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  • Retour d’expérience : résidence artistique de musique à l’image 2024

    14 mars 2024
    Short Cuts
    By Sarah Momesso
    • banniere-chaisedieu-V2

    La treizième édition de la résidence artistique de musique à l’image a accueilli, du 11 au 15 mars 2024, à l’auditorium Cziffra de La Chaise-Dieu, la réalisatrice Anne Zinn-Justin et la compositrice Laëtitia Pansanel-Garric pour enregistrer la musique du court métrage de fiction Bestiaire, produit par Wombat film.

    Synopsis : Garagiste, Sylvie élève seule sa fille Léa, qui a l’âge des rébellions adolescentes. Durant un automne glacial, le comportement des animaux change soudainement : la faune se révolte. Dans leur maison isolée en lisière de forêt, mère et fille ne pourront compter que sur elles-mêmes.

    « Sur cette résidence, j’ai l’impression d’être vraiment une actrice plus importante du film parce que parfois, nous les compositeurs, on intervient en post-production, on livre la musique et on n’a plus la main. Et il peut se passer plein de choses qui ne sont plus de notre volonté. Là, on est ensemble jusqu’au bout. J’ai l’impression que je prends une importance folle, donc je suis très flattée de cette collaboration. Mais je suis très contente aussi de pouvoir poser toutes ces notes sur ces images. Ce film est une aventure pour moi. »

    Laëtitia Pansanel-Garric

    Comment avez-vous travaillé ensemble ?

    Anne Zinn-Justin : Avec Laëtitia Pansanel-Garric, on se connait par ailleurs, nous nous étions rencontrées à la résidence Trio organisée par la Maison du film, sur un autre projet de long métrage : Laëtitia était déjà là en tant compositrice. Depuis, on a fait un premier petit court métrage de 4 minutes 30 ensemble. Pour Bestiaire, il était évident qu’il n’y avait que Laëtitia qui pouvait faire la musique.
    Elle m’a dit oui, j’ai eu beaucoup de chance et on a commencé à collaborer. On travaille très facilement ensemble, par téléphone ou en direct. Cette résidence nous a permis de nous rencontrer vraiment et échanger sur place. Et on a même un piano dans le gîte : Laëtitia m’a joué un air en me demandant ce que je pensais de cette mélodie et nous l’avons intégrée au film.

    Laëtitia Pansanel-Garric : On ne peut pas anticiper ce qui va se passer ici. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ on a joué le jeu de la résidence, donc on retire vraiment un plaisir absolu de chaque instant. Avant-hier, on a travaillé sur un générique de fin qui n’était pas prévu initialement parce qu’on sentait le fait que la musique commençait à prendre forme et du relief. 
    Ce générique est composé et « made in Chaise-Dieu ». On l’a composé ensemble, arrangé et enregistré cet après-midi à l’auditorium Cziffra. Ce qui est vraiment merveilleux, c’est que par rapport à des sessions d’enregistrement, il y a un lien qui se crée : on a passé la journée avec les musicien·ne·s du quatuor, on peut modifier des choses en direct, on essaye, on échange, on discute. En bref, on avance ensemble. Je pense que c’est une expérience à vivre, et on en profite bien. 

    Quel a été votre processus créatif ?

    AZJ : J’avais déjà travaillé avec des compositeurs, mais je n’ai jamais fait de résidence de création et pour le coup, souvent on se parle soit en direct, soit au téléphone, mais ce n’est pas pareil. J’avais déjà assisté à un enregistrement, mais, et comme dit Laëtitia, tout était déjà préparé. C’est la première fois qu’on peut intervenir en direct.
    Un soir, j’ai dit à Laëtitia en écoutant sa partition : on a besoin de bois sur la rencontre du renard. Et puis le lendemain, Loïc Mortimore venait et on a enregistré quelque chose qui n’était pas prévu : on peut échanger toutes les deux et modifier en direct, c’est très différent.

