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Dîner avec Servİs

29 janvier 2020
Festival, Rencontre avec...
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Entretien avec Ramazan Kiliç, réalisateur du film Servİs (Le bus scolaire)

Qu’est-ce qui vous a inspiré cette histoire ? Est-elle tirée d’événements réels ?
Oui et non ! Il y a à la fois une histoire vraie et des événements inventés. Je me suis inspiré d’une histoire que j’ai lue sur Twitter, dans les actualités – celle d’une institutrice qui conduisait le bus pour ses élèves, mais se comportait comme un chauffeur masculin ! Je me suis aussi inspiré du film Nebahat, la chauffeuse de taxi, qui parle d’une femme qui doit faire un métier traditionnellement réservé aux hommes pour s’affirmer et être indépendante financièrement. Ce film pose la question : une femme doit-elle faire preuve de « virilité » pour survivre dans un monde d’hommes ? On en voit un court extrait au début de mon film. C’est un des personnages cultes de « garçon manqué » de l’histoire du cinéma turc. Dans le film, Nebahat doit faire face à toutes sortes de discriminations sexistes. Au final, pour être reconnue comme chauffeuse de taxi, elle va devoir se comporter « comme un mec ». J’ai donc fusionné l’histoire lue sur Twitter et celle du film Nebahat, la chauffeuse de taxi. Je me suis rendu compte qu’à deux époques différentes, l’image de la femme n’avait pas changé ! Ces clichés sur la femme me dérangeaient beaucoup. Et je me suis reposé la question : une femme doit-elle « faire le mec » pour survivre dans un monde d’hommes ? Ma réponse est non. Et là, je me suis dit que ce serait une super idée de faire un film sur cette institutrice – en changeant un peu l’histoire, car je voulais qu’elle conduise le bus comme une femme, et non pas comme un mec ! J’ai donc commencé à plancher sur cette idée, en y ajoutant un peu de mon expérience personnelle. C’est ainsi que j’ai créé ce mélange d’événements réels et fictifs.

Connaissez-vous bien cette région ? Pourquoi y avoir situé votre film ?
Je suis né dans l’Est de la Turquie. Ma ville natale, Ağrı, est située à la frontière avec l’Iran. C’est là que j’aurais voulu tourner mon film, mais les autorités locales ne m’ont pas donné l’autorisation de filmer. Il me fallait donc un autre lieu. Je suis allé au lycée à Bolu, une ville du Nord de la Turquie. J’y suis allé en repérage. En termes de lieux de tournage, il me fallait aussi une école de village. J’ai fini par trouver – un village dans la région de Bolu, Kıbrıscık (1200 habitants). Ses paysages ressemblent à ceux de ma ville natale, ce qui convenait à mon film. Mais l’école était inutilisable, car le bâtiment était converti. Ce n’était plus une école. Nous avons donc reconstitué l’école selon les besoins du scénario. Au final, le film a été entièrement tourné à Kıbrıscık.

Quel est votre parcours de cinéaste ?
Je suis né et j’ai grandi à Ağrı. Je suis d’origine kurde. Je suis allée à l’école primaire et au collège à Ağrı, puis au lycée à Bolu. Là, je me suis intéressé au théâtre, et j’ai travaillé dans un théâtre privé comme acteur et scénariste. Au bout de deux ans, j’ai obtenu une bourse pour aller à la fac. Je fais à présent mes études de cinéma et de télévision au département de communication de l’université Şehir à Istanbul. J’étudie également la littérature turque. Pour le moment, j’ai réalisé quatre films. Le premier, Penaber (La réfugiée), parle d’une femme qui fuit la guerre civile en Syrie et tente de refaire sa vie à Istanbul. Le suivant, Miğfer (Le casque), de cinq soldats turcs coincés dans une tranchée pendant la bataille des Dardanelles. Le troisième, Depo Işçileri (Magasiniers), évoque les travailleurs au noir. Et Servİs (Le bus scolaire) est le quatrième.

Parlez-nous de vos projets pour l’avenir. Quels sont les sujets qui vous intéressent ?
Je travaille actuellement sur trois projets de courts métrages, dont deux sont des adaptations d’un écrivain que j’adore – l’un porte sur la question kurde, l’autre est un film d’humour noir. Le troisième est une tragicomédie, une histoire personnelle autour de l’arrivée de la télévision dans notre foyer. Je voulais tourner dans ma ville natale. J’ai aussi deux projets de longs métrages : l’un est une adaptation d’une histoire écrite par un de mes amis, et parle d’un coiffeur qui tente de forcer sa mère à faire son testament. J’ai rédigé le traitement et fait une demande de subvention auprès du fonds d’aide à l’écriture de scénario. Le deuxième est une version longue de Servİs (Le bus scolaire). Je m’intéresse principalement à la comédie, à l’humour noir et au drame. Ce que je recherche en général, c’est une bonne histoire sur fond de critique sociale.

Quelles œuvres, quels films vous ont inspiré ?
En dehors du cinéma, il y a trois choses qui m’ont inspiré : la littérature, la peinture et la photographie. Je lis beaucoup. Quand je lis, je m’intéresse à plusieurs aspects : les différents personnages, l’univers de l’histoire, comment créer une ambiance, etc. En général, en lisant un livre, je fais le lien entre l’histoire et mon expérience personnelle. Cela m’aide beaucoup quand j’écris une histoire ou un scénario. Pour ce qui est de la peinture, elle m’inspire pour créer l’univers d’un film, pour en choisir les tons, les couleurs. Et elle m’aide à me faire une idée de la mise en scène. Enfin, la photographie : quand je regarde des photos, je tente de ressentir les émotions qui s’y cachent. Et j’imagine une histoire à partir de ces photos. Par exemple, le film sur lequel je travaille, qui raconte les premières années de la télévision, s’inspire d’une photographie de Reza Deghati, prise justement dans ma ville natale. Raconter cette histoire-là s’est imposé à moi. Il y a aussi de nombreux films dont je me suis inspiré, bons ou mauvais d’ailleurs. Pour comprendre le cinéma, il faut en voir et en analyser un maximum. C’est en regardant des films que l’on apprend à en faire. J’en regarde le plus possible. C’est une façon d’apprendre – à créer un rythme, un univers, une ambiance, à utiliser à bon escient les objectifs, la lumière, les mouvements de caméra. Et bien d’autres choses encore. Je m’inspire de cet apprentissage et le réinjecte dans mes films, en le mettant au service de l’histoire.

Y a-t-il des libertés que le format court métrage vous a apportées ?
Oui, ce format me donne plus de libertés que le long. Il permet d’essayer plusieurs façons de raconter une histoire. C’est une sorte de champ expérimental qui aide à trouver son style en tant que cinéaste. Mais pour moi, c’est surtout un format qui permet d’aborder des questions sérieuses de façon brève et efficace. À l’époque du numérique et de la technologie, il devient important de raconter des histoires « vite fait bien fait ». Je compare toujours le court métrage à un argumentaire éclair (si vous avez, par exemple, une minute pour pitcher votre histoire au producteur). Dans le court métrage, c’est pareil, vous avez très peu de temps pour raconter votre histoire. Et cela vous rend aussi plus créatif. Le format court permet plus de créativité que le format long.

Pour voir Servİs (Le bus scolaire), rendez-vous aux séances du programme I8 de la compétition internationale.

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