Dernier verre avec I Väntan På Döden (En attendant la mort)
Entretien avec Lars Vega, coréalisateur de I Väntan På Döden (En attendant la mort)
Comment vous est venue l’idée de cette relation ?
Mon amie Annica Zion m’a raconté un jour que ses grands-parents parlaient de boulettes de viande à la suédoise tandis que la grand-mère était sur son lit d’hôpital. J’ai trouvé qu’il était assez cocasse de parler de choses aussi triviales dans un endroit que l’on associe à des scènes super dramatiques au cinéma.
Y a-t-il des éléments biographiques ou autobiographiques ? Les personnages s’inspirent-ils de gens que vous connaissez ?
Non, mais ça arrivera peut-être quand le père d’Isabelle sera sur son lit de mort.
Comment s’est passée votre collaboration ?
C’est compliqué. Mais ça c’est bien passé. C’est bien d’être deux car l’un peut s’occuper du café et des petits fours pendant que l’autre raconte des bêtises aux acteurs.
On retrouve souvent cet humour pince-sans-rire dans les films suédois. Diriez-vous que cela caractérise l’humour national ?
Pas vraiment. J’aimerais bien, dans le style de Roy Andersson. Mais à l’heure actuelle, le cinéma suédois regorge de comédies débiles. Il est vrai cependant qu’on est assez pince-sans-rire, nous les Suédois, surtout dans le Nord de la Suède. On a en commun la peur du conflit.
Quels sont vos projets pour l’avenir proche ?
Mes études à l’école nationale de cinéma du Danemark, et mon nouveau film, Mattander. Isabelle Björklund est au chômage.
Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées ?
Ce qui est bien, dans le court métrage, c’est qu’on n’a pas besoin d’aller aux toilettes en plein milieu du film. Et qu’on peut raconter des histoires sur le quotidien sans en faire tout un plat.
Pour voir I Väntan På Döden (En attendant la mort), rendez-vous aux séances du programme I2 de la compétition internationale.