Enter your email Address

logo_white_hd
logo_white_cube_hd
logo_white_hd
  • La Jetée

    Clermont-Ferrand

    • Centre de documentation
    • Événements réguliers
    • Séances court métrage
    • Formations
    • Séminaires
  • Festival27 JAN. > 4 FÉV.

    du court métrage

    • Édition 2023
      • Inscrire un film
    • Édition 2022
      • Jurys
      • Prix
      • Autour du festival
      • Événements
      • Pop-Up
      • Jeunes Publics
      • Réalité virtuelle
      • Groupes scolaires
      • Billetterie
      • Devenir bénévole
    • Suppléments
      • Catalogue
      • Application mobile
      • La Brasserie du court
      • Boutique
      • Le Trombino
      • Archives
    • Informations pratiques
      • Protocole Sanitaire
      • Se rendre à Clermont
      • Hôtels
      • Lieux
      • Restaurants
  • Marché30 JAN. > 3 FÉV.

    du film court

    • Aperçu
    • Événements
    • MEDIA Rendez-vous
    • Euro Connection
    • Shortfilmwire+
    • Participer
    • Préparer ma visite
  • Circuits

    de diffusion

    • Circuit Court
      • À Clermont-Ferrand
      • Courts collectifs
      • En Auvergne-Rhône-Alpes
      • En France
      • À l’étranger
      • Africa 2020
    • Diffuser des programmes
    • Réseau Plein Champ
    • Shortfilmdepot
    • Clermont dans la lucarne
  • Pôle

    d’éducation aux images

    • Événements à venir
    • Actions
      • Séances Jeunes Publics
      • Ateliers pédagogiques
      • Anatomie du Labo
      • L’Atelier
      • Concours Jeune critique
        • Concours de la jeune critique 2022
        • Concours de la jeune critique 2021
        • Concours de la jeune critique 2020
        • Concours de la jeune critique 2019
        • Concours de la jeune critique 2018
        • Concours de la jeune critique 2017
      • Ciné en herbe
      • Rencontres des acteurs de l’éducation aux images en Auvergne-Rhône-Alpes
        • 21e édition
        • 20e édition
        • 19e édition
        • 18e édition
        • 17e édition
        • 16e édition
      • Audio description
      • Prix littéraire Auvergne-Rhône-Alpes
      • Raconte-moi ta vie
    • Dispositifs
      • Passeurs d’images
      • Culture à l’hôpital
      • Culture en prison
      • Maternelle au cinéma
      • Ecole et cinéma
      • Collège au cinéma
      • Lycéens au cinéma
      • Sections Cinéma Audiovisuel
      • Cité de tous les talents
    • Formations
      • Festival du court métrage
      • Enseigner le cinema
      • École et cinema
      • Collège au cinéma
      • Lycéens au cinéma
      • Section cinéma
      • PREAC cinema
      • Université
      • MIRE / ESPE
    • Ressources
      • Outils pédagogiques
      • Dossiers pédagogiques
      • Histoire du cinéma
      • Transmission impossible
      • Le fil des images
      • Transmettre le cinéma
      • Ressources par film
      • Côté Court – LDVTV
        • Côté Court 2019
        • Côté Court 2018
        • Vu en court 2017
        • Vu en court 2016
        • Vu en court 2015
        • Vu en court 2014
        • Vu en court 2013
        • Vu en court 2012
  • Commission

    du film Auvergne

    • Accueils de tournages
      • Missions et fonctionnement
      • Films tournés en Auvergne
      • L’Auvergne en bref
    • Vos décors en Auvergne
      • Galerie Photos
      • Rechercher un décor
      • Proposer un décor
    • Aides à la création
      • Résidences
      • Aides à la production
      • Aides au développement
    • Espace Pro
  • Actualités
  • Newsletter
  • Archives
  • Partenaires
  • Presse
  • Publicité
  • Mentions légales
  • Confidentialité
  • Historique
  • Équipe
  • Contact
  • Nous recrutons !

© Sauve qui peut le court métrage

  • FR
  • EN

Dernier verre avec Ourse

6 février 2021
Festival, Rencontre avec...
  • OURSE_PHOTOGRAMMES_4-RVB

 

Entretien avec Nicolas Birkenstock, réalisateur de Ourse 

Comment avez-vous eu l’idée de traiter du somnambulisme ?
Je crois que ça a commencé par une image. Celle d’Armande Boulanger (la comédienne qui joue Ourse), errant aux abords de ruelles vides, d’un chemin de fer, d’une forêt de contes de fées. Je venais d’achever un tournage avec elle alors qu’elle n’avait que 15 ans et je trouvais qu’elle dégageait quelque chose d’irréel, de propice au rêve, à la magie. Ce film est né de l’envie de tourner avec elle. Je n’ai pas eu d’expérience intime avec le somnambulisme. Mais en faisant des recherches, je me suis aperçu que ce phénomène, bien qu’en partie expliqué par la science, gardait en lui une part de mystère. Dormir en marchant et partir dans une quête inconsciente, c’était un habit sur mesure pour Armande. Et puis il y avait tout ce folklore, ces légendes urbaines autour des somnambules, ces types qui partent dans leur voiture en pleine nuit ou tuent leur femme au couteau. Il y avait de quoi s’amuser.

Avez-vous un intérêt particulier pour la période de l’adolescence et la thématique de l’émancipation ?
J’ai souvent parlé d’enfance dans mes précédents films et aussi d’émancipation dans le contexte familial. Que vous suiviez le chemin tracé par vos proches ou décidiez de vous y opposer frontalement, vous faites toujours en fonction de ceux qui vous accompagnent durant l’enfance ; vos parents, biologiques ou adoptifs, grands-parents, frères et sœurs, et bien sûr ceux qui ont disparu comme dans le cas présent. Ourse est une adolescente qui cherche en effet à s’émanciper et le phénomène qui la touche effraie sa mère. Cette dernière lui fait prendre des cachets, lui met des grelots, l’enferme. Le film parle aussi de la peur naissante des parents à voir leur enfant quitter le giron familial, de la peur de les exposer à un grand danger.

Envisagez-vous de réaliser d’autres films avec des ados ?
Ce n’est pas un but en soi mais c’est toujours un plaisir. Pour ce film nous avons tourné avec une vingtaine d’adolescents dans un lycée normand. Ceux-ci dégageaient une énergie folle, ils étaient volontaires et comprenaient tout. Je ne pense pas avoir été aussi spontané au même âge. Et puis il y a eu la rencontre avec Éliès Bachta qui interprète Jordan, il avait 16 ans au moment du tournage et n’avait jamais joué devant une caméra. C’est un privilège énorme de voir quelqu’un devenir acteur et se déployer pour la première fois sur un écran.

Qu’est-ce qui vous intéressait dans la thématique du deuil ?
Ourse et sa mère traînent un deuil récent qui les empêche d’avancer. Le père a disparu il y a un an, du temps a passé, ce n’est plus vraiment l’instant où l’on pleure. Ce qui m’intéresse ici, c’est la façon dont ce deuil perturbe leur vie amoureuse à toutes les deux. Ourse est incapable d’aimer un jeune homme épris d’elle. Sa mère, quant à elle, a trouvé un amant mais le range dans un placard, elle vit cet amour dans un secret coupable. Leur détresse les éloigne chacune l’une de l’autre et les rapproche en même temps.

Avez-vous une affection personnelle pour les phénomènes cosmiques et les constellations ?
Sans avoir dépassé le niveau de mes cours de seconde sur la question, j’en reste comme tout le monde fasciné. Pour Ourse nous avons filmé une véritable éclipse de lune dans la nuit du 20 janvier 2019, près d’un an avant le vrai tournage. C’était une expérience assez intime. Je suis intéressé par ce que les astres ont à nous dire, non pas d’un point de vue paranormal comme le personnage de Jordan dans le film, mais dans leur façon de nous rappeler à l’ordre, de nous inciter à faire preuve d’humilité. C’est un peu comme observer un phénomène animalier aux jumelles, on se tait parce qu’il n’y a rien à dire. On regarde.

Pourquoi vouliez-vous que les personnages traversent par ailleurs une situation de souffre-douleurs, tourmentés par un camarade humiliateur ?
C’est une intrigue secondaire du film qui me plaisait. Les adolescents qui gravitent autour d’Ourse sont des adolescents ordinaires, sans histoire, et je ne voulais pas qu’il en soit autrement. Pourtant le personnage de Jordan, qui est précoce et donc plus jeune que le reste de la classe, un geek au physique singulier et à l’esprit décalé, vit une violence courante, a priori indolore, mais qui laisse forcément des blessures. Sans vouloir faire un film sur le harcèlement scolaire, c’est simplement là. Je commence à montrer le film et je m’aperçois – votre question le prouve – que cet aspect appelle davantage d’intérêt que je ne l’imaginais, en particulier de la part de spectateurs plus jeunes.

Quel est l’avenir du format court métrage d’après vous ?
Fichtre. Je ne saurais le dire. Et je ne saurais d’ailleurs présager de l’avenir de quoi que ce soit. Beaucoup l’ont assez fait cette année. S’il faut répondre, j’ai le sentiment que le court métrage est peut-être plus à l’abri des enjeux contraignants du long. Pas de sortie nationale, un système de diffusion spécifique et de nombreuses alternatives. Je pense qu’il y aura toujours des festivals, des écrans – grands ou petits – pour diffuser les courts, des gens curieux pour aller les voir.

Demain on reconfine, quels plaisirs culturels conseillez-vous pour échapper à l’ennui ?
Lisez des romans d’évasion comme Le vagabond des étoiles de Jack London, idéal quand on est cloîtré chez soi, ou pourquoi pas les carnets de route de Sylvain Tesson comme Une très légère oscillation ou Sur les chemins noirs. Pour les plus masos je conseille Ravage de Barjavel, une dystopie aux prémonitions troublantes. Je conseille aussi Mum, une série anglaise irrésistible sur arte.tv. Et puis du cinéma évidemment, plein. Visitez d’autres plateformes que celle qu’il est inutile de nommer, il y a des tas d’autres belles choses à découvrir…

Pour voir Ourse, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F11.

#ClermontFF21, cinema, clermont-ferrand, compétition nationale, court métrage, director, entretien, F11, festival, filmmaker, interview, national competition, Nicolas Birkenstock, Ourse, réalisateur, rencontre, short film
Réseaux
Newsletter Festival
Dernières actualités
  • Suva International Short Film Festival x Clermont-Ferrand

    23 juin 2022
  • 21e Rencontres des acteurs de l’éducation au cinéma et à l’audiovisuel en Auvergne-Rhône-Alpes

    15 juin 2022
  • Offre de stage : Communication & logistique

    14 juin 2022
  • Offre de stage : Communication digitale

  • Des ateliers jeunesse et cinéma au Family Festival

  • ShortCuts 2022

    23 mai 2022
  • De Court En Long : votre court est-il un long qui s’ignore ?

    18 mai 2022
  • Ces réalisateur·rice·s passé·e·s par le festival du court métrage de Clermont-Ferrand désormais présent·e·s dans les sélections du festival de Cannes.

    17 mai 2022
  • Auteurs en résidence : Foued Mansour

    16 mai 2022
Blog
Breakfast avec Baba (Papa)
Nightcap with Ourse
  • FR
  • EN
Ville de Clermont-Ferrand Région Auvergne-Rhône-Alpes Département du Puy-de-Dôme Clermont Métropole CNC Ministère de la culture et de la communication Europe Media
Tous les partenaires
Clermont ISFF | Dernier verre avec Ourse | Clermont ISFF
class="post-template-default single single-post postid-37891 single-format-standard samba_theme samba_left_nav samba_left_align samba_responsive thvers_90"