et de découverte. En 2016, l'Atelier déménage à l'École supérieure de commerce de Clermont-Ferrand et comptabilise plus de 2 000 spectateur·rice·s pour un peu plus d'une douzaine de structures.
L'Atelier, école éphémère de cinéma
2002
Du nouveau, du labo. Avec l’arrivée du numérique, le festival s’ouvre à la vidéo. L’introduction d’une nouvelle compétition dédiée à la création numérique marque une première étape dans ce sens. Très vite, ce critère du format d’origine sera abandonné. Toutes les compétitions s’ouvriront aux formats vidéo professionnels. Et les 5 nouveaux programmes proposés au public clermontois pour y découvrir des œuvres combinant les genres, les techniques et les disciplines artistiques, deviendront la compétition labo. Une compétition désormais connue et appréciée des festivalier·e·s et qui a fait des émules dans bien des festivals internationaux.
Mai 2000
L'association entre dans ses nouveaux locaux. Au cœur de Clermont-Ferrand, La Jetée, en hommage au film de Chris Marker, abrite les bureaux de Sauve qui peut le court métrage, la Commission du Film Auvergne et un centre de documentation unique au monde par son fonds consacré au court métrage.
La Jetée
1997
La Commission du Film Auvergne voit le jour. Partie intégrante de Sauve qui peut le court métrage, elle offre un service gratuit pour tout type de production désireuse de tourner dans la région, afin de faciliter le travail de l'équipe de tournage et de mettre en valeur le patrimoine, les services et les professionnels locaux.
1995
Ce sont 100 000 spectateur·rice·s qui viennent assister au festival pour y célébrer un siècle de cinéma, lors d'une édition qui démontre, une fois de plus, la vitalité et la créativité de générations de cinéastes.
La fanfare des beaux-arts ou les grand moments de la Brasserie.
1988
Le festival passe un nouveau palier. En effet, conjointement à la compétition nationale qui célèbre son 10e anniversaire, a lieu le premier festival international, qui contribuera à faire de Clermont-Ferrand le grand rendez-vous mondial du court métrage. En 1989, le festival attire quelque 28 000 spectateur·rice·s.
Une partie du jury 1987 en compagnie des permanents : Jean Vautrin, Dominique Pinon, Georges Bollon, Jacques Curtil et Antoine Lopez
En 1986
Devant l'intérêt sans cesse grandissant des professionnel·le·s pour la manifestation, le premier Marché du Film Court est organisé, avec le soutien des partenaires institutionnels historiques, auxquels viendra se rajouter l'Union Européenne. Cette volonté d'inscrire le court métrage dans le secteur économique n'a fait que se confirmer par la suite, puisque le nombre de télévisions nationales et internationales (principaux acheteurs), de festivals nationaux et internationaux venus faire leur sélection au Marché du Film Court de Clermont-Ferrand, et de différents organismes s'intéressant au court métrage n'ont cessé depuis d'augmenter.
Le Marché du Film Court en 2016
Début 1985
Une équipe de 4 permanents s'installe dans un petit local qui servira de bureau et de salle de projection pour les visionnements des films par l'équipe.
Au cours de ces années, le nombre de spectateur·rice·s croît de façon régulière. Les soutiens financiers devenant plus importants, l'ampleur de la manifestation nécessitant plus de personnes, l'équipe organisatrice continue de s'étoffer et emménage dans des bureaux plus spacieux, le premier local étant transformé en local purement technique.
La célèbre salle Jean Cocteau à la Maison de la culture de Clermont-Ferrand, lieu emblématique du festival
1982
La manifestation devient donc compétitive. À côté de cette compétition nationale, des programmes de courts métrages internationaux sont présentés au public ; ils regroupent des films autour d'un thème, d'un genre, d'un pays, ou encore sous la forme d'hommages à de grandes figures du court métrage. L'organisation repose alors surtout sur la passion des bénévoles.
Février 1982 : le premier jury du festival (Gilles Colpart, Dominique Laffin, Lam Lê, Catherine Almeras, Myriam Mézières, Rémi Laurent, Jean-Pierre Fontana)
4 août 1981
Naissance de l'association Sauve qui peut le court métrage, née de la nécessité de mettre en place une manifestation importante axée sur le court métrage.
En 1979-80-81, des semaines du court métrage sont organisées par des membres du Cercle Cinématographique Universitaire de Clermont-Ferrand (CCUC) avec les moyens peu importants dont celui-ci dispose. Celles-ci prennent un développement tout à fait exceptionnel, tant par le succès public que par la demande de nombreux·ses professionnel·le·s.
Un petit groupe d'étudiants du CCUC décide alors de créer une nouvelle association, Sauve qui peut le court métrage, dans le but de transformer ces semaines en authentique festival. Cette association, très rapidement, obtient les soutiens de la Ville de Clermont-Ferrand, du Département du Puy-de-Dôme, de la Région Auvergne, du Ministère de la Culture, du Ministère Jeunesse et Sports, des Affaires Étrangères, de l'Éducation Nationale, du Centre National de la Cinématographie, et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles.