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  • Goûter avec Tio Tomás, a Contabilidade dos Dias (Oncle Thomas, la comptabilité des jours)

    8 février 2020
    Festival, Rencontre avec...
    By Clotilde Couturier
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    Entretien avec Regina Pessoa, réalisateur de Tio Tomás, a Contabilidade dos Dias (Oncle Thomas, la comptabilité des jours)

    Votre oncle est-il décédé il y a longtemps ?
    Mon oncle est décédé en 2005, alors que je travaillais sur mon film Histoire tragique avec fin heureuse en France. D’ailleurs, une fois, alors que j’appelais ma maman comme d’habitude, Oncle Thomas était avec elle et il a voulu me parler aussi. J’étais loin et ça m’a touchée d’entendre sa voix. Je lui ai dit : « Oncle Thomas, je t’aime beaucoup… » et lui, avec son vocabulaire unique et sa pudeur dans l’expression de ses émotions typique de sa génération, a répondu : « Bien sûr, bien sûr, on s’aime tous les uns les autres ». Une semaine après il est décédé, victime d’un AVC.  J’étais heureuse d’avoir pu lui dire que je l’aimais. J’ai intégré cette dernière conversation dans le final du film.

    Qu’est-ce qui vous intéressait dans le fait d’évoquer l’obsession des chiffres ?
    Les habitudes d’Oncle Thomas, comme ses objets, ses feuilles de comptabilité, ses journaux, m’ont toujours fascinée. J’ai toujours trouvé ces notes esthétiquement belles et très mystérieuses, je me demandais pourquoi il faisait tout ça. J’étais très curieuse de savoir ce qu’il notait et écrivait, mais Oncle Thomas gardait ses notes pour lui, c’était ses affaires.  Quand j’étais adolescente, je le regardais et je lui demandais : « Oncle Thomas, un jour tu me permettras de lire tes notes ? ». Il répondait, assez perturbé, : « Je ne peux pas, ce sont mes affaires privées, ce sont des choses importantes ! ». Ce n’est que quelques années après sa mort que j’ai osé m’immiscer et commencer à lire ses notes, dont j’ai pu constater que le contenu était comme son caractère : il décrivait méthodiquement ses habitudes quotidiennes, dans son vocabulaire restreint, poli et unique. Je pouvais l’entendre et le visualiser en lisant ses écrits. Ils sont très touchants car, au cours de sa vie très modeste, il a trouvé quelque chose à écrire tous les jours. Ce n’était rien d’excitant, mais juste des notes humbles. J’en ai utilisé certains passages dans le film. Parmi ses affaires, j’ai trouvé un document : le brouillon d’une lettre, visiblement adressée à une femme (inconnue). Je ne sais pas s’il l’a envoyée. J’ai trouvé également un autre document de deux pages avec une longue dissertation, fastidieuse et obsessionnelle, autour du numéro 7 et de nombreuses options pour calculer ce chiffre, qu’il mentionnait comme étant la différence d’âge entre sa mère et son père. J’ai trouvé ces deux documents extrêmement intéressants, j’ai décidé de les combiner et j’ai utilisé ce mélange dans le film pour accentuer son obsession des chiffres et des calculs.

    À quel point êtes-vous intéressée par la question des modèles pour se construire et envisagez-vous de réaliser d’autres films sur cette thématique ?
    Dans tous mes films j’approche des personnages atypiques, qui ne sont pas conformes au modèle social « normal » à cause d’une raison très simple : je n’ai jamais étudié le cinéma ou l’écriture de scénario, j’ai fait une formation en arts visuels et peinture. Je voulais faire des films mais je n’avais pas assez confiance en moi pour inventer des scénarios de fiction, je pensais que je n’avais pas le bagage culturel ou la formation en écriture suffisante. Alors, j’ai commencé par parler de mes petits sujets à moi, très simples mais que je connaissais très bien : mes expériences, mon enfance et les gens autour de moi. C’était le monde et les modèles que je connaissais. J’ai grandi dans une famille dysfonctionnelle, défavorisée et avec des cas de maladie mentale comme ma mère qui était atteinte de schizophrénie ou mon oncle qui avait ses « manies ». Dans mes films les personnages sont atypiques car ça a été la réalité que j’ai connue. Petit à petit, j’ai développé mon langage. Dans mes films il y a différents niveaux de lecture et d’interprétation, que je travaille pour qu’ils ne s’épuisent pas dans une unique vision du film. J’utilise des références et des petites clés subtiles en espérant qu’elles se révèlent au spectateur au fur et à mesure. De prime abord, ou pour certains spectateurs peut-être, ça semble parler que d’une expérience personnelle mais, pour d’autres spectateurs, je pense que je lance aussi des thèmes qui peuvent mener à des réflexions plus profondes, comme « le rôle de la différence dans la société » ou, dans le cas de ce film sur mon oncle, « l’héritage qu’une génération laisse à la suivante », un sujet qui curieusement fait débat aujourd’hui.

