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  • Goûter avec Disciplinaires

    29 janvier 2020
    Festival, Rencontre avec...
    By Clotilde Couturier
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    Entretien avec Antoine Bargain, réalisateur de Disciplinaires

    Comment avez-vous eu l’idée de réaliser un film au sujet de cette prison militaire destinée à punir la désobéissance et la désertion ?
    Parfois, le hasard d’une rencontre bouleverse les projets. C’est ce qui m’est arrivé avec la découverte du passé de ce camp qui n’était pour moi qu’un lieu agréable où j’allais me promener et faire des barbecues avec mes amis. J’étais en licence professionnelle de cinéma à Corte quand ma sœur m’a rendu visite avec une de ses amies. Elles aimaient pratiquer l’urbex (la découverte de lieux abandonnés). Ce jour-là, à la sortie d’un des bâtiments, un homme nous attendait. Il me demanda si je connaissais l’histoire du lieu. À ma réponse négative, il nous dévoila pendant près de 2 heures tout ce qu’il savait du camp. Plus cette visite impromptue avançait, plus je ressentais le besoin de film que tout réalisateur doit voir naître avec un sujet. Je savais par ailleurs qu’une formation de réalisation existait au même IUT que celui où je faisais ma licence. J’ai donc décidé de rester en Corse une année supplémentaire pour me consacrer au passé secret de la Section d’Épreuve. Je n’avais jamais imaginé réaliser un film avant cette rencontre. Mais le sujet était selon moi bien trop fort, bien trop important pour le laisser de côté. C’est devenu un devoir de film, un compte à rendre à l’Histoire. Je ne savais presque rien de la Légion Étrangère à l’époque, si ce n’est qu’elle était basée à Calvi. Finalement, j’ai appris énormément tout en partageant mes découvertes au fil du film, ce qui est pour moi le pilier du cinéma documentaire. Laisser des traces de la vie et de l’histoire et offrir au monde sa vision singulière d’un sujet.

    Pourquoi seuls les soldats de la Légion Etrangère sont concernés par cette prison ? Les soldats des autres unités avaient-ils des prisons équivalentes ?
    Je ne sais pas si les soldats non-légionnaires avaient des prisons équivalentes à la Section d’Épreuve. Je sais néanmoins que cette dernière ne concernait que les légionnaires. J’ai souhaité me concentrer sur la Section d’Épreuve de Corte pour ce film, car le sujet était déjà très dur et vaste pour un premier film.

    Qui est l’homme que l’on voit à la fin du film ?
    L’homme à la fin du film s’appelle Daniel Pottier, c’est l’un des premiers disciplinaires de la Section d’Épreuve, en 1969. Il participa à la fabrication de plusieurs bâtiments du camp lorsqu’il était incarcéré. Il est le seul prisonnier connu à avoir réussi à s’échapper de la Section d’Épreuve sans avoir à y retourner une fois repris. Légionnaire engagé à 17 ans, il est envoyé en Afrique où il déserte après quelques mois de service. On le rattrape durant sa cavale et l’envoie à Corte. Il réussit après quelques mois à fuir le camp en pleine nuit, se faire prendre en auto-stop par un Corse jusqu’à Ajaccio puis prendre illégalement un bateau pour rentrer sur le continent français. Il traversera ensuite le pays et se réfugiera chez sa future femme en Normandie avant d’être attrapé et envoyé en prison à Aubagne et purger deux ans de peine. Pour lui, échapper à un retour à la Section d’Épreuve fut une réussite. Une fois sorti, on le retire de la légion et lui annonce qu’il ne sera qu’une « merde dans la vie ». Finalement, grâce à sa forte volonté et au soutien sans faille de sa femme, il retrouvera un travail en tant que cheminot. Aujourd’hui, il a 70 ans et une belle famille. Il veut à tout prix partager son passé malgré la douleur que ces souvenirs lui apportent.

