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Dîner avec Bad Omen (Mauvais présage)

5 février 2021
Festival, Rencontre avec...
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Interview de Salar Pashtoonyar, réalisateur de Bad Omen (Mauvais présage) 

Pouvez-vous nous parler du titre du film ? « Mauvais présage » en français.
Nous étions à un mariage, je devais avoir 12 ans. La tradition veut que les invités rejoignent les mariés pour être pris en photos à leurs côtés. J’ai remarqué que ma mère n’y était pas allée, même si je lui avais demandé de le faire à plusieurs reprises. Elle ne m’a donné aucune explication. Plus tard, j’ai découvert qu’être veuve était considéré comme une tare : on dit que les femmes qui ont perdu leur mari portent malheur. Les familles refusent qu’elles s’approchent des mariées pour ne pas porter préjudice au jeune couple.

Pourquoi avez-vous eu envie d’explorer cette histoire en particulier ? La situation du personnage est-elle représentative des veuves en Afghanistan ?
J’ai perdu mon père jeune, et j’ai pu observer aux premières loges les pressions négatives que subissent les veuves. En raison des nombreuses guerres, l’Afghanistan compte plus de 2 millions de veuves, qui peinent à survivre sans aides sociales, sans droits civiques et avec un accès restreint au marché du travail. Trop souvent, lorsqu’un mari décède, sa veuve perd un grand nombre de droits. En plus des barrières juridiques et du manque d’opportunités économiques, les veuves sont souvent stigmatisées et considérées comme des symboles de malchance et des fardeaux pour leur belle-famille. On les couvre de honte ou on les punit si elles sont heureuses, si elles portent des couleurs vives ou célèbrent la vie d’une quelconque manière. La majorité des Afghans vivent dans des conditions désastreuses à cause de la guerre. C’est encore pire pour les veuves, qui doivent gagner leur vie pour subvenir aux besoins de leur famille. Malheureusement, peu de gens à travers le monde connaissent cette situation, et elle n’est pas davantage représentée au cinéma.

Où a eu lieu le tournage ? Comment s’est-il passé ? Avez-vous eu facilement accès à des lieux et des équipements ?
Nous avons tourné à Kaboul, en Afghanistan. Aucune société de location au Canada n’a voulu nous louer du matériel, car le tournage avait lieu dans une zone de conflits. Comme il s’agissait de mon film de fin d’études pour mon Master et que l’histoire me tenait particulièrement à cœur, je n’ai pas baissé les bras. Je voulais vraiment soigner l’aspect visuel du film. J’ai donc pris une décision financière complètement illogique. La production étant prévue un mois avant mon trentième anniversaire, je me suis dit que j’étais encore dans ma vingtaine et que c’était le moment ou jamais de prendre cette décision, même si elle s’avérait mauvaise. J’ai pris les devants et je me suis acheté une caméra. Par contre, nous manquions toujours d’équipements d’éclairage. Nous avons exploité la lumière du Soleil au maximum, ce qui veut dire que nous n’avons filmé qu’entre le lever et le coucher du Soleil. J’ai eu la chance de travailler avec Nikolay Michaylov, un professionnel dans le domaine de la direction de la photographie. Le gros de la photographie a été terminé en huit jours. Dans l’ensemble, ce tournage en Afghanistan s’est très bien passé. Parwiz Arify, notre fixeur, a fait en sorte que la production se passe sans accrocs. Il nous a trouvé les lieux dont nous avions besoin pour filmer et nous a protégés des problèmes que provoquent les tournages en public dans des environnements non contrôlés.

Comment avez-vous trouvé vos acteurs ?
Le cinéma afghan est jeune : il ne compte pas beaucoup d’acteurs ayant suivi une formation, et encore moins d’actrices. Fereshta Afshar, est l’une des étoiles montantes du pays, mais comme il n’existe pas de véritable industrie, il n’y a pas non plus d’agents ou de managers, ce qui complique les castings. Avant d’entrer en contact avec Fereshta Afshar et de la rencontrer, la production a dû passer par de nombreux intermédiaires locaux. Les seconds rôles et les figurants étaient joués par des personnes qui n’étaient pas acteurs, mais qui avaient envie de prendre part à un tournage. Ce mélange de professionnels et de non-professionnels m’a permis de rendre ce film plus authentique et plus naturel.

Quels sont vos projets ?
Il y a tellement d’histoires à raconter, mais il est très difficile de trouver les financements. Je suis en train de développer la version longue de Bad Omen et j’espère entrer en production d’ici la fin de l’année 2021. Je reviendrai peut-être en France en 2022 pour être projeté à Cannes. Il y a beaucoup de thèmes importants que j’aimerais aborder, que ce soit dans des courts métrages ou des longs métrages. Je vais faire de mon mieux pour participer à nouveau au Festival de Clermont-Ferrand.

Quel est l’avenir du format court métrage d’après vous ?
Les courts métrages ne sont pas près de disparaître. Sur des applications, les gens regardent des vidéos de 10 secondes qui ont un début, un milieu et une fin. Je pense que l’avenir s’annonce meilleur pour les courts métrages que ce qu’il était il y a deux ans.

Si nous devions être à nouveau confinés, quel petit plaisir culturel ou artistique nous recommanderiez-vous pour tromper l’ennui ?
Peut-être que l’univers nous donne l’opportunité de faire ce que nous avons toujours voulu, sans jamais trouver le temps d’y parvenir. C’est le moment d’écrire ce roman que vous n’avez jamais osé commencer ou d’apprendre à jouer du piano.

Pour voir Bad Omen (Mauvais présage), rendez-vous aux séances de la compétition internationale I13.

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