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  • Dernier verre avec Freeze Frame (Arrêt sur image)

    5 février 2020
    Festival, Rencontre avec...
    By Clotilde Couturier
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    Entretien avec Soetkin Verstegen, réalisatrice de Freeze Frame (Arrêt sur image)

    Pourquoi avoir choisi de faire Freeze Frame en noir et blanc ? (et pour la blague, le noir est blanc n’est-il pas « la technique la plus absurde » depuis l’invention de l’image en couleur ?)
    Le film s’amuse avec des éléments formels des débuts du cinéma. Je me suis intéressée à cette période pour mon film précédent, Mr Sand. Donc presque toute la matière première qui a inspiré l’idée était du noir et blanc (les premières radiographies, les documentaires sur la collecte de la glace, des négatifs retrouvés congelés dans l’Antarctique, des films de Jean Comandon et Jean Painlevé…). Il me semblait plus sobre et plus percutant de photographier la glace de cette façon. Je voulais des silhouettes humaines noires sur fond blanc pour les scènes sur la glace, comme l’image en négatif des silhouettes blanches fantomatiques sur fond noir sous la glace. Un travail dur et répétitif qui contraste avec un monde plus libre de merveilles et de découvertes. Deux univers qui se nourrissent l’un l’autre. Les humains veulent voir à travers la glace comme s’ils voulaient voir à travers la peau. Les images de l’intérieur du corps sont généralement en noir et blanc, elles décèlent l’absence, la présence ou quelque chose entre les deux. Cela dit, après deux ans passés à faire du noir et blanc, je n’ai qu’une envie, c’est de faire un film saturé de couleurs.

    Quelles sont les techniques utilisées ? En quelle matière sont faites les figurines humaines ?
    Je voulais travailler avec de la glace, parce que c’est sans doute la matière la plus inappropriée à l’animation image par image. La glace a une relation intéressante avec l’étirement et la compression du temps, l’immobilité et l’écoulement. Je me suis grandement compliqué la vie en termes d’animation. Moi aussi, je charrie mon bloc de glace, comme les personnages du film. Je voulais que les figurines humaines soient des répliques (un arrêt sur image est fait d’images dupliquées) : j’ai réalisé un modèle en argile, un moule en plâtre, puis fabriqué dix exemplaires en mousse de polyuréthane sur une structure de fil d’aluminium, avec une tête en résine. J’ai cousu les vêtements directement sur chaque marionnette, en suivant des mini patrons pour tout faire pareil. Mais pour moi, les marionnettes ne sont qu’un outil. Elles n’ont pas de valeur artistique en soi, j’en ai juste besoin pour l’idée, pour le mouvement, pour la lumière et la composition.

    Dans quelle mesure faites-vous allusion aux efforts de préservation des espèces ?
    Je fais allusion à la préservation en général. La préservation de l’histoire à travers les images et les archives. Tout effort désespéré, sur le plan politique, personnel ou environnemental, de se raccrocher à quelque chose qui est en train de disparaître. Et je fais allusion à l’idée que la préservation est aussi une intervention, car elle ne laisse pas les choses dans leur état naturel. J’ai cherché des animaux que l’on retrouve dans des fossiles ou de l’ambre. Les grenouilles comptent parmi les espèces animales les plus anciennes sur terre, et sont aujourd’hui menacées d’extinction. Mais j’ai aussi choisi la grenouille, entre autres raisons, parce que c’est l’animal phare de l’expérimentation. Galvani faisait revivre des grenouilles en leur stimulant les muscles avec de l’électricité, et Marey mesurait les contractions musculaires avec son myographe. C’était une des premières créatures à être radiographiées par le Dr. Röntgen. Les petits humains sont prêts à creuser leurs propres corps pour explorer et immortaliser. En faisant une image, ils vont peut-être endommager ou tuer l’original, et cette tentative de préservation va leur faire créer des matériaux plus durables que le corps.

    Qu’est-ce qui est le plus important dans le cinéma : la préservation ou la création ? Le cinéma est-il en soi une entreprise de préservation de l’humanité ?
    L’invention du cinéma m’intéresse car elle va de pair avec un grand optimisme vis-à-vis de la technologie, de l’exploration, de l’invention et de la création. Avant, la science apparaissait comme un univers de découvertes merveilleuses. Aujourd’hui, nous avons un tout autre regard, que ce soit sur l’industrie ou les images qui nous envahissent. Mais avec ce film, je n’ai pas voulu faire passer un message dans un sens ou dans un autre. J’aime réfléchir à tout ce que fait l’homme pour découvrir, donner du sens, préserver, créer. Si on doit disparaître au beau milieu de cette fascination, c’est plutôt une belle histoire.

    Comment avez-vous travaillé le son ?
    Pour le son, j’ai travaillé avec Andrea Martinoni, avec qui j’ai déjà collaboré, et invité Michał Krajczok à se joindre à lui. Pour chaque plan, je leur ai envoyé des annotations indiquant ce que j’avais en tête d’un point de vue sonore, et ils ont fait une version provisoire avant que je termine le film. Finalement, je suis allée à Berlin et nous avons passé ensemble trois longues soirées à finaliser la bande-son.

     Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées ?
    Absolument, dans une animation non narrative, ce format vous donne la liberté de faire des expériences, sans engagement. La prochaine fois, je passerais même volontiers en dessous des cinq minutes. On dit souvent que notre capacité d’attention diminue et que la lenteur au cinéma serait un remède. Mais je pense que si la miniature correspond à votre film, pour le spectateur, cela libère de l’attention pour autre chose que les images.

    Quelles sont vos références ?
    J’ai toujours été attirée par les films dans lesquels l’animation intègre la lumière, la mise au point et le flou. Et par les films où le lien entre les plans tient de l’association d’idées plutôt que du récit. Par exemple, alterner entre le figuratif et l’animation plus expérimentale. J’ai eu l’occasion de faire une résidence chez Light Cone, et après le visionnement de mon film, on m’a demandé si je connaissais Patrick Bokanowski. C’était effectivement une de mes références. Quand on fait un film, on repère dans le circuit des festivals d’autres films qui font un peu la même chose. Je me souviens de ceux de Anita Kwiatkowska-Naqvi, de Samuel Yal, de Momoko Seto, par exemple. Je pense que la plupart sont également réalisés sans story-board, avec un va-et-vient entre l’animation et le montage.

    Pour voir Freeze Frame (Arrêt sur image), rendez-vous aux séances du programme L3 de la compétition labo.

     

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