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Breakfast avec Le Cercle d’Ali

22 janvier 2021
Festival, Rencontre avec...
  • Cercle_dAli_1-RVB

 

Entretien avec Antoine Beauvois-Boetti, réalisateur de Le Cercle d’Ali

Quelle est la part de documentaire dans Le Cercle d’Ali ? Avez-vous entrepris des recherches en amont ?
Je voulais vraiment me rapprocher au plus près de la réalité. D’une part par respect envers le sujet et ses acteurs. De l’autre par principe personnel. J’aime l’idée que le cinéma, à travers une fiction, puisse aussi avoir l’opportunité de faire découvrir certaines choses, et cela avec précision et sincérité. Je connaissais déjà bien le Bouzkachi, mais la réalité du terrain est tout autre. Ce sont les différents voyages, avec mon frère qui est aussi mon producteur puis avec Lucie la chef opératrice du film, qui nous ont permis de vraiment nous imprégner de cette culture. Nous avons rencontré de nombreux Tchopendoz (cavaliers) qui nous ont ouvert des portes que l’on n’espérait même pas ; Se retrouver en plein désert autour d’un mouton, être aux côtés de l’organisateur d’un Bouzkachi pour avoir l’honneur de donner les prix, être invité dans l’intimité d’une famille… tant de choses qui resteront gravés à jamais. Pour ce qui est de la partie française, nous avons d’abord rencontré beaucoup d’associations et avons eu la chance de suivre un jeune homme dans ses démarches. Puis nous avons fait la découverte du Centre d’Accueil d’Égletons. Des bénévoles d’une bienveillance incroyable, et des résidents d’une humanité touchante. C’est pour cela que (à part Hichem Yacoubi) tous les acteurs du film sont en réalité non-professionnels, de réels résidents du Centre pour la plupart.

Pourquoi étiez-vous intéressé par le fait de travailler avec un Afghan ?
Le Bouzkachi ça ne s’apprend pas. La force, la fierté, l’élégance qui en ressort est culturelle, innée. Mon envie première était de retranscrire cela, il m’était donc impossible de tricher. Ce fut de longues discussions et une sorte de combat, à juste titre, avec la production pour y arriver mais je tenais vraiment à travailler avec un réel Tchopendoz malgré les difficultés qui en découlent. Ogabek Rajabov n’est pas Afghan, mais Ouzbek. La culture n’est évidemment pas la même, mais celle autour du Bouzkachi est clairement très proche, viscérale. De plus ce qu’il a vécu en étant pour la première fois loin de son village, en France, était tellement proche du personnage que la direction d’acteur était déjà toute faite. Le sentiment d’être égaré, le problème de langue, tout cela était déjà encré dans la réalité. Mais le plus important dans tout cela, si on omet un instant le Cinéma, c’est la rencontre entre deux jeunes hommes aux vies si différentes. Je ne pensais pas que cela puisse être aussi fort. Il ne parle pas français, pas anglais, je ne parle pas ouzbek. Mais une réelle amitié s’est créée. Il nous a tout donné. Il nous a fait découvrir sa passion, son pays, sa famille. Ce fut un réel plaisir de pouvoir lui renvoyer l’ascenseur. Les quelques jours à Paris avec lui sont des souvenirs qui me donnent encore le sourire aujourd’hui. Passionné de foot, nous l’avons amené au stade pour voir PSG – Marseille. C’était fantastique. Puis il m’a confié n’avoir jamais vu la mer. Avec mon meilleur ami, nous avons donc tout de suite décidé de prendre la voiture et nous sommes tous allés en Normandie pour le week-end avant qu’il reparte en Ouzbékistan. Le voir s’interroger sur le phénomène de la marée, juste incroyable. C’est ça que j’aime avec le Cinéma. C’est ce que j’ai préféré dans cette aventure, cette rencontre, ces rencontres !