    LPG : Quand on les entend se chauffer sur leurs instruments, ça donne naissance à des idées et on intervient directement sur les partitions. Ce mode de fonctionnement permet de s’adapter à 100% et pour la partition du film, c’est vraiment du bonheur, au cœur d’un lieu magnifique.

    AZJ : Et puis c’est vrai que c’est très émouvant. Je viens de terminer le montage (j’ai monté moi même le film) et je n’avais jamais vu le film ailleurs que sur mon écran. Et là, de le voir projeté sur cet écran géant avec les musicien·ne·s qui joueront en direct sur la scène… C’est une expérience unique.

    LPG : Loïc Mortimore, si vous le connaissez, c’est un instrumentiste qui joue beaucoup d’instruments à lui tout seul. C’est « l’homme-forêt », parce qu’il a joué des instruments qui sont très boisés. Il a joué du serpent, ce qui a beaucoup de sens par rapport au film Bestiaire, mais aussi du basson, qui est vraiment un instrument très boisé, de la flûte…
    Nous étions dans un vrai échange qui a conduit à la matérialisation de l’appel dans la forêt, en synergie avec son instrument. 

    Le fait de tourner le film sur le territoire sur lequel a lieu la résidence a-t-il eu un impact sur le travail de composition, et vice versa ?

    AZJ : Nous avons intégralement tourné le film dans le Livradois-Forez, à Saint-Jean-des-Ollières. En fait, j’ai écrit pour ce lieu et j’ai écrit le final pour le pic de la Garde. C’est vrai que j’aurais eu du mal à imaginer tourner la musique dans un studio en pleine ville, alors qu’elle est supposée répondre à cette aventure qu’on a eu à Saint-Jean où on était vraiment dans la nature du matin au soir, on y a énormément d’extérieurs.

    LPG : C’est vraiment un bonheur, et on est quand même dans vraiment une ambiance de travail très agréable : le dispositif est très chouette. Travailler ces reliefs, c’est unique. Et là, en plus, on adapte avec le film en direct ensemble. On n’avait jamais vécu ça. 
    Moi, j’ai fait beaucoup de films étrangers ou à distance, mais là, il y a l’expérimentation avec le musicien en direct. Ça nous permet de nous souder, de comprendre comment toi, tu reçois aussi musicalement. Parce que les réalisateur·rice·s ne sont pas forcément habituées aussi à être en face des musicien·ne·s. Et sur les maquettes, ça prend un relief de dingue en direct.

    AZJ : Je ne suis pas musicienne. Du coup, les voir, ce n’est pas du tout la même chose que d’en parler. On est au cœur d’une expérience physique.

    LPG : C’est ça, une expérience physique. C’est absolument le même ressenti pour moi. Il y aussi le fait de se décharger de l’aspect technique qui est entièrement géré par Mathias [Chaumet] et qui nous permet de nous concentrer sur le prisme artistique pur, et ça va s’entendre très clairement dans le film.

    AZJ : Les musicien·ne·s sont aussi très engagé·e·s. Je suis étonnée de constater à quel point ils donnent. La musique de Laëtitia est très particulière et assez complexe. Et ils y vont ! Ils se mettent un peu en danger par moments, mais ils le font. Ils donnent sans compter, c’est inestimable.

    LPG : J’ai commencé à composer sur scénario et c’est comme ça qu’on a pu commencer à monter, ça fonctionnait. J’étais donc assez contente de l’univers qu’on avait prédéfini. Incorporée dans les images tournées, c’est toujours un peu la difficulté d’une bande originale quand on compose sur scénario : on s’imagine des images intérieures et un rythme sur une proposition de scénario musical qui ne correspondent pas forcément à la version finale. Après, il faut l’adapter quand on monte. Mais l’empreinte, l’identité étaient là.

