De Jean-Claude Saurel à Éric Roux, une nouvelle présidence pour de nouveaux projets au sein de Sauve qui peut le court métrage
Retour sur les 21 ans d’implication de Jean-Claude Saurel, dit « le Diable » auprès de Sauve qui peut le court métrage
Le « Cinématon » n°1216 de Jean-Claude Saurel réalisé par Gérard Courant le 10 février 1990 à Clermont-Ferrand
Jean Claude Saurel, Auvergnat d’adoption, a très vite trouvé sa place auprès des fondateurs de l’association mais également à Clermont-Ferrand. Passionné par le rugby, grand cinéphile, il fait partie des festivaliers les plus assidus de 1982 à 1998. Il est alors sculpteur et graveur et devient rapidement un ami et un appui indispensable pour l’équipe organisatrice.
Ses centres d’intérêt convergent lorsqu’il écrit le scénario du film Comme un seul homme, réalisé par Jean-Louis Gonnet et sorti en 2001. Ce court métrage de 14 minutes qui dépeint l’ambiance des vestiaires avant un match de rubgy reçoit une quinzaine de distinctions à travers le monde.
En 1999, il est élu président de l’association Sauve qui peut le court métrage, et devient alors l’ambassadeur officiel du festival.
Sous sa présidence l’association évolue, l’équipe s’étoffe, se déplace dans ses nouveaux locaux avec l’installation à La Jetée en 2000.
En 2002 et 2004, l’association se renouvelle avec le lancement de la compétition labo, et l’installation pendant la semaine du festival de l’Atelier, école éphémère du cinéma, qui devient le nouveau point de repère des jeunes cinéphiles curieux des métiers du 7e art.
Lors de la 34° édition du festival en 2012 : le président à vie de Groland, Christophe Salengro et Jean-Claude Saurel, officialisent le jumelage entre Clermont-Ferrand et la célèbre présipauté.
Montage de portraits de Jean-Claude Saurel, réalisés en 1997 et 2012 par CANAL+
Toutes ces évolutions et ses projets sont accompagnés par Jean-Claude Saurel qui, au long de ses 7 mandats, a mené de front tous les combats auprès des membres de l’association.
Éric Roux, nouveau président de Sauve qui peut le court métrage
Moment de convivialité en préparation de la rétrospective Tous à table! en décembre 2017 avec les membres de l’association :
Stéphane Souillat, Calmin Borel, Betrand Rouchit, encadrant Eric Roux (en chemise bleue) – © Jodie Way
Éric Roux a été élu hier matin par le conseil d’administration de l’association Sauve qui peut le court métrage, il succède donc à Jean-Claude Saurel en tant qu’ambassadeur du festival du court métrage.
Aujourd’hui connu comme journaliste et spécialiste des cuisines populaires, Éric Roux a su porter de nombreuses casquettes. Technicien agricole, musicien et amoureux des musiques populaires, impliqué au début de l’AMTA, étudiant et chercheur en ethnologie, puis journaliste culinaire pour différentes radios et TV (France Bleu Auvergne, CANAL+…). Éric a également réalisé ou coréalisé des documentaires sur la gastronomie ou ses grands noms comme par exemple « Dans la tête d’Alain Ducasse » en 2017.
Très impliqué dans les projets de sa région d’adoption, Éric accompagne la Candidature de Clermont-Ferrand comme Capitale Européenne de la Culture, en tant que chargé de mission sur l’alimentation, à la tête du projet de l’Étonnant Festin, avec un évènement qui s’est tenu il y a un an au jardin Lecoq et qui mettait en avant les producteurs, restaurateurs et tous les artisans de la cuisine locale.
Et c’est justement son regard sur la cuisine comme une pratique sociale et culturelle qui est à la base des liens tissés entre Éric et Sauve qui peut le court métrage.
En effet lorsqu’en 2017 l’équipe du festival prépare la rétrospective thématique Tous à Table !, le contact est rapidement établi avec Éric Roux, qui connait bien le festival du court métrage en tant que fidèle spectateur depuis une trentaine d’années. Éric accepte d’écrire un édito pour la rétrospective, et le lien entre lui et l’équipe organisatrice se renforce alors d’années en années. Sa philosophie du partage, son amour pour une culture populaire et pour tous, sa vision de la cuisine proche de celle du court métrage, à savoir celle d’un laboratoire accessible à tous, font naturellement de lui le digne représentant et nouveau passeur de Sauve qui peut le court métrage, qu’il accompagnera dans de nouveaux défis et projets.