    Quels sont vos prochains projets ? Avez-vous d’autres portraits de personnes en tête ?
    Mon prochain projet sera sur ma maman. Je crois que j’ai eu de la chance parce qu’en devenant adulte j’ai pu me réconcilier un peu avec mon enfance et accepter ma mère telle qu’elle était et l’aimer inconditionnellement. Dans les dernières années de sa vie, cette femme tellement énergique et différente a commencé elle aussi à avoir les mêmes problèmes physiques que la plupart des personnes âgées. À presque 80 ans elle ne pouvait plus marcher, ça la rendait encore plus nerveuse et déséquilibrée, très frustrée de ne pouvoir dépenser son énergie. Ça devenait très difficile, je cherchais des activités qui pouvaient la distraire et j’ai découvert qu’elle pouvait dessiner ! Ça a été une révélation pour moi, j’étais émerveillée et j’ai fait avec elle une énorme collection de dessins sur mon iPad. Ce sont des dessins de visages, comme des portraits, naïfs, enfantins, mais l’expression de ces visages et leur regard sont tellement forts et terribles que c’est extrêmement fascinant et intrigant. Je veux faire un film hommage à ma mère et utiliser ces dessins, les combiner avec mon style personnel et approcher le portrait de cette femme victime de maladie mentale, incapable de s’occuper d’elle et de sa famille, avec un mari très violent et deux filles, dans un pays pauvre et sans aucune aide.

    Peut-on dire du film qu’il est en quelque sorte une apologie de la tranquillité ?
    Tranquillité de mon côté après avoir fini le film, oui, peut-être qu’on peut dire ça. Je me suis sentie en paix quand je l’ai fini, j’ai senti que j’ai été honnête et que je suis allée vraiment au fond de ce que je pouvais donner. Je crois que je suis loyale avec les gens que m’inspirent et que je représente, mais les thèmes que j’approche ne sont pas du tout anodins, au contraire, mes films parlent toujours de gens tourmentés par des troubles existentiels.

    Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées en particulier ?
    Le format court métrage, et particulièrement le court-métrage d’animation, est mon format de prédilection. C’est de la pure poésie visuelle et c’est le format qui me permet de développer mon langage personnel et les visuels riches et élaborés que j’aime réaliser. Pour moi, le court métrage est la plus grande démonstration de courage et résilience parmi toutes les techniques et formats du cinéma. La plupart du temps on fait notre travail sans attendre de retour, par dévouement au cinéma et à l’art. Je vois ce format comme une sorte de laboratoire où on peut expérimenter des nouveaux visuels, techniques et formes narratives qui peuvent être utiles à l’industrie pour se renouveler et se rafraîchir. Je pense que l’intersection de ces deux mondes, celui de l’industrie et celui du cinéma d’auteur, ne peut être que bénéfique.

    Quelles sont vos œuvres de référence ?
    Le cinéma est un carrefour de plusieurs disciplines artistiques et l’animation encore plus. Mes œuvres de référence peuvent être une musique (comme « Construção » de Chico Buarque), un film (comme La ruée vers l’or de Chaplin), un livre (comme Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll). Cela dépend du projet sur lequel je travaille. Concernant mes films d’animation de référence, ce sont tous des courts métrages et dans le top de la liste figurent : When the Day Breaks de Amanda Forbis et Wendy Tilby, The Flying Nansen de Igor Kovalyov, The Man with Beautiful Eyes de Jonathan Hodgson, tous les films de Georges Schwizgebel, et d’autres.

    Pour voir Tio Tomás, a Contabilidade dos Dias (Oncle Thomas, la comptabilité des jours), rendez-vous aux séances de la compétition nationale F6.

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