    AZJ : J’ai fait le montage moi-même et j’ai besoin, pour monter, de m’accrocher à quelque chose, une rythmique. Pour moi, le montage est un rythme. Laëtitia m’a envoyé des maquettes et j’ai monté sur ces maquettes. Donc en fait, je ne sais pas si j’ai adapté le montage aux maquettes parce que pour moi, c’est dans ce sens là que ça marche et pas dans l’autre.
    Ce n’est pas la musique qu’on adapte au montage, donc ça a vraiment été un aller-retour. Ça me procurait la rythmique de l’image, du projet.

    LPG : J’ai reçu l’image et là je me suis dit « Allez, on se retrousse les manches et puis on fait le reste ! » et ça s’est fait tout seul. 
    Mais c’est une partition très instrumentale pour le coup, avec beaucoup d’effets instrumentaux qui vont correspondre aux éléments naturels. Donc il y a une partition assez naturaliste, le son de l’instrument est presque détourné de son aspect esthétique. On veut des cris de basson. Ça devient un peu du sound design à certains moments, mais la partition globale est très instrumentale.
    Il faut se mettre à la juste place dans la composition. C’est auto-alimenté par la perspective de l’enregistrement. 

    AZJ : Le lieu de tournage, la musique de Laëtitia, tout ça s’est combiné pour un rendu organique. Et c’est pour ça qu’enregistrer la musique ici à la Chaise-Dieu, ça fait totalement sens. Composer une musique organique dans un petit studio feutré en ville aurait demandé une transposition plus ardue.

    LPG : Là, on a fait résonner les pierres, la charpente… La musique est vivante.

    AZJ : On est un peu hors du temps, on souffle et du coup, on n’est pas parasitées aussi par tout le reste. On est à 100 % sur le film et effectivement, on va en quelque sorte « accoucher du film » à deux.

    LPG : Sur cette résidence, j’ai l’impression d’être vraiment une actrice plus importante du film parce que parfois, nous les compositeurs, on intervient en post-production, on livre la musique et on n’a plus la main. Et il peut se passer plein de choses qui ne sont plus de notre volonté. Là, on est ensemble jusqu’au bout. J’ai l’impression que je prends une importance folle, donc je suis très flattée de cette collaboration. Mais je suis très contente aussi de pouvoir poser toutes ces notes sur ces images. Ce film est une aventure pour moi. 

    AZJ : Pour moi, c’est un immense cadeau, un immense cap que j’ai réalisé il y a quelques temps. J’avais les larmes aux yeux le premier jour ne voyant tous ces gens qui venaient pour moi, c’était incroyable. Merci beaucoup d’avoir créé cette résidence et de nous avoir permis d’y venir. 

    Propos recueillis par Jérôme Ters le jeudi 14 mars 2024


    En savoir plus sur la résidence de création de musique originale de court métrage

    Cette résidence portée par le Syndicat Mixte du Projet Chaise-Dieu et l’association Sauve qui peut le court métrage soutient la production, l’enregistrement, le montage et le mixage d’une musique originale de court métrage sur le territoire de la Chaise-Dieu.

    Sauve qui peut le court métrage accompagne et apporte son expertise, ses conseils dans son domaine de compétence : « le court ». Le soutien de SQP confère une légitimité et garantit la qualité et le rayonnement du projet.

    MOYENS MIS À DISPOSITION
    • Un espace de travail : l’Auditorium Cziffra avec sa qualité acoustique ayant fait ses preuves et son matériel technique.
    • Prise en charge des frais artistiques et techniques par le versement d’une bourse de 7 000 €.
    • Différents postes pris en charge directement pour une valeur de 1 600 € qui inclut l’hébergement du·de la résident·e et les frais de repas.

    En contrepartie, les résidents devront mettre en place des actions culturelles à destinations de publics scolaires et des habitant·e·s de la Chaise-Dieu abordant la thématique de la musique et du cinéma.

    Une restitution du travail terminé à la Chaise-Dieu et à La Jetée, siège du festival du court métrage.

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