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  • Lunch avec Henet Ward (Ward et la fête du henné)

    29 janvier 2020
    Festival, Rencontre avec...
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    Entretien avec Morad Mostafa, réalisateur de Henet Ward (Ward et la fête du henné)

    Pouvez-vous nous parler de la situation des minorités soudanaises en Égypte ?
    La situation des réfugiés soudanais en Égypte est la même que celle de tous les autres réfugiés – que ce soient les Syriens, les Indonésiens, ou même de simples Égyptiens comme Basma et sa famille, tous connaissent les mêmes problèmes, les mêmes rêves, les mêmes ambitions et ont les mêmes besoins vitaux : manger, se loger, se marier… Voilà ce que je veux raconter. Quant à leur nombre, les Nations-Unies ont recensé 40 000 réfugiés venus en Égypte pour trouver du travail, bénéficier d’un traitement ou fuir la guerre et l’oppression de l’ancien président Omar el-Bechir. La question des réfugiés en général est une question de portée internationale dont il faudrait parler plus ouvertement afin de montrer l’affreuse réalité dans laquelle ils vivent – et ce n’importe où, pas seulement en Égypte. Ce n’est certainement pas en Égypte que leur situation est la plus reluisante, étant donné les circonstances dans ce pays.

    Ce qui arrive à Halima est-il courant ?
    Ce qui arrive à Halima dans le film est le fruit de mon imagination en tant que réalisateur et scénariste, c’est l’aboutissement d’un enchaînement dramatique au sein d’un récit particulier. Je ne vous dirai pas que chaque fois qu’un non-Égyptien entre dans une maison pour y faire quelque chose, il se fait taper dessus. Je pense que l’incident qui arrive à Halima n’est pas courant, mais cela se produit sans aucun doute, dans certains quartiers. La société égyptienne devient de plus en plus raciste ces temps-ci. Je me souviens, il y a deux mois, un élève soudanais se faisait tyranniser par ses camarades. L’incident a été filmé et partagé sur les réseaux sociaux, tout le monde en Égypte a vu cette vidéo. C’est une honte pour nous tous en tant qu’Égyptiens, je me souviens que les autorités avaient saisi l’affaire, mais je pense qu’il faut aller plus loin car il s’agissait d’un incident qui avait été enregistré, imaginez tous ceux qui ne le sont pas !

    Pouvez-vous nous parler des conditions de tournage ? Les lieux de tournage, la logistique, le casting…
    Il est difficile de faire un film en Égypte, surtout en ce moment vu la situation politique dans laquelle nous vivons. Tout cinéaste doit bien commencer quelque part, et j’ai voulu commencer à ce moment-là, avec Henet Ward. J’ai décidé de m’autofinancer pour ce film, de ne pas compter sur des subventions qui prennent du temps. Après la réalisation, j’ai bénéficié de l’aide d’autres entreprises pour la phase de postproduction. Comme le budget était limité, il nous fallait dépenser l’argent pour les choses indispensables comme les lieux de tournage, le matériel et les autorisations, et heureusement, l’équipe était constituée de bénévoles qui croyaient en moi et soutenaient le film. Les acteurs portaient leurs propres vêtements, mis à part quelques détails. La plupart des accessoires venaient de chez moi, de chez les membres de l’équipe ou les habitants du quartier. Je tenais à tourner dans des lieux authentiques pour montrer la société égyptienne, la vie des habitants, j’ai donc situé mon histoire dans ce lieu historique, proche des pyramides. La maison avait un rôle très important dans l’histoire, et cette maison-là avait quelque chose de spécial, avec ses grands espaces et ses nombreuses portes et fenêtres. Cela m’a permis d’atteindre mon objectif de mélanger le documentaire et la fiction et d’utiliser la lumière naturelle – j’ai composé uniquement avec la lumière du jour et les néons déjà existants à l’intérieur. En outre, nous avons tourné ce film exclusivement en 35mm, car c’est l’objectif qui se rapproche le plus de l’œil humain ; chaque scène a donc un aspect réaliste, naturel. Et comme je l’ai dit plus haut, afin de montrer cet univers dans un style documentaire tout en passant par la fiction, j’ai choisi des acteurs non professionnels, avec qui j’ai adoré travailler car ils n’avaient aucune formation, ce qui rendait leur jeu plus spontané, plus proche de leur façon de parler dans la vie courante. J’ai rencontré beaucoup d’embûches pour faire ce film, mais je tenais particulièrement à le faire avec des non-acteurs, et c’est pour cela que j’ai choisi une véritable peintre au henné soudanaise – j’ai également gardé son vrai nom dans le film.

    Quel est votre parcours de cinéaste ?
    Quand j’étais petit, j’adorais regarder des films, mon grand frère achetait des cassettes vidéo. Il aimait les films américains, que je regardais avec lui. Les films, comment on fait un film, tout ça m’a toujours passionné. Après le lycée, je voulais faire mes études à l’institut du cinéma, mais ça n’a pas été possible, j’ai donc cherché une alternative, et j’ai trouvé une formation de cinéma de quatre mois, proposée par le Cinema Palace, qui fait partie du ministère de la Culture. J’y ai rencontré une personne qui m’a introduit dans le monde du cinéma en m’employant comme assistant réalisateur sur une série télé, puis j’ai réalisé des films publicitaires, mais je ne m’y retrouvais pas… Je me suis ensuite intéressé au cinéma indépendant, et à ce moment-là, il y avait justement en Égypte toute une nouvelle vague de réalisateurs indépendants. J’ai rencontré Sherif Elbendary et collaboré avec lui sur son long métrage Ali, la chèvre & Ibrahim, puis j’ai travaillé avec d’autres réalisateurs de ce nouveau courant, et enfin, j’ai réalisé mon premier court métrage, Hennet Ward.

    Avez-vous envie d’aborder d’autres sujets propres à l’Égypte ?
    Absolument. Il y a beaucoup de problèmes en Égypte, et la société comporte de multiples facettes. J’ai plein d’autres histoires à raconter sur les minorités et les autochtones. J’ai deux projets, un court et un long. Le court métrage évoque de la dégradation des relations au sein des couples mariés, et le long métrage parlera des femmes transsexuelles en Égypte et des difficultés qu’elles rencontrent pour affirmer leur identité, ainsi que de leurs démêlés avec les institutions religieuses.

    Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées ?
    Ce que j’adore dans les courts métrages, c’est le sentiment de liberté que je ressens en les réalisant. Ce format me permet d’être libre sur tous les plans, et représente un défi que j’affectionne tout particulièrement car le fait de raconter une histoire dans un temps limité vous implique encore plus dans le film et les personnages. Pour moi, c’est un genre de cinéma très important… Et il y a toujours moins de risques à faire un film court, en termes de budget, de temps, de personnes derrière la caméra. Dans les formats courts, on peut tous faire un film du moment qu’on a une caméra numérique et une idée intéressante. C’est le moyen idéal pour faire des expériences, des erreurs, des essais, et se faire la main en tant que réalisateur. Je veux continuer à réaliser des courts métrages car j’ai des idées et une méthode narrative pour les mettre en œuvre.

    Pour voir Henet Ward (Ward et la fête du henné), rendez-vous aux séances du programme I13 de la compétition internationale.

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