    Comment avez-vous sélectionné le contenu de la voix off ? Avez-vous entrepris d’enregistrer des témoignages réels ? Combien ? Quelle part avez-vous conservée ?
    Mon film ne prévoyait aucune voix off. En réalité, j’étais en contact avec trois anciens disciplinaires du camp (dont Daniel) qui devaient venir en Corse pour témoigner eux-mêmes sur le site abandonné. Suite à une discorde avec l’un d’eux qui m’exigea de l’argent contre son témoignage alors que nous étions à 10 jours du tournage, mon refus entraîna son désistement. Je ne pensais pas que par solidarité, les deux autres m’abandonneraient aussi le soir même. J’étais à quelques jours de mon tournage et tout mon projet s’écroulait. Au même moment, des potentielles menaces sont arrivées sur le paillasson de mon appartement. D’abord une pierre de rivière d’une dizaine de kilos posée au 5ème étage de mon logement, au pied de la porte, puis un caddie rouillé. Deux objets anodins qui pourtant rappelaient mon film : la pierre était de celles utilisées pour consolider les murs du camp. Au milieu de ce dernier, sur la place d’arme, on pouvait voir un caddie abandonné. Ces potentielles menaces ne m’ont pas laissé de marbre et même le directeur de mon IUT a déposé une main courante à la police de Bastia au cas où il m’arrivait de nouveaux soucis. Je ne voulais pas contacter la gendarmerie de Corte car elle est rattachée à l’armée. Qui dit armée dit Légion Étrangère, qui elle-même dit Second Bureau, ses services secrets auxquels je ne souhaitais pas me confronter. C’est durant une soirée de remise en question totale de mon film, qui me mettait peut-être en danger, ainsi que mon entourage, et qui n’avait plus de témoin pour raconter le passé du camp, que j’ai imaginé une nouvelle forme. La voix off s’est trouvée ici centrale, celle-ci s’inspirant de tous les témoignages que j’avais pu enregistrer ou obtenir lors de conversations téléphoniques, Skype ou en face à face avec les anciens disciplinaires. J’ai décidé de me concentrer sur les épreuves du camp, car celles-ci sont revenues chez chacun d’entre eux et des éléments visuels sur place permettaient de s’en rendre compte. Étant maintenant âgés, je ne pouvais pas croire sur parole tout ce que disaient ces hommes qui avaient subi des horreurs à l’époque. Mais les épreuves, elles, m’étaient toutes racontées de façon claire et précise. Et malgré l’évolution du camp au cours des années, les épreuves vécues, elles, n’ont pas changé au fil du temps. J’ai donc enregistré des témoignages réels, qu’ils soient des trois anciens disciplinaires, du frère de l’écrivain Henri Allainmat qui avait écrit L’Épreuve en 1978 (livre longtemps censuré par l’état), de Louis Robin, écrivain d’un second livre sorti juste avant mon film. J’ai recueilli les souvenirs de nombreux cortenais qui se souvenaient de cette époque sombre de la Légion dans leur village. Mais, avec cette forme nouvelle d’écriture, j’ai souhaité concentrer mon angle d’action. Daniel est finalement revenu sur sa décision en se rappelant la promesse qu’il m’avait faite de ne pas me lâcher quoi qu’il arrive. Je l’avais filmé avec un petit caméscope afin de s’entraîner un jour, alors qu’il m’avait invité à manger. Une interview qui dura une heure et demie, si forte en émotions. Alors que je pensais finir le film sans son aide, il a finalement signé le papier de droit à l’image pour exploiter cette vidéo à quelques jours du montage final. Après un long débat entre mon monteur qui refusait d’ajouter une vidéo de si basse qualité qui viendrait casser le reste du film et moi qui voulais apporter plus de véracité à des propos trop fictifs sans élément de réel, j’ai fini par trancher.

    Vous êtes-vous intéressé aux membres du personnel de la prison, dirigeants, gardiens, etc ? Et à la connaissance des principes de punitions administrées par le ministre des Armées ?
    Je n’ai pas pris connaissance des principes de punitions administrées par le ministre des Armées. Je sais par ailleurs que la désertion est l’une des pires hontes imaginables au sein du corps militaire. Le personnel de la prison, à savoir les dénommés « cadres », étaient eux-mêmes des légionnaires. Impossible d’obtenir des informations de leur part. Les écrivains cités plus haut ont eux-mêmes essayé d’en contacter, aucun de nous n’a réussi à les faire parler. Personnellement, je n’en ai jamais rencontré car je n’ai pas réussi à joindre le seul dont on m’avait donné le contact. Il y aurait eu même certains cadres qui étaient d’anciens nazis. Mais difficile d’affirmer quand moi-même, je n’ai jamais pu en savoir plus.

    Concernant les détenus morts durant les punitions, y a-t-il eu des demandes de la part de leurs familles de l’ordre de la récupération du corps pour un enterrement, d’explications sur les circonstances du décès, etc ?
    La Légion Étrangère permettait de blanchir le casier de n’importe qui une fois engagé. Une nouvelle vie, un nouveau nom, un retour à zéro. C’était le plus grand motif incitant les recrues à s’engager. Celles-ci fuyaient, pour la plupart, leur passé. Difficile de suivre les traces de ces individus alors qu’ils reprennent une vie de zéro. À la Section d’Épreuve, les rapports rendus étaient falsifiés. On trichait sur la santé des prisonniers, sur les raisons de leur envoi à l’hôpital lorsque les cadres avaient été trop loin et bien sûr sur la cause des décès. Étant interdite d’accès pour toute personne étrangère au camp, ce qui s’y déroulait réellement y restait.

    Peut-on parler ici de devoir de mémoire, avez-vous le sentiment d’entreprendre une démarche de ce type avec ce film ?
    Quand j’ai appris l’existence de ce camp alors que je m’y promenais si souvent, je me suis senti dans le besoin de partager cette histoire. Je me serais sûrement senti coupable de ne pas traiter un sujet devenu si important à mes yeux. C’est donc naturellement devenu un devoir que de réaliser ce film. De mémoire, de rappel, de découverte, d’ouverture. De tout ce que le documentaire peut apporter au filmant, au filmé, au spectateur.

    Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées en particulier ?
    La réelle liberté de mon film fut son changement total de scénario à quelques jours du tournage. C’est là que j’ai réalisé qu’un sujet pouvait être traité sous des milliers d’aspects. Finalement, je pense aujourd’hui que l’abandon de mes protagonistes fut un mal pour un bien : j’avais toutes les libertés imaginables pour raconter l’histoire, mélanger leurs paroles, aller à l’essentiel. Le court-métrage m’étant imposé dans le cadre de ma formation, je me devais de penser mon film ainsi dès le départ mais j’ai bien senti qu’une forme comme la mienne était imaginable seulement sur une courte durée pour ne pas saturer le spectateur d’informations.

    Quelles sont vos œuvres de référence ?
    Mes œuvres de références sont nombreuses, mais Raymond Depardon, Claire Denis, Claire Simon, Nicolas Philibert et tous ces réalisateurs découverts au fil de mes études de cinéma m’ont ouvert les yeux au documentaire. Un merci spécial à la plateforme Tenk qui permet d’en voir bien plus qu’il n’était possible jusqu’à maintenant.

    Pour voir Disciplinaires, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F3.

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