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Lunch avec Amour(s)

30 janvier 2020
Festival, Rencontre avec...
  • amours_rvb-1

 

Entretien avec Mathilde Chavanne, réalisatrice de Amour(s)

Pouvez-vous nous raconter la genèse d’Amour(s), un documentaire sensible, mais aussi plein d’humour, qui questionne de jeunes enfants sur leur rapport au sentiment amoureux ?
Amour(s) est un docufiction plus qu’un documentaire. Deux points de départ m’ont menée à ce film : le premier, c’est le dispositif Création en cours, des Ateliers Médicis, qui invite des artistes de tous horizons en résidence dans des écoles primaires, en milieux ruraux. C’était l’occasion de faire un film dans des temps plus mouvementés et rapides que ceux qu’impose la fiction. Ça répondait au besoin d’action que j’éprouvais à ce moment-là. Quand j’ai découvert l’appel à projet, il me restait un mois pour postuler. J’ai tenté de regarder ce qui m’occupait l’esprit à ce moment-là : ma situation amoureuse. J’ai décidé d’en faire la porte d’entrée du projet. J’avais déjà beaucoup travaillé avec des enfants et je savais qu’on pourrait ouvrir les possibles ensemble. Je voulais faire un film qui mette le spectateur au défi de la présumée innocence des enfants. Je suis arrivée à l’école et j’ai réalisé des interviews d’eux le premier jour, c’est à travers ces interviews que je les ai rencontrés, le reste est venu empiriquement, au fil de la résidence.

Comment avez-vous travaillé avec les enfants pour les séquences mises en scène ? Plus généralement, comment ont-il réagi à cette expérience ?
La résidence se déroulait entre janvier et juin, quand j’ai commencé à faire écrire des scènes de rencontres et de ruptures amoureuses aux enfants, en février, je ne savais pas qu’on obtiendrait entre temps le soutien de la Région Normandie, et qu’on pourrait ainsi les tourner dans un réel dispositif de fiction, avec une équipe et des décors. Quand on a reçu cette subvention, tout a pris un tour plus ambitieux, c’était excitant pour moi, pour l’équipe pédagogique. Les enfants ont compris aussi que les choses prenaient une nouvelle importance. Les scénarios qu’ils étaient en train d’écrire (et à l’intérieur desquels j’ajoutais quelques monologues…) allaient devenir du cinéma de fiction. Concernant leur réaction à l’expérience, il me semble que le film dévoile déjà beaucoup du dispositif de la résidence. C’est bien de garder un peu de mystère. Ce qui est certain, c’est que ces enfants habitent à Rânes, un tout petit village de Normandie, et qu’ils étaient très excités à l’idée que nous fassions du cinéma. La création des décors dans l’école puis le tournage ont été des expériences superbes à la fois pour eux et pour l’équipe du film. Moi qui aie grandi à la campagne, je m’identifiais beaucoup à eux et à leur enthousiasme, et je crois que c’est le film que j’ai eu le plus de joie à tourner.

Amour(s), juxtapose des interviews, des séquences purement documentaires, et d’autres mises en scène : comment avez-vous élaboré ce dispositif ?
Il s’est imposé naturellement. Il y avait ces trois différentes matières effectivement, et j’avais l’intuition, au début, qu’elles trouveraient par elles-mêmes comment s’articuler au montage. En réalité, ça n’a pas été si simple et j’ai mis du temps à trouver le film. Je ne voulais pas faire un film linéaire ni didactique, et je ne voulais pas faire non plus un film trop expérimental face auquel on reste à distance. En fait, je voulais faire un docufiction, et ce mot, qui est un tiroir, m’a aidé à garder le cap du film. Je connaissais ma matière, je savais que j’avais tourné des choses drôles, d’autres émouvantes, ça m’importait que tout ça existe dans une forme un peu étonnante, qui en même temps était la seule possible. Je savais aussi que la musique de Ange Halliwell me permettrait de créer du liant. À force de frotter les éléments les uns aux autres, j’ai fini par trouver des combinaisons qui me semblaient évidentes, je me suis rapprochée de ce que je voulais et pouvais faire, et le film est né.

Réaliser ce documentaire vous a-t-il permis de découvrir autrement le sentiment amoureux ?
Je ne crois pas… Il m’a permis de faire des rencontres avec des enfants superbes, que je souhaite pouvoir filmer à nouveau dans le futur, et il m’a permis, bien sûr, de constater encore à quel point les enfants sont perméables et imprégnés du monde des adultes qui les entoure. Pour ce qui est de l’amour, ils en savaient beaucoup, plus que moi, je ne suis pas sûre ! Peut-être est-ce plutôt les enfants que le sentiment amoureux que l’on découvre autrement à travers le film ?

Quelles sont vos œuvres de référence ?
Pour ce projet, je n’avais pas de films en tête. Je pensais au travail de Rineke Dijsktra, qui est une photographe et vidéaste néerlandaise dont le travail me passionne. Elle a notamment réalisé une installation vidéo, I Can See a Woman Crying, dans laquelle sont filmés une dizaine de collégiens anglais. Ils sont face au tableau Une femme qui pleure, de Picasso, qui n’apparait jamais à l’écran et n’est cité qu’à la fin de la vidéo. Les enfants s’interrogent entre eux à propos de ce qu’ils voient dans le tableau. Ils constatent qu’une femme pleure. Dans un premier mouvement, ils se demandent pourquoi elle pleure puis, de fil en aiguille, pris d’empathie pour elles, réfléchissent à comment faire cesser ces pleurs… C’est un travail qui raconte la capacité qu’ont les enfants à se projeter dans des corps qui ne sont pas les leurs, à être en empathie. Dans le même temps, le corps de l’autre les ramène à eux : dans leur vie, ils ont peut-être déjà vu des gens pleurer, et pour quelles raisons ? Et comment auraient-ils aimé les aider ? Toutes ces questions surgissent dans cette vidéo, sur laquelle j’avais écrit quand j’étais au Beaux-Arts et qui est toujours dans un coin de ma tête…

Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées ?
Je voulais créer une forme un peu surprenante, libre de se construire en se construisant. C’est facile de prendre la liberté de se laisser surprendre, d’avancer sans savoir tout à fait où l’on va, mais ça n’attire pas l’argent. Donc, finalement, ce n’est pas facile, car l’argent, c’est le nerf de la guerre. Amour(s) est un film pauvre, qui s’est construit grâce au désir et à l’énergie que chacun a su lui donner, et particulièrement celle des enfants. Le film a été créé dans la configuration particulière d’une résidence en école, il n’aurait pas pu être fait différemment. On ne peut pas trouver des financements avec un point de départ, une idée vague, même si on a en soi l’intuition qu’elle peut nous mener loin. Quand on demande des subventions pour un documentaire, on doit présenter un scénario plutôt précis, c’est compréhensible, et à la fois le documentaire rencontre parfois la grâce dans ce qui est imprévisible et qui le détourne de son premier élan…

Pour voir Amour(s), rendez-vous aux séances de la compétition nationale F8.

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