Comment avez-vous tourné les scènes du groupe d’hommes à cheval ?
Avec l’intime conviction que ça allait marcher…. Dur d’y croire…. Nous avions organisé un grand Bouzkachi et la veille du premier jour, on ne savait pas combien de cavaliers allaient être présent, combien de spectateurs allaient venir. Et ça c’était tous les soirs. Mon frère n’a pas beaucoup dormi je pense. Heureusement sur nos 4 jours de tournage, nous avons eu 2 ou 3 jours où les conditions étaient bonnes. Suffisamment de cavaliers, suffisamment de spectateurs. Et une météo quasiment semblable. Les raccords étaient sauvés. Pour la partie technique, nous avions différents moyens. Un 4×4 pour être au plus près de la mêlée en toute sécurité, qui nous a également servi pour suivre les chevaux au galop. Avec les pneus légèrement dégonflés et la caméra tenue par Lucie, nous avons réussi à avoir une certaine stabilité, proche de celle que nous souhaitions. Pour les TopShot, une grue de 12 mètres tenue par l’équipe russe. Sur le moniteur, Lucie avait écrit la traduction de droite et gauche pour s’en souvenir et pouvoir les diriger. Système D jusqu’au bout.

Comment avez-vous construit le personnage du préparateur qui accompagne Salman dans sa demande d’asile ?
Au fur et à mesure des rencontres avec les bénévoles des associations. Et c’est vraiment lorsque j’ai rencontré Hichem que le personnage a pris tout son sens. Hichem est de nature bienveillante, tourné vers l’autre, un vrai grand-frère. Lorsque nous sommes arrivés au Centre d’Accueil, il a tout de suite su installer la bonne atmosphère, de la confiance, de l’humour… C’est pour cela que finalement, c’est Hichem lui-même qui a réellement construit le personnage du préparateur.

Où sont les femmes dans le « cercle » d’Ali ?
Malheureusement pas très présentes. Les femmes ne pratiquent pas le Bouzkachi, en Afghanistan elles en sont tout simplement interdites. En Centre d’Accueil, femmes et hommes sont très peu mélangés, cela n’arrive que dans les Centres pour familles. Ces deux univers, ces deux décors ne me permettaient pas vraiment d’y introduire des femmes. J’aurai pu transformé le personnage d’Hichem, mais instinctivement c’est plus une relation de grand-frère qui m’est venu. Malgré tout cela, je pense que la femme reste centrale dans mon film. La femme ou plutôt la mère. L’absence de femme autour du personnage principal, accentue son manque et amplifie l’image de sa mère. Par ailleurs, si elles ne sont pas devant la caméra, elles y sont derrière. Lucie Baudinaud tenait la caméra, Marina Klimnoff éclairait, Marie-Mars Prieur co-produisait, Céline Perreard assemblait les images, Valérie Deloof le son. Mon film ne passe pas le fameux test des trois questions et j’en suis désolé car très attaché à la question du féminisme mais de temps en temps, les scénarii sont simplement dans l’incapacité d’y répondre.

Quel est l’avenir du format court métrage d’après vous ?
Un bel avenir. Je pense que, à part exception, il est primordial pour un réalisateur de se faire la main sur des courts métrages avant de passer au long. Il faut se retrouver sur un plateau, avec toute une équipe qui attend vos consignes, des acteurs à diriger, des producteurs à rassurer… La vieille de mon premier court métrage, le premier assistant appelle et annonce qu’il est malade et qu’il ne pourra pas être là. 10 min plus tard, l’actrice appelle et annonce qu’elle est malade et qu’elle ne pourra pas être là. Et là, il faut faire avec, trouver des solutions… Pour l’anecdote, ils se sont croisés le lendemain à l’hôpital, en brancard, tous deux étonnés que l’autre ne soit pas sur le plateau. Toutes ces galères vous forment et vous rendent plus apte à affronter 8 semaines pour un long métrage. Je ne pense pas que cela change dans le futur. Les réalisateurs, producteurs, acteurs, auront toujours besoin des courts métrages. De plus, l’évolution des plateformes peut être que bénéfique au format court métrage. Malheureusement ils ne passent plus en salle, alors si les plateformes peuvent aider ces films à vivre et à être vue, ce n’est que positif.

Demain on reconfine, quels plaisirs culturels conseillez-vous pour échapper à l’ennui ?
Out of Africa de Sydney Pollack pour voyager, Le Gourmet Solitaire de Masayuki Kusumi pour aller au resto, un peu de Samba brésilienne pour danser et un bon petit match du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions pour décompresser.

Pour voir Le Cercle d’Ali, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F